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vendredi 14 janvier 2011

Les hologrammes aussi passent au tactile

Pour les chercheurs de l’université de Tokyo, le contrôle d’un ordinateur ou tout autre dispositif informatique par une souris et un clavier ne semblait plus suffire.
C’est sans doute la raison qui les a poussé à concentrer leurs recherches sur un principe cantonné depuis des décennies dans nombre de films de science fiction : les Hologrammes.


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Et la révélation de Hiroyuki Shinoda, chef du projet à l’université de Tokyo devrait en surprendre plus d’un :
‘”Jusqu’à maintenant, les hologrammes ne concernaient que la vue, et si vous tentiez de les toucher, votre main passait au travers. Maintenant, nous avons une technologie qui permet d’ajouter la sensation du toucher aux hologrammes.
3Dtouchablehologramms
La technologie citée se base sur un logiciel utilisant des vagues ultrasoniques pour créer une pression sur la main de l’utilisateur et recréer la sensation de préhension en accord avec l’hologramme projeté.
Une technologie présentée cette année au SIGGRAPH, qui a depuis fait l’objet de nombreux tests avec des éléments de tailles réduites.

Petite précision qui pourra faire sourire : les chercheurs utilisent pour le moment 2 Wiimotes pour localiser et suivre les déplacements de la main de l’utilisateur.
Cette nouvelle forme d’hologrammes devrait , selon Hiroyuki Shinoda, prendre une place importante dans notre futur proche :
par exemple, il a été démontré que dans les hôpitaux, il y a des risques de contamination entre les personnes du fait de contacts physiques. Si vous pouvez changer ces manipulations par des manipulations virtuelles, alors il n’y a plus rien à craindre concernant les contaminations. Voilà l’une des applications simples à envisager.

On peut également envisager cette application pour la réalisation de livres numériques, ou d’interfaces de saisie personnalisées au maximum… Et vous, qu’envisageriez-vous en premier lieu avec cette technologie ?

La métropole lilloise choisie pour tester les services mobiles sans contact


La métropole lilloise choisie pour tester les services mobiles sans contactLMCU doit expérimenter un système permettant, entre autres, de payer ses achats avec un téléphone portable. PHOTO PIB
La communauté urbaine de Lille (LMCU), comme neuf autres pôles en France, vient d'être désignée par le ministère de l'Économie pour tester les services mobiles sans contact. Une technologie qui doit, à terme, simplifier notre quotidien.
> De quoi s'agit-il ? De permettre aux particuliers de se passer de toutes leurs cartes plastiques, à puce ou magnétiques (cartes bancaires, de transports...), et d'effectuer toute une série d'actions du quotidien par le biais unique du téléphone portable. Objectif : gagner du temps.
> Comment ça marche ? Cela fait appel à une technologie qui permet l'échange de données entre différentes puces séparées de quelques centimètres, entre un support (un terminal bancaire à la caisse d'un commerce par exemple) et le téléphone (compatible) qu'on aura posé dessus.
> Des exemples d'utilisation ? Avec son téléphone, un particulier pourra par exemple acheter à distance des titres de transport et n'aura plus qu'à passer son mobile devant une borne ou un contrôleur pour voyager. Il pourra aussi passer son portable devant une affiche de spectacle en ville et réserver immédiatement des places... « Depuis deux ans, on a lancé le projet Les Numériques de Lille XXL, rappelle Michel-François Delannoy, vice-président de LMCU en charge du développement économique. On travaille notamment au développement de l'information et des services à la population en tout lieu et sur tout support. » Ce projet entre dans ce cadre.
> C'est pour quand ? L'expérimentation, financée par l'État, doit débuter dans les dix-huit prochains mois. Et les tests s'étaleront jusqu'en 2014.
> Où les tests seront-ils effectués ? A priori dans un site péri-urbain (une zone commerciale) et un site urbain (les commerces d'un centre-ville) qui restent à définir. On sait en revanche que les pôles de compétitivité Picom (industries du commerce) et I-Trans (ferroviaire) travaillent déjà sur le sujet. •