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mardi 30 novembre 2010

Apple s’intéresse-t-il de près à la domotique ?

C’est en tout les cas ce que laisse penser une nouvelle demande de brevet déposée au nom de la firme de Cupertino.


Le document détaille plus particulièrement l’usage de surfaces d’affichage tactiles intégrées dans une cuisine afin, notamment, d’aider l’utilisateur lors de la réalisation de ses repas. Un premier pas pour Apple - au moins en matière de brevet - dans un secteur promis à un bel avenir: l’interface maison-ordinateur. Certes Apple ne cherche pas à nous apprendre à cuisiner, mais bien davantage de contrôler un environnement via des surfaces sensitives.


Un analyseur de consommation énergétique professionnel, compact et bon marché



Alciom a développé le PowerSpy qui se présente sous la forme d’une prise gigogne et qui fonctionne avec un PC. Les données à mesurer sont envoyées au PC via liaison Bluetooth. Le PowerSpy calcule une vingtaine de grandeurs, détecte et analyse les pics de courant et les chutes de tension, fournit des rapports HTML…

Limiter la consommation énergétique tant en veille qu’en fonctionnement fait maintenant partie des préoccupations de tout concepteur de matériel électronique. Le distributeur, comme l’utilisateur, recherche quant à lui le produit le moins énergivore. D’où l’importance de mesurer la consommation d’un équipement pour l’améliorer ou le comparer à d’autres.

Or, jusqu’à aujourd’hui n’existaient sur le marché que deux types de mesureurs : les énergie-mètres, peu coûteux mais ne délivrant qu’une information grossière (la consommation moyenne), et les matériels professionnels de mesure permettant, eux, une analyse poussée mais qui sont très chers.
D’où l’idée de la société d’études Alciom de concevoir un analyseur de consommation énergétique à la fois professionnel et accessible financièrement.

Baptisé PowerSpy, ce mesureur se présente sous la forme d’une prise gigogne s’intercalant entre le réseau et l’appareil à tester.
Il agit comme un oscilloscope effectuant une acquisition à haute fréquence des formes d’onde du courant et de la tension, puis transmet ces données à un PC via une liaison sans fil (Bluetooth).
Le logiciel associé délivre alors des graphes en temps réel, calcule une vingtaine de grandeurs, procède à l’analyse des harmoniques, réalise des statistiques, la détection ainsi que l’analyse des pics de courant et des chutes de tension, fournit des rapports HTML… En particulier, il effectue une comparaison automatique aux gabarits de la norme EN61000-3-2 (limites des harmoniques du courant d’entrée produits par les matériels).

Dans la pratique, le PowerSpy peut étudier des signaux de tension comprise entre 90 et 240 Vac et d’intensité entre 1 mA et 6 Arms, pour une puissance entre 10 mW et 1300 W, et une fréquence comprise entre 45 et 65 Hz.
Les mesures sont réalisées avec une précision de 1 %. Elles reposent sur 256 prises de mesure élémentaires par période. Les harmoniques sont calculés jusqu’au rang 40.
Le PowerSpy indique les puissances actives et apparentes, le facteur de puissance, le facteur de crête, le taux de distorsion harmonique…
En France il est distribué par Lextronic au prix de 299 euros HT.

EnR, le salon des énergies renouvelables a 10 ans

Compteurs intelligents et objets communicants : Rafi Haladjian, le créateur du Nabaztag lancera Open.sen.se, le 1er décembre

Rafi Haladjan


Rafi Haladjian, qui a revendu Violet en 2009, revient avec Sen.se, qui sera lancée officiellement cette semaine. Il veut créer une sorte de boutique d'applications pour les objets communicants, avant de lancer ses propres produits sur le marché. 

Sen.se, la nouvelle start-up de Rafi Haladjian, ouvre sa version bêta le 1er décembre. Le créateur du lapin Nabaztag (revendu à Mindscape en octobre 2009 alors que la société était en difficulté), qui s'est écoulé à 180 000 exemplaires, en est à sa 17e création d'entreprise. Cette fois, il s'attaque encore à l'internet des objets. Sa nouvelle société compte une douzaine de personnes, éclatées entre le siège à Paris, Stockholm, et Montréal.
Quelle est la genèse de votre nouveau projet ?
Avec Violet, j'ai participé à la première phase de ce qui est devenu l'internet des objets. On l'a expérimenté comme très peu de gens l'ont fait, et cela nous a beaucoup appris. D'une part, que les gens vont finir par avoir plusieurs objets communicants chez eux, qui se parlent les uns aux autres. Pas seulement un objet qui communique avec le web. D'autre part, ces objets seront achetés chez différents vendeurs. L'intérêt sera qu'il y ait une espèce d'intelligence d'ensemble. Un objet communicant, c'est généralement cher : entre 100 et 200 euros, parfois avec un abonnement en plus. Les gens ne vont pas pouvoir en acheter beaucoup, chacun avec sa spécialisation. La solution, c'est qu'ils deviennent polyvalents, plus flexibles, ou que l'on puisse les fabriquer soi-même.
Pouvez-vous nous donner des exemples d'objets communicants existant aujourd'hui ?
Zéo, un "coach de sommeil" qui mesure la qualité de votre sommeil. Philips Direct Life, un gestionnaire de santé qui mesure votre niveau d'activité. AlertMe, un système domotique qui vous aide à réduire votre consommation d'énergie. Withings, un pèse-personne WiFi connecté à internet...
Qu'est-ce que Sen.se ?
C'est une plateforme qui permet de connecter tous ces objets achetés séparément, de faire en sorte que l'utilisateur récupère toutes ces données qu'ils enregistrent, et de demander à ces objets d'effectuer de nouvelles choses. L'idée, c'est de transformer tous ces flux de données en actions : par exemple, envoyer un tweet, allumer un appareil ou ouvrir la fenêtre quand une série de conditions que vous avez définies sont remplies. Sen.se permet de donner du sens à des flux d'informations. De créer un journal intime qui s'écrit tout seul. Concrètement, ce sont des serveurs et un site web, qui n'est que la partie visible.
Comment cela va-t-il fonctionner, et à qui s'adresse le site ?
Open.sen.se, lancé le 1er décembre, est un espace dédié à tous ceux qui conçoivent des objets communicants : amateurs, ingénieurs, labos... Le principe, c'est qu'ils connectent leur machine pour faire des expérimentations. Concrètement, ils envoient leurs données à la plateforme qui est capable d'identifier leur machine, par exemple un Nabaztag, et ils ont accès à une bibliothèque d'applications pour créer des scénarios d'usages. Cela permet de changer les fonctions de l'objet sans le transformer physiquement. Par exemple, je peux créer un scénario de comportement pour le Nabaztag : si je veux lui faire accomplir une action spécifique si la température de la pièce atteint un certain niveau et que mon nombre d'emails reçus dépasse 10, je peux. Je peux aussi ajouter une application de courbe graphique à la balance Withings. Ou envoyer un mail automatique à mon médecin si mon poids dépasse un certain seuil, des fonctions qui n'existent pas dans l'objet quand vous l'achetez.
Vous avez créé vous-mêmes ces applications ?
Dans un premier temps, ce sont des applications que nous avons développées, seuls ou avec des partenaires. Mais tout est open source et les développeurs pourront l'enrichir.
Allez-vous aussi fabriquer des objets ou fonctionnerez-vous avec ceux qui sont déjà sur le marché ?
Dans un deuxième temps, cette plateforme pourra servir à l'exploitation d'objets à l'échelle industrielle. Et il y aura peut-être des objets Sen.se... mais ce ne sera pas des lapins ! L'idée, c'est de faire l'internet des objets, pas l'internet des lapins.
Quels types d'objets serez-vous susceptible de créer ?
Des objets désirables avant tout. Si on veut que l'internet des objets démarre, il faut d'abord que les gens s'équipent. Or, sorti des box et des téléphones mobiles, il n'y a pas d'objets subventionnables. Un objet cher, follement utile et sérieux, je n'y crois pas. Si au lieu de rendre un objet intelligent on le rend idiot, ce qui est notre approche puisqu'on lui demande de faire un minimum, capter une donnée et l'envoyer à un serveur, on retarde le cycle de l'obsolescence dans lequel entrent tous les objets numériques, et tout est imaginable.
Quel est votre modèle économique ?
La plateforme d'expérimentation et de prototypage Open.sen.se sera gratuite. En revanche, la connexion d'appareils de manière massive sera payante. La plateforme recevra et traitera les flux de milliers d'appareils, 24/24, et cela a un coût. La tarification sera proportionnelle. Et bien sûr, nos futurs objets ne seront pas gratuits.

PHOTOVOLTAÏQUE : UN CENTRE D'ESSAIS EN FRANCE

Certifier la qualité des modules

Le CSTB et le LNE ont créé un laboratoire d'essais et de certifications des équipements photovoltaïques. Son nom : Certisolis.

La France du photovoltaïque possède désormais un centre d'essais. Le nouveau laboratoire Certisolis a deux missions : les essais de conformité aux normes et la certification des produits. C'est une filiale duCentre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) et du Laboratoire national de métrologie et d'essais (LNE).

Du composant à la ligne de production 

Une dizaine de personnes, sans compter les outils du CSTB et du LNE. Ce sont les moyens dont dispose Certisolis pour tester les composants et modules photovoltaïques. Le laboratoire peut réaliser des essais électriques, mécaniques, mais aussi climatiques. Par exemple en soumettant les équipements à des cycles de températures entre -40°C et +85°C. Ou encore en reproduisant des ambiances jusqu'à à 85°C et 85 % d'humidité."Nous irons aussi auditer les lignes de production", ajoute Jérôme Beccavin, président de Certisolis.

Aller au-delà des normes

Côté certification, le laboratoire testera la conformité des modules photovoltaïques aux normes NF EN 61215, NF EN 61646 et NF EN 61730. Mais il encouragera les fabricants à aller au-delà. Des exigences supplémentaires pour se différencier sur leur marché. Si la certification est réservée aux modules complets, les moyens d'essais sont aussi utilisables pour les composants.

Thomas Blosseville

RECYCLAGE : LA DEUXIÈME VIE DES CÂBLES EN CUIVRE

Ebhys a développé un procédé transformant les câbles en grenaille ultra-pure.
L'installation d'Ebhys traite 35 000 tonnes de câbles en cuivre par an, rebuts de production ou issus de la démolition des véhicules ou équipements électriques et électroniques. 

Les câbles sont broyés. Les parties plastiques sont séparées. Au final, Ebhys assure obtenir de la grenaille de cuivre pure à 99,9 %. 

Thomas Blosseville

Pour en savoir plus : http://www.ebhys.com/

Pur à 99,9 %

SOL : DÉPOLLUTION AU SOLEIL

Extraire les composés volatils


Sita Remédiation a développé un procédé pour dépolluer les sols.
La filiale de Suez Environnement a développé un procédé de traitement des sols pollués par des composés volatils. Il repose sur l'extraction de l'air du sol. 

Pour chaque puits, les pompes et le système de traitement des vapeurs collectées sont alimentés par des panneaux solaires. 

Thomas Blosseville

Pour en savoir plus : http://www.sitaremediation.fr

POLLUTION : UN PIÈGE À HYDROCARBURES

Ecopomex s'est associé à IFP Energies nouvelles


Présenté sur le salon Pollutec, cet absorbant à hydrocarbures a été développé par Ecopomex, avec IFP Energies nouvelles.
Issu d'une sélection de pierres ponces, cet absorbant piège les hydrocarbures flottant dans l'eau. Capable ensuite de les restituer, il est réutilisable jusqu'à six fois. Hydrophobe, il garde sa flottabilité même après capture du polluant. Sa plage d'utilisation serait très large : ports, lacs, rivières, mer, mais aussi eaux de ruissellement et rejets industriels.

Thomas Blosseville

Pour en savoir plus : http://ecopomex.com 

Et si Reach était bon pour l'industrie ?

reach


Le 1er décembre, la première phase du règlement Reach, relative à l'enregistrement, l'évaluation et l'autorisation des produits chimiques dans l'Union européenne, prend fin. Alors que les critiques continuent de fuser à son sujet, certains industriels ont confié à L'Usine Nouvelle que le règlement pouvait avoir un effet bénéfique pour leurs activités.
Mais oui, Reach, c'est bon pour les affaires ! Ce discours optimiste détonne dans le choeur des lamentations auquel nous avait habitués la réglementation européenne sur les produits chimiques. Ces derniers mois, sa mise en oeuvre, qui concerne pratiquement toute l'industrie, frisait le casse-tête insoluble. Complexité des dossiers à remplir, investissements financiers et humains prohibitifs, problèmes de confidentialité des données, difficultés d'approvisionnement de certaines substances... Les PME se disent impuissantes. Quant aux poids lourds du secteur, ils viennent d'obtenir, à l'instigation de Rolls-Royce, EADS et Goodrich, l'appui du gouvernement anglais pour persuader la Commission européenne de reporter l'échéance de la première phase d'enregistrement, fixée au 30 novembre prochain (lire encadré). Bref, toute l'industrie, des producteurs de substances chimiques aux utilisateurs finaux, voit Reach d'un très mauvais oeil. À tort ?

Yves Trias est de ceux qui pensent que ce règlement pourrait renforcer une partie de l'industrie européenne. Une vision décapante. « Reach, c'est du protectionnisme déguisé, assure le directeur France de Sherwin-Williams Coatings, l'un des leaders mondiaux de la peinture. Ce règlement va assainir le marché européen de la chimie. » Les industriels qui tiennent ce discours sont encore rares... Mais leurs rangs pourraient grossir. L'Union des industries chimiques (UIC), fer de lance de la contestation en France, semble, elle aussi, à la veille d'infléchir son discours. En 2003, l'UIC estimait que « l'économie française sera lourdement impactée ». Cinq ans plus tard, le ton s'adoucit : « L'impact économique significatif sur la compétitivité de l'industrie européenne constitue une source de préoccupations pour la profession. » Aujourd'hui, des effets bénéfiques sont même envisagés. « À terme, Reach pourrait tirer le marché européen, affirme Jean Pelin, le directeur général de l'UIC. Les bénéfices économiques tangibles en Europe restent à prouver. Mais une fois digéré, il est vrai que Reach pourrait devenir un avantage concurrentiel. »
UNE CONTRAINTE... POUR LES MOINS REGARDANTS
Au coeur de l'argumentaire, un principe simple qui résume le règlement : « Pas de données, pas de marché. » Pour comprendre, il faut rappeler que Reach impose aux producteurs, formulateurs et importateurs de substances et d'articles d'établir un dossier détaillé sur chaque produit utilisé. Il peut faire jusqu'à 700 pages et coûter de 100 000 à... 2 millions d'euros ! En l'absence de dossier, impossible de faire commerce d'une substance en Europe. Les documents nécessaires sont beaucoup plus difficiles à obtenir lorsque les produits sont importés depuis des pays où les réglementations en matière de substances chimiques sont plus souples ou quasi inexistantes... « Ce sont les industriels qui ont été moins regardants sur leurs approvisionnements qui râlent, affirme Yves Trias. Ils réalisent qu'ils ne vont plus pouvoir utiliser certains produits moins chers en provenance, par exemple, d'Inde et de Chine. »
En France, Sherwin-Williams se fournit auprès de groupes tels que BASF, Bayer ou encore Arkema. «Tous mes concurrents qui achètent des produits à bas prix hors Europe sont morts et je m'en réjouis,assène Yves Trias. Ceux qui auront toujours respecté des règles éthiques n'auront pas de difficultés. »
LA LOI CONTOURNÉE VIA LES ÉTATS-UNIS
Le règlement éviterait donc une mise en concurrence déloyale entre des industriels qui ne subiraient pas les mêmes contraintes. D'une certaine manière, tous les acteurs vont dorénavant jouer avec les mêmes règles du jeu. Reach, toujours selon Yves Trias, va avoir pour effet d'augmenter les prix de ceux qui se fournissent hors Europe.
« J'ai appris que certains industriels au Maghreb ne pouvaient plus exporter certaines substances en raison du coût et de la complexité des dossiers », confirme Jean Pelin. Les industriels européens pourraient donc être incités à se tourner vers des fournisseurs... européens.
Le raisonnement a ses limites. Des groupes basés aux États-Unis ont par exemple proposé à des sociétés européennes d'importer leurs substances sur le sol américain pour ne pas être « embêtées ». Certaines se seraient laissées tenter... Reach engendrera-t-il des hausses de volumes de production et des augmentations de marges en Europe ? Difficile à dire pour le moment. Jusqu'ici, les industriels y voyaient surtout l'occasion de redorer l'image quelque peu ternie de la chimie. L'UIC pourrait même se pencher sur la question des éventuels bénéfices économiques de Reach, et tenter de les évaluer prochainement. Une approche radicalement nouvelle. Et qui pourrait faire tache d'huile.
Fin d'une étape
Le 30 novembre s'achèvera la première échéance de la réglementation Reach (Enregistrement, évaluation et autorisation des produits chimiques). Cette étape, qui concernait surtout des sociétés de taille importante, devrait avoir vu l'enregistrement de près de 4 800 substances. Ce règlement vise à harmoniser et à moderniser la législation européenne en matière de substances chimiques. Attention, toutefois : elle concerne les producteurs, mais aussi les formulateurs et importateurs. Et, en bout de chaîne, les utilisateurs finaux appartenant à des secteurs aussi variés que l'automobile, l'électronique, l'habillement, la construction... L'obligation d'enregistrement des substances est établi suivant un calendrier progressif qui s'étend en fonction des tonnages jusqu'en 2018.

La marque globale NF Biocombustibles solides



La France est riche en ressources énergétiques renouvelables. Avec la première forêt d’Europe occidentale et un fort potentiel hydraulique, éolien et géothermique, elle est en 2007 le second producteur et le second consommateur d’énergies renouvelables d’Europe.

En 2008, la production primaire de l’ensemble des énergies renouvelables représente 14% de la production nationale dont 46% de bois-énergie.

La filière des biocombustibles solides connaît ainsi un nouveau développement sous l’impulsion de la demande pour le chauffage dit « durable » et de l’augmentation du prix des sources d’énergies fossiles.

Pour répondre à ces attentes, l’institut technologique FCBA (Forêt Cellulose Bois et Ameublement) en partenariat avec AFNOR Certification a développé la marque globale NF Biocombustibles solides qui regroupe :
  • NF Bois de chauffage
  • NF Granulés biocombustibles
  • NF Charbon de bois et briquettes de charbon de bois
  • NF Plaquettes (en cours de développement)
  • NF Briquettes