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mardi 5 octobre 2010

Bioferme Phytorestore : la Dépollution par les Plantes

La Première "Bioferme" au Monde à une Heure de Paris ! 104 hectares de plantes servent à dépolluer les déchets organiques et les eaux usées. La "Bioferme" a été inaugurée le 26 octobre dernier à la Brosse-Montceaux, en Seine et Marne. Fruit de la collaboration de botanistes, géologues, environnementalistes et agriculteurs, cet espace traite les déchets industriels urbains et les valorise... par le seul pouvoir des plantes.

Bioferme


La Phytorestauration

La phytorestauration est une technologie qui fait des plantes le principal agent de traitement des pollutions. Elle "consiste à utiliser les végétaux pour l’élimination des polluants dans une démarche de renouvellement des ressources naturelles en prenant en compte la valeur sociale, économique et paysagère des sites traités". En résumé, plutôt que la plante absorbe le polluant, il s’agit de le revaloriser, de le transformer, laissant le végétal sain. En résulte un compost parfaitement réutilisable. La phytorestauration a fait l’objet de très nombreuses recherches à travers le monde depuis les années 90 (800 espèces végétales sont recensées à ce jour). Ses atouts sont majeurs : 10 à 100 fois moins chers que les techniques physico-chimiques ou mécaniques, qualité biologique des ressources préservées, absence de produits nocifs, pas de pollution visuelle ni d’odeur : une bonne nouvelle pour une unité de traitement des déchets...

Bioferme

Une Révolution ?

D’après Thierry Jacquet, "Le développement de ces solutions constitue une véritable révolution à long terme pour les villes écologiques de demain. Non seulement les espaces verts urbains classiques pourront organiser sur place des boucles écologiques de ressources précieuses, pour l’eau, les sols, l’air et l’énergie. Mais en plus, ces jardins produiront des biomasses valorisables qui pourront un jour payer ce service assainissement dans les pays et population les plus démunies." Nous sommes loin, encore, de vivre dans des villes écologiques mais ce qui est sûr, en tout cas, c’est que le site peut épurer jusqu’à 50 000 tonnes de déchets organiques par an, et produire 1 600 tonnes de compost.