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mardi 30 novembre 2010

Apple s’intéresse-t-il de près à la domotique ?

C’est en tout les cas ce que laisse penser une nouvelle demande de brevet déposée au nom de la firme de Cupertino.


Le document détaille plus particulièrement l’usage de surfaces d’affichage tactiles intégrées dans une cuisine afin, notamment, d’aider l’utilisateur lors de la réalisation de ses repas. Un premier pas pour Apple - au moins en matière de brevet - dans un secteur promis à un bel avenir: l’interface maison-ordinateur. Certes Apple ne cherche pas à nous apprendre à cuisiner, mais bien davantage de contrôler un environnement via des surfaces sensitives.


Un analyseur de consommation énergétique professionnel, compact et bon marché



Alciom a développé le PowerSpy qui se présente sous la forme d’une prise gigogne et qui fonctionne avec un PC. Les données à mesurer sont envoyées au PC via liaison Bluetooth. Le PowerSpy calcule une vingtaine de grandeurs, détecte et analyse les pics de courant et les chutes de tension, fournit des rapports HTML…

Limiter la consommation énergétique tant en veille qu’en fonctionnement fait maintenant partie des préoccupations de tout concepteur de matériel électronique. Le distributeur, comme l’utilisateur, recherche quant à lui le produit le moins énergivore. D’où l’importance de mesurer la consommation d’un équipement pour l’améliorer ou le comparer à d’autres.

Or, jusqu’à aujourd’hui n’existaient sur le marché que deux types de mesureurs : les énergie-mètres, peu coûteux mais ne délivrant qu’une information grossière (la consommation moyenne), et les matériels professionnels de mesure permettant, eux, une analyse poussée mais qui sont très chers.
D’où l’idée de la société d’études Alciom de concevoir un analyseur de consommation énergétique à la fois professionnel et accessible financièrement.

Baptisé PowerSpy, ce mesureur se présente sous la forme d’une prise gigogne s’intercalant entre le réseau et l’appareil à tester.
Il agit comme un oscilloscope effectuant une acquisition à haute fréquence des formes d’onde du courant et de la tension, puis transmet ces données à un PC via une liaison sans fil (Bluetooth).
Le logiciel associé délivre alors des graphes en temps réel, calcule une vingtaine de grandeurs, procède à l’analyse des harmoniques, réalise des statistiques, la détection ainsi que l’analyse des pics de courant et des chutes de tension, fournit des rapports HTML… En particulier, il effectue une comparaison automatique aux gabarits de la norme EN61000-3-2 (limites des harmoniques du courant d’entrée produits par les matériels).

Dans la pratique, le PowerSpy peut étudier des signaux de tension comprise entre 90 et 240 Vac et d’intensité entre 1 mA et 6 Arms, pour une puissance entre 10 mW et 1300 W, et une fréquence comprise entre 45 et 65 Hz.
Les mesures sont réalisées avec une précision de 1 %. Elles reposent sur 256 prises de mesure élémentaires par période. Les harmoniques sont calculés jusqu’au rang 40.
Le PowerSpy indique les puissances actives et apparentes, le facteur de puissance, le facteur de crête, le taux de distorsion harmonique…
En France il est distribué par Lextronic au prix de 299 euros HT.

EnR, le salon des énergies renouvelables a 10 ans

Compteurs intelligents et objets communicants : Rafi Haladjian, le créateur du Nabaztag lancera Open.sen.se, le 1er décembre

Rafi Haladjan


Rafi Haladjian, qui a revendu Violet en 2009, revient avec Sen.se, qui sera lancée officiellement cette semaine. Il veut créer une sorte de boutique d'applications pour les objets communicants, avant de lancer ses propres produits sur le marché. 

Sen.se, la nouvelle start-up de Rafi Haladjian, ouvre sa version bêta le 1er décembre. Le créateur du lapin Nabaztag (revendu à Mindscape en octobre 2009 alors que la société était en difficulté), qui s'est écoulé à 180 000 exemplaires, en est à sa 17e création d'entreprise. Cette fois, il s'attaque encore à l'internet des objets. Sa nouvelle société compte une douzaine de personnes, éclatées entre le siège à Paris, Stockholm, et Montréal.
Quelle est la genèse de votre nouveau projet ?
Avec Violet, j'ai participé à la première phase de ce qui est devenu l'internet des objets. On l'a expérimenté comme très peu de gens l'ont fait, et cela nous a beaucoup appris. D'une part, que les gens vont finir par avoir plusieurs objets communicants chez eux, qui se parlent les uns aux autres. Pas seulement un objet qui communique avec le web. D'autre part, ces objets seront achetés chez différents vendeurs. L'intérêt sera qu'il y ait une espèce d'intelligence d'ensemble. Un objet communicant, c'est généralement cher : entre 100 et 200 euros, parfois avec un abonnement en plus. Les gens ne vont pas pouvoir en acheter beaucoup, chacun avec sa spécialisation. La solution, c'est qu'ils deviennent polyvalents, plus flexibles, ou que l'on puisse les fabriquer soi-même.
Pouvez-vous nous donner des exemples d'objets communicants existant aujourd'hui ?
Zéo, un "coach de sommeil" qui mesure la qualité de votre sommeil. Philips Direct Life, un gestionnaire de santé qui mesure votre niveau d'activité. AlertMe, un système domotique qui vous aide à réduire votre consommation d'énergie. Withings, un pèse-personne WiFi connecté à internet...
Qu'est-ce que Sen.se ?
C'est une plateforme qui permet de connecter tous ces objets achetés séparément, de faire en sorte que l'utilisateur récupère toutes ces données qu'ils enregistrent, et de demander à ces objets d'effectuer de nouvelles choses. L'idée, c'est de transformer tous ces flux de données en actions : par exemple, envoyer un tweet, allumer un appareil ou ouvrir la fenêtre quand une série de conditions que vous avez définies sont remplies. Sen.se permet de donner du sens à des flux d'informations. De créer un journal intime qui s'écrit tout seul. Concrètement, ce sont des serveurs et un site web, qui n'est que la partie visible.
Comment cela va-t-il fonctionner, et à qui s'adresse le site ?
Open.sen.se, lancé le 1er décembre, est un espace dédié à tous ceux qui conçoivent des objets communicants : amateurs, ingénieurs, labos... Le principe, c'est qu'ils connectent leur machine pour faire des expérimentations. Concrètement, ils envoient leurs données à la plateforme qui est capable d'identifier leur machine, par exemple un Nabaztag, et ils ont accès à une bibliothèque d'applications pour créer des scénarios d'usages. Cela permet de changer les fonctions de l'objet sans le transformer physiquement. Par exemple, je peux créer un scénario de comportement pour le Nabaztag : si je veux lui faire accomplir une action spécifique si la température de la pièce atteint un certain niveau et que mon nombre d'emails reçus dépasse 10, je peux. Je peux aussi ajouter une application de courbe graphique à la balance Withings. Ou envoyer un mail automatique à mon médecin si mon poids dépasse un certain seuil, des fonctions qui n'existent pas dans l'objet quand vous l'achetez.
Vous avez créé vous-mêmes ces applications ?
Dans un premier temps, ce sont des applications que nous avons développées, seuls ou avec des partenaires. Mais tout est open source et les développeurs pourront l'enrichir.
Allez-vous aussi fabriquer des objets ou fonctionnerez-vous avec ceux qui sont déjà sur le marché ?
Dans un deuxième temps, cette plateforme pourra servir à l'exploitation d'objets à l'échelle industrielle. Et il y aura peut-être des objets Sen.se... mais ce ne sera pas des lapins ! L'idée, c'est de faire l'internet des objets, pas l'internet des lapins.
Quels types d'objets serez-vous susceptible de créer ?
Des objets désirables avant tout. Si on veut que l'internet des objets démarre, il faut d'abord que les gens s'équipent. Or, sorti des box et des téléphones mobiles, il n'y a pas d'objets subventionnables. Un objet cher, follement utile et sérieux, je n'y crois pas. Si au lieu de rendre un objet intelligent on le rend idiot, ce qui est notre approche puisqu'on lui demande de faire un minimum, capter une donnée et l'envoyer à un serveur, on retarde le cycle de l'obsolescence dans lequel entrent tous les objets numériques, et tout est imaginable.
Quel est votre modèle économique ?
La plateforme d'expérimentation et de prototypage Open.sen.se sera gratuite. En revanche, la connexion d'appareils de manière massive sera payante. La plateforme recevra et traitera les flux de milliers d'appareils, 24/24, et cela a un coût. La tarification sera proportionnelle. Et bien sûr, nos futurs objets ne seront pas gratuits.

PHOTOVOLTAÏQUE : UN CENTRE D'ESSAIS EN FRANCE

Certifier la qualité des modules

Le CSTB et le LNE ont créé un laboratoire d'essais et de certifications des équipements photovoltaïques. Son nom : Certisolis.

La France du photovoltaïque possède désormais un centre d'essais. Le nouveau laboratoire Certisolis a deux missions : les essais de conformité aux normes et la certification des produits. C'est une filiale duCentre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) et du Laboratoire national de métrologie et d'essais (LNE).

Du composant à la ligne de production 

Une dizaine de personnes, sans compter les outils du CSTB et du LNE. Ce sont les moyens dont dispose Certisolis pour tester les composants et modules photovoltaïques. Le laboratoire peut réaliser des essais électriques, mécaniques, mais aussi climatiques. Par exemple en soumettant les équipements à des cycles de températures entre -40°C et +85°C. Ou encore en reproduisant des ambiances jusqu'à à 85°C et 85 % d'humidité."Nous irons aussi auditer les lignes de production", ajoute Jérôme Beccavin, président de Certisolis.

Aller au-delà des normes

Côté certification, le laboratoire testera la conformité des modules photovoltaïques aux normes NF EN 61215, NF EN 61646 et NF EN 61730. Mais il encouragera les fabricants à aller au-delà. Des exigences supplémentaires pour se différencier sur leur marché. Si la certification est réservée aux modules complets, les moyens d'essais sont aussi utilisables pour les composants.

Thomas Blosseville

RECYCLAGE : LA DEUXIÈME VIE DES CÂBLES EN CUIVRE

Ebhys a développé un procédé transformant les câbles en grenaille ultra-pure.
L'installation d'Ebhys traite 35 000 tonnes de câbles en cuivre par an, rebuts de production ou issus de la démolition des véhicules ou équipements électriques et électroniques. 

Les câbles sont broyés. Les parties plastiques sont séparées. Au final, Ebhys assure obtenir de la grenaille de cuivre pure à 99,9 %. 

Thomas Blosseville

Pour en savoir plus : http://www.ebhys.com/

Pur à 99,9 %

SOL : DÉPOLLUTION AU SOLEIL

Extraire les composés volatils


Sita Remédiation a développé un procédé pour dépolluer les sols.
La filiale de Suez Environnement a développé un procédé de traitement des sols pollués par des composés volatils. Il repose sur l'extraction de l'air du sol. 

Pour chaque puits, les pompes et le système de traitement des vapeurs collectées sont alimentés par des panneaux solaires. 

Thomas Blosseville

Pour en savoir plus : http://www.sitaremediation.fr

POLLUTION : UN PIÈGE À HYDROCARBURES

Ecopomex s'est associé à IFP Energies nouvelles


Présenté sur le salon Pollutec, cet absorbant à hydrocarbures a été développé par Ecopomex, avec IFP Energies nouvelles.
Issu d'une sélection de pierres ponces, cet absorbant piège les hydrocarbures flottant dans l'eau. Capable ensuite de les restituer, il est réutilisable jusqu'à six fois. Hydrophobe, il garde sa flottabilité même après capture du polluant. Sa plage d'utilisation serait très large : ports, lacs, rivières, mer, mais aussi eaux de ruissellement et rejets industriels.

Thomas Blosseville

Pour en savoir plus : http://ecopomex.com 

Et si Reach était bon pour l'industrie ?

reach


Le 1er décembre, la première phase du règlement Reach, relative à l'enregistrement, l'évaluation et l'autorisation des produits chimiques dans l'Union européenne, prend fin. Alors que les critiques continuent de fuser à son sujet, certains industriels ont confié à L'Usine Nouvelle que le règlement pouvait avoir un effet bénéfique pour leurs activités.
Mais oui, Reach, c'est bon pour les affaires ! Ce discours optimiste détonne dans le choeur des lamentations auquel nous avait habitués la réglementation européenne sur les produits chimiques. Ces derniers mois, sa mise en oeuvre, qui concerne pratiquement toute l'industrie, frisait le casse-tête insoluble. Complexité des dossiers à remplir, investissements financiers et humains prohibitifs, problèmes de confidentialité des données, difficultés d'approvisionnement de certaines substances... Les PME se disent impuissantes. Quant aux poids lourds du secteur, ils viennent d'obtenir, à l'instigation de Rolls-Royce, EADS et Goodrich, l'appui du gouvernement anglais pour persuader la Commission européenne de reporter l'échéance de la première phase d'enregistrement, fixée au 30 novembre prochain (lire encadré). Bref, toute l'industrie, des producteurs de substances chimiques aux utilisateurs finaux, voit Reach d'un très mauvais oeil. À tort ?

Yves Trias est de ceux qui pensent que ce règlement pourrait renforcer une partie de l'industrie européenne. Une vision décapante. « Reach, c'est du protectionnisme déguisé, assure le directeur France de Sherwin-Williams Coatings, l'un des leaders mondiaux de la peinture. Ce règlement va assainir le marché européen de la chimie. » Les industriels qui tiennent ce discours sont encore rares... Mais leurs rangs pourraient grossir. L'Union des industries chimiques (UIC), fer de lance de la contestation en France, semble, elle aussi, à la veille d'infléchir son discours. En 2003, l'UIC estimait que « l'économie française sera lourdement impactée ». Cinq ans plus tard, le ton s'adoucit : « L'impact économique significatif sur la compétitivité de l'industrie européenne constitue une source de préoccupations pour la profession. » Aujourd'hui, des effets bénéfiques sont même envisagés. « À terme, Reach pourrait tirer le marché européen, affirme Jean Pelin, le directeur général de l'UIC. Les bénéfices économiques tangibles en Europe restent à prouver. Mais une fois digéré, il est vrai que Reach pourrait devenir un avantage concurrentiel. »
UNE CONTRAINTE... POUR LES MOINS REGARDANTS
Au coeur de l'argumentaire, un principe simple qui résume le règlement : « Pas de données, pas de marché. » Pour comprendre, il faut rappeler que Reach impose aux producteurs, formulateurs et importateurs de substances et d'articles d'établir un dossier détaillé sur chaque produit utilisé. Il peut faire jusqu'à 700 pages et coûter de 100 000 à... 2 millions d'euros ! En l'absence de dossier, impossible de faire commerce d'une substance en Europe. Les documents nécessaires sont beaucoup plus difficiles à obtenir lorsque les produits sont importés depuis des pays où les réglementations en matière de substances chimiques sont plus souples ou quasi inexistantes... « Ce sont les industriels qui ont été moins regardants sur leurs approvisionnements qui râlent, affirme Yves Trias. Ils réalisent qu'ils ne vont plus pouvoir utiliser certains produits moins chers en provenance, par exemple, d'Inde et de Chine. »
En France, Sherwin-Williams se fournit auprès de groupes tels que BASF, Bayer ou encore Arkema. «Tous mes concurrents qui achètent des produits à bas prix hors Europe sont morts et je m'en réjouis,assène Yves Trias. Ceux qui auront toujours respecté des règles éthiques n'auront pas de difficultés. »
LA LOI CONTOURNÉE VIA LES ÉTATS-UNIS
Le règlement éviterait donc une mise en concurrence déloyale entre des industriels qui ne subiraient pas les mêmes contraintes. D'une certaine manière, tous les acteurs vont dorénavant jouer avec les mêmes règles du jeu. Reach, toujours selon Yves Trias, va avoir pour effet d'augmenter les prix de ceux qui se fournissent hors Europe.
« J'ai appris que certains industriels au Maghreb ne pouvaient plus exporter certaines substances en raison du coût et de la complexité des dossiers », confirme Jean Pelin. Les industriels européens pourraient donc être incités à se tourner vers des fournisseurs... européens.
Le raisonnement a ses limites. Des groupes basés aux États-Unis ont par exemple proposé à des sociétés européennes d'importer leurs substances sur le sol américain pour ne pas être « embêtées ». Certaines se seraient laissées tenter... Reach engendrera-t-il des hausses de volumes de production et des augmentations de marges en Europe ? Difficile à dire pour le moment. Jusqu'ici, les industriels y voyaient surtout l'occasion de redorer l'image quelque peu ternie de la chimie. L'UIC pourrait même se pencher sur la question des éventuels bénéfices économiques de Reach, et tenter de les évaluer prochainement. Une approche radicalement nouvelle. Et qui pourrait faire tache d'huile.
Fin d'une étape
Le 30 novembre s'achèvera la première échéance de la réglementation Reach (Enregistrement, évaluation et autorisation des produits chimiques). Cette étape, qui concernait surtout des sociétés de taille importante, devrait avoir vu l'enregistrement de près de 4 800 substances. Ce règlement vise à harmoniser et à moderniser la législation européenne en matière de substances chimiques. Attention, toutefois : elle concerne les producteurs, mais aussi les formulateurs et importateurs. Et, en bout de chaîne, les utilisateurs finaux appartenant à des secteurs aussi variés que l'automobile, l'électronique, l'habillement, la construction... L'obligation d'enregistrement des substances est établi suivant un calendrier progressif qui s'étend en fonction des tonnages jusqu'en 2018.

La marque globale NF Biocombustibles solides



La France est riche en ressources énergétiques renouvelables. Avec la première forêt d’Europe occidentale et un fort potentiel hydraulique, éolien et géothermique, elle est en 2007 le second producteur et le second consommateur d’énergies renouvelables d’Europe.

En 2008, la production primaire de l’ensemble des énergies renouvelables représente 14% de la production nationale dont 46% de bois-énergie.

La filière des biocombustibles solides connaît ainsi un nouveau développement sous l’impulsion de la demande pour le chauffage dit « durable » et de l’augmentation du prix des sources d’énergies fossiles.

Pour répondre à ces attentes, l’institut technologique FCBA (Forêt Cellulose Bois et Ameublement) en partenariat avec AFNOR Certification a développé la marque globale NF Biocombustibles solides qui regroupe :
  • NF Bois de chauffage
  • NF Granulés biocombustibles
  • NF Charbon de bois et briquettes de charbon de bois
  • NF Plaquettes (en cours de développement)
  • NF Briquettes

lundi 29 novembre 2010

Compoeco veut révolutionner la collecte des ordures

Compoeco veut révolutionner la collecte des ordures


Compoeco a choisi de se positionner sur le secteur de la collecte sélective des déchets. La toute jeune société, créée en 2009 à Tarbes et hébergée actuellement par la pépinière Crescendo, souhaite développer ses activités sur ce marché porteur tout en choisissant d'anticiper les nouvelles législations dans le domaine.
Ces produits s'adressent aux communautés de communes désireuses de se soumettre aux normes du Grenelle de l'environnement. « Il faut savoir qu'à l'avenir, et je songe ici à une échéance d'une dizaine d'années, la collecte d'ordures au porte à porte qui est trop coûteuse, polluante et qui gaspille de l'énergie, sera remplacée par l'apport volontaire, constate Eric Gallien, le créateur de la société. Nous développons actuellement chez Compoeco des conteneurs aériens innovants dans le choix du matériau utilisé, le béton, qui résiste notamment au feu. »
La société se positionne également sur la question de l'accès des personnes handicapées aux conteneurs à ordures en proposant des volumes intérieurs réservés pour ce type de public. « Il s'agit dans ce cas d'une législation qui va s'appliquer dès 2015 et à laquelle les communes doivent immédiatement s'intéresser. »
Une implantation logistique dans l'Isère
En outre, Compoeco travaille à la création de sondes destinées à mesurer le niveau de remplissage des conteneurs à ordures qui pourront ainsi être vidés en fonction de leur saturation et permettront d'optimiser la collecte des ordures, ou s'emploient à anticiper la redevance incitative sur les ordures en créant des conteneurs à tambours. « Nous sommes certes moins compétitifs que nos concurrents, les grands noms du secteur, en terme de coût, mais nous proposons une offre plus souple et totalement modulable en fonction du cahier des charges des communes, notamment en terme de couleurs ou d'aspect visuel. De plus, nous proposons des produits résistants et totalement innovants. »
Compoeco compte actuellement son centre logistique dans l'Isère. « Ainsi nous partons du principe que Lyon est le centre de la France et que la société peut ainsi déployer ses activités sur une grande partie du territoire. De plus, notre siège social est basé à Tarbes, où nous profitons des services de la pépinière Crescendo pour développer nos activités, ce qui nous permet de rayonner sur le Grand Sud. »
Mais la société entend d'ici peu compléter son implantation par l'installation d'un centre de montage et d'assemblage dans le Sud-Ouest afin de se rapprocher de Toulouse, Nantes ou Bordeaux. « Parmi nos clients, nous équipons déjà la ville de Nancy et nous avons décroché un contrat avec La Mongie. Pour l'avenir, nous souhaitons compléter notre offre de matériaux urbains en proposant notamment aux communes des accès handicapés en matériaux composits. »

ORANGE ET PLASTIC OMNIUM ENVIRONNEMENT S’ASSOCIENT AUTOUR DU MTOM

Le MtoM va aider à optimiser la collecte des déchets urbains.


Les deux sociétés proposent aux collectivités locales une solution ''machine à machine'' de nature à optimiser la gestion des déchets ménagers.
Orange Business Services et Plastic Omnium Environnement unissent leurs savoir-faire pour apporter aux collectivités locales une prestation globale MtoM visant à optimiser la collecte des déchets urbains. Cette solution combine un service de géolocalisation des véhicules de propreté et un service de télémétrie et de traitement de données. Elle permet aux collectivités locales de répondre à deux enjeux majeurs, économiques et règlementaires : allier protection de l’environnement et diminution des coûts. 

Chaque véhicule collecteur est équipé d’un boîtier communicant doté d’une carte SIM qui remonte les informations sans fil vers une infrastructure sécurisée. Depuis une interface web personnalisée, le gestionnaire de flotte peut, à l’aide d’une application de cartographie, suivre l’ensemble des véhicules dédiés à la propreté urbaine. Il peut également indiquer en temps réel à sa flotte les actions à mener en fonction de la position des véhicules (enlèvement d’encombrants suite à l’appel d’un usager, routage du véhicule sur un circuit non terminé…). L’optimisation géographique du ramassage des déchets évite les kilomètres et les véhicules inutiles, réduisant du même coup les émissions de gaz à effet de serre et les budgets dédiés au carburant et à la maintenance des véhicules. 

A chaque citoyen ou groupe de citoyens (immeuble) est attribué un identifiant RFID installé sur le bac roulant dédié ou sur un badge d’accès aux déchetteries. Lors de la collecte des déchets, les véhicules collecteurs, équipés d’un système de lecture et éventuellement de pesée automatique, enregistrent les quantités de déchets produites (particuliers et entreprises). D’autre part, lors d’un dépôt en déchetterie les usagers sont identifiés par leur badge. Les données recueillies sont transmises à Plastic Omnium Environnement qui centralise l’ensemble de ces informations pour la collectivité locale, permettant ainsi la facturation individuelle en fonction des quantités de déchets générés. Ce mode de tarification est censé encourager le tri et à favoriser la baisse des déchets au niveau global.

Cette application illustre le développement de l’Internet des objets promis par les experts à un grand développement. C’est d’ailleurs l’un des axes stratégiques d’Orange Business Services qui ambitionner de commercialiser 10 millions de cartes SIM d’ici 2015 dans le monde pour des applications MtoM.

Ridha Loukil

Parking - Combiner les capteurs améliore la détection de places libres




Pour diminuer la marge d'erreurs potentielles, les systèmes de détection d'emplacements de parking doivent utiliser simultanément technologies optique et magnétique.

Afin d’améliorer les systèmes de détection en temps réel des places libres dans les parking, une équipe de scientifiques del’université polytechnique de Catalogne (EETAC) propose un système qui combine capteurs optiques et capteurs magnétiques. Le dispositif, qui prend la forme de petits boîtiers (quatre centimètres sur treize), est directement intégré dans le trottoir, au niveau des places de parking. Le capteur optique détecte le changement brusque de luminosité qui se produit lorsqu’un véhicule se gare à cet emplacement. Et pour s’assurer que l’ombre produite provient bien d’un véhicule, le système active alors un second capteur.

Un capteur magnétique effectue une seconde vérification
Celui-ci analyse la légère perturbation du champ magnétique sensée advenir quand une telle manœuvre est effectuée à cet endroit par un conducteur. Deux précautions valant mieux qu’une, selon les responsables du projet. Les deux capteurs sont par ailleurs connectés à un microcontrôleur qui fait procéder des algorithmes pour déterminer si un véhicule est présent ou non, en fonction des données récoltées. Point important : seul le capteur optique est activé en permanence, et il a l’avantage de consommer peu d’énergie. A partir du moment où le véhicule est détecté, un signal est envoyé par RFID à un émetteur/récepteur.

Une consommation moindre en énergie
Ce dernier le transmet à une base de données ou un centre de contrôle en quelques secondes (en utilisant une connexion Wi-Fi ou GPRS). Les services municipaux ou les opérateurs de parking peuvent ainsi recevoir à leur tour l’information, en quasi temps réel. D’autres clients pourraient également être mis au courant, en recevant un message sur leur mobile, par exemple. 
A noter : le système est actuellement testé, et sera à terme mis en place dans un quartier de Barcelone.

Des lampadaires autonomes en énergie : une réalité en Loire-Atlantique

lampadaire Windela autonome en énergie


Tout le monde ne pouvant pas compter sur des  réverbères fonctionnant grâce aux déjections canines pour s'éclairer (voir notrearticle du 7 novembre), certaines communes expérimentent des lampadaires autonomes fonctionnant grâce au vent et/ou au soleil. Une réponse pratique pour éclairer des endroits isolés (arrêt de car en pleine campagne par exemple), là où raccorder des lampadaires au réseau électrique se révèlerait trop onéreux.
A Bouvron (Loire-Atlantique), sept lampadaires fonctionnant grâce à l'énergie du vent, ont été installés il y a plus d'un an. Fournis par Windela, fabricant français qui en lançait alors la production industrielle, chacun est doté d'une petite éolienne qui produit l'électricité nécessaire aux diodes électroluminescentes (LEDs) dont il est équipé. Celle-ci est ensuite stockée dans une batterie située au pied, qui peut assurer cinq nuits d'éclairage. Une mesure prise, selon le maire, pour réaliser des économies d'énergie au niveau de la commune, mais aussi « pour faire un geste pour lutter contre l'effet de serre ».
A quelques kilomètres de là, à Nantes, cinq lampadaires autonomes fournis par Novéa Energies viennent d'être installés à titre expérimental. Chacun est équipé d'un module de production d'énergie solaire (panneau photovoltaïque) et éolienne, afin d'alimenter de puissants LEDs. Pour optimiser la charge des batteries, chaque lampadaire est associé à un détecteur de présence, et est éteint de 21 h à 6 h du matin.  La municipalité de Nantes compte évaluer les économies d'énergie réalisées grâce à ses lampadaires, et le degré de satisfaction des usagers, avant d'envisager de généraliser ce système à l'ensemble de son territoire.

Le Masking Tape débarque en France

Véritable star du dernier salon Créations & savoir-faire, le Masking Tape, ruban adhésif aux multiples couleurs et motifs servant à décorer un intérieur et/ou à customiser des meubles, fait de plus en plus d'adeptes en France. Un succès qui s'explique par sa facilité d'utilisation, pouvant être découpé sans ciseau, collé et décollé sans laisser de trace...

Lovely Tape

Masking Tape, deux mots qui ne vous disent sans doute pas grand chose... Dans le milieu des loisirs créatifs en revanche, ils sont sur toutes les lèvres depuis la dernière édition du salon Créations & Savoir-faire, événement consacré aux loisirs créatifs qui se tenait à Paris jusqu'au 22 novembre. Et pour cause : le Masking Tape - y a été présenté comme le "It produit" de cet automne-hiver.

De quoi s'agit-il ? Tout simplement d'un ruban adhésif aux multiples couleurs et motifs pouvant servir à décorer un intérieur, à customiser un meuble ou n'importe quel accessoire (cadres, pots de fleurs...) ainsi qu'à créer des objets de décoration, des guirlandes par exemple. Un produit aux multiples utilisations qui présente l'avantage d'être économique - comptez environ 3 € pour un rouleau de 10 mètres - et aussi et surtout facile d'utilisation. Pas besoin en effet d'être un pro des travaux manuels pour mettre en œuvre le Masking Tape : il se découpe sans ciseau, se colle et se décolle sans laisser de trace... Bref, un vrai jeu d'enfant ! "Si le résultat obtenu n'est pas convaincant, on peut recommencer à l'infini sans endommager le support", confirme Annie Dixon, fondatrice de la boutique Lovely Tape.

Un savoir faire industriel

Pour en savoir plus sur ce produit, il faut prendre la direction du Japon où il est fabriqué depuis 2006. Une fabrication rendue possible grâce à Ayumi Horiuchi, une passionnée de loisirs créatifs, qui a eu l'idée de frapper à la porte de Kamoi Kakoshi une entreprise familiale spécialisée au départ dans la fabrication de rubans de masquage pour la peinture et l'automobile. Le but de sa démarche ? Inciter l'entreprise à diversifier ses activités en mettant son savoir-faire industriel au service de la fabrication du Masking Tape. Un challenge que Kamoi Kakoshi accepte aussitôt de relever, donnant ainsi naissance à la toute première collection de Masking Tap. Pour les fabriquer, l'entreprise a fait le choix de revenir aux traditions en utilisant du papier de riz, un matériau qui confère au produit transparence et légèreté.

Cantonné au départ à 20 couleurs, les Masking Tape se déclinent aujourd'hui dans de multiples couloris et motifs. Le produit suit même les tendances avec le lancement d'éditions limitées pour Noël ou pour la Saint-Valentin. De quoi stimuler l'imagination fertile des passionnés du "do it yoursel", à l'instar de Nathalie Bernier, fondatrice de la boutique Scraptape.com. "Les rouleaux de Masking Tape sont pour moi des petites bulles de vitamine, les couleurs pétillantes donnent du pep's et l'envie de créer et de décorer sans limite", confie-t-elle.

Folie au Japon et succès grandissant en France

Très vite, le Masking Tape a fait de nombreux adeptes non seulement au Japon, son pays d'origine, mais également aux Etats-Unis et en Australie.
Fraîchement débarqué en France, il commence également à faire beaucoup parler de lui, notamment sur le net et dans le milieu des loisirs créatifs. Résultat : les boutiques spécialisées dans la vente de Masking Tape se multiplient. Parmi elles : Happy Home. Audrey et Alexis, ses fondateurs, expliquent leurs motivations :"nous avons découvert le Masking Tape en parcourant des sites de décoration japonais durant l'été dernier et nous sommes immédiatement tombés sous le charme de ce petit rouleau en papier de riz. Nous avons décidé d'en importer quelques uns et finalement, nous avons ouvert une boutique pour les vendre en France alors qu'ils étaient encore très peu connus : le succès a été immédiat !".

Un succès confirmé par l'équipe du concept store Merci, l'une des premières enseignes à avoir importé le Masking Tape en France. D'après Jean-Luc Colonna, le directeur de la section maison, l'enseigne compte déjà parmi ses clients plus de 10.000 adeptes. "Si le Masking Tape plaît autant c'est parce qu'il vient apporter un nouveau souffle aux loisirs créatifs, loisirs qui suscitent l'intérêt croissant des Français", explique-t-il. Pour compléter son offre, la boutique a d'ailleurs récemment organisé une exposition consacrée au Masking Tape. Un événement auquel a participé Ayumi Horiuchi, l'instigatrice du Masking Tape. Depuis, les petits rouleaux ont désormais leur place réservée dans tous les salons dédiés aux loisirs créatifs. Une présence qui devrait conduire à voir sa diffusion s'élargir et aussi par conséquent, son utilisation encore se répandre.

Merci
Eveil et Jeux
Happy Home
Pulsion Créative

Electree, le bonsaï branché aux “feuilles solaires”



Revoici le bonsaï solaire dans les colonnes de Giz ! Découvert au cours de l’été 2008 puis de retour en mai dernier, ce splendide bonsaï high-tech est désormais accessible puisque produit en série très limitée. Avant une éventuelle production en masse pour en faire diminuer le prix de vente, l’Electree (c’est son nom) s’échange contre la coquette somme de 4 950 euros.

Version contemporaine et high-tech du traditionnel bonsaï, l’Electree troque les traditionnelles feuilles de la plante par une foultitude de panneaux photovoltaïques. On en compte précisément 42 soit une surface totale de 2178 cm2, pour un encombrement d’approximativement 40 cm de hauteur.

Idéal donc pour recharger vos équipements via USB en passant simplement par l’énergie solaire. Notons que l’Electree sera édité à vingt exemplaires seulement mais que chacune des pièces pourra être unique.

En effet, il “est livré en modules aimantés que vous assemblez pour former votre arbre. Cette méthode permet de produire une infinité de formes différentes. Vous pouvez le modeler en fonction de vos envies, mais aussi pour optimiser l’orientation des cellules photovoltaïques et ainsi augmenter son efficacité“, conclut la marque.

Pour vous offrir l’un des 20 Electree du designer Vivien Muller, il suffit de cliquer ici.

vendredi 26 novembre 2010

Lampes basse consommation : attention aux installations électriques !

Dopées par le Grenelle de l'Environnement, les lampes basse consommation remplacent les ampoules à incandescence classiques. Si leurs performances sont incontestables, elles présentent toutefois une caractéristique technique qui peut poser problème. Explication.

Les lampes économiques basse consommation, telles que les fluo compactes, offrent des avantages avérés en comparaison aux lampes à incandescence classiques : meilleures performances, durée de vie plus longue et moins d'échauffement. Cependant, elles présentent une caractéristique technique qui peut poser problème : la valeur du courant d'appel au moment de l'enclenchement d'une lampe. En effet, avec une ampoule à incandescence, ce courant d'entrée peut être jusqu'à 17 fois supérieur au courant nominal indiqué sur les fiches techniques. Avec les lampes fluo compactes, la hauteur du courant d'appel peut être 100 fois supérieure. A cause de ce courant d'appel jusqu'à 100 fois plus élevé à l'enclenchement pendant un temps de quelques millisecondes, les contacts des relais qui commutent l'éclairage « ON/OFF » chauffent et se soudent. Outre les relais, tous les appareils de programmation et d'automatisme du système d'éclairage (minuteries, détecteurs, interrupteurs...) peuvent être abîmés. Conséquence : il devient nécessaire de remplacer ces dispositifs, ce qui engendre des pannes et des coûts importants. Le simple remplacement de l'automatisme à l'identique ne suffit pas car, dans ce cas, il est nécessaire d'installer des automatismes pouvant gérer ces appels de courant.
La réponse d'un industriel

Pour protéger les relais, les lampes basse consommation et pérenniser l'installation de gestion de l'éclairage, Theben, spécialisé dans des solutions de commandes temporisées et commandes d'éclairage, a développé la technologie de commutation au point zéro de l'alternance (ou Zero Crossing). Il s'agit d'assurer un courant proche de zéro au moment de l'enclenchement du contact du relais. Basé sur un logiciel développé par l'industriel, le Zero Crossing va simultanément contrôler la tension, mesurer le temps de commutation des relais et calculer exactement l'instant où la tension croise le point zéro de l'alternance pour commuter. En outre, comme cette commutation « douce » démarre à partir du cycle zéro du sinus, la durée de vie de la charge s'en trouve prolongée.

CE QUE DIT LA LOI

Dans le cadre des engagements du Grenelle Environnement, une convention a été signée entre le Ministère du Développement Durable et différents acteurs de la grande distribution et du bricolage pour le retrait de la vente des ampoules à incandescence et la promotion des lampes basse consommation (2). Depuis le 30 juin 2009 et jusqu'au 31 décembre 2012, les ampoules à incandescence de 100 W à 25 W sont progressivement retirées de la vente pour être remplacées par des lampes basse consommation. Il est indispensable que les installations de gestion des réseaux d'éclairage soient dotées de technologies capables de garantir leur fonctionnement sans dommages ni coûts supplémentaires.

(2) Engagement N° 53 du Grenelle de l'Environnement e t Article 16 du projet de loi de programme relatif à la mise en oeuvre du Grenelle Environnement en application de la Directive européenne « EuP » 2005/32/CE du 6 juillet 2005.

Bubbles

Une bulle vidéo, gonflée à l’hélium. De toutes tailles, formes, couleurs.


 


Les Bulles Vidéos sont simples d’utilisation, moins d’une heure de montage, légères, elles se suspendent et deviennent une véritable animation pour des évènements.
Utilisées en intérieur comme en extérieur, elles sont faciles d’utilisation et permettent une retransmission ’live’ d’un évènement ainsi qu’une lecture de tous les formats vidéo.
Elles peuvent comprendre, un écran, deux écrans voir trois écrans, puisque produites en fonction des besoins. De toutes les couleurs ou imprimées avec un logo, elles sont paramétrables à souhait.
Evénements sportifs, institutionnels ou musicaux mais aussi foires, scénographies, congrès, les applications sont nombreuses.
Julien Benais et Bubbles Fly, jeune société Parisienne, proposant des bulles Vidéos à la location pour tout type d’événements !

Plus d’infos ? www.bubblesfly.com

Henkel lance le premier distributeur de lessive en hypermarchés

Eco distributeur le chat


L’industriel allemand, spécialisé dans les produits d’hygiène et d’entretien, inaugure cette semaine les premiers distributeurs automatique de lessive en grandes surfaces. Le concept, développé en collaboration avec la start-up Eco2Distrib, permet de réduire les consommations emballages et les dépenses des consommateurs…
C’est comme une fontaine à eau, mais avec de la lessive. Voilà, en quelques mots le résumé du concept inédit de « L’Eco-distributeur Le Chat », lancé cette semaine par le groupe allemand Henkel dans les grandes surfaces françaises. 

« Ce distributeur de lessive en self-service est une première européenne », se félicite Yvan Bonneton, le directeur marketing détergents d’Henkel France. Il permet au consommateur de réutiliser et remplir plusieurs fois leur bidon de lessive. Et donc de limiter l’utilisation des emballages. « Cela représente une réduction annuelle de 83 % du volume des emballages plastiques à traiter ou à recycler et 10 % d’émissions de CO2 en moins », souligne Yvan Bonneton. Selon lui, l’utilisation de l’éco-distributeur est aussi une source d’économie pour le consommateur. « Au total, après l’achat unique d’un bidon vide à 50 centimes d’euros, le client économise ensuite 10 % sur le prix de sa lessive à chaque remplissage », insiste-t-il. En revanche, Henkel assure ne pas profiter de cette diminution des emballages dans son process. « Nous vendons le flacon vide à un prix inférieur à celui qu’il nous coûte », ajoute le directeur du marketing sans donner de chiffre.    

DÉVELOPPÉ ET ASSEMBLÉ EN FRANCE

Le concept, breveté et imaginé en collaboration avec la start-up avignonaise Eco2Distrib, a nécessité 18 mois de développement et six mois de tests en magasin pour valider les aspects techniques. « Les premiers essais ont été réalisés sur des distributeurs à vin », se rappelle Xavier Masselin, directeur d’Eco2Distrib. Puis le projet a bénéficié du soutien de l’Ademe, d’Oséo et de la région Paca. Les machines qui contiennent 2 cuves de 60 litres (une pour la lessive et une pour l’adoucissant) sont assemblées chez un sous-traitant près de Dreux. Tandis que la lessive provient directement de l’usine Henkel, située à Nemours, près de Fontainebleau. « Nous avons privilégié le plus de composants français et européens dans la machine. En revanche, aucune chance de trouver des éléments électroniques en Europe. Nous nous sommes adressés à Israël », explique Xavier Masselin.  

Disponible d’abord dans une dizaine d’hypermarchés français, chez les enseignes Cora et Auchan, l’Eco-distributeur Le Chat devrait généraliser d’ici la fin du premier trimestre 2011 à 250 autres magasins. « Nous sommes en train de signer avec une très grosse chaîne d’hypermarchés », confie Yvan Bonneton. Selon nos informations, il pourrait s’agir de Carrefour.

Si ce nouveau concept a le mérite d’être « une innovation pas bidon », comme le souligne Henkel, le groupe allemand se garde pour l’heure de tout pronostic commercial. « Les consommateurs vont devoir changer leurs habitudes. Et cela prend toujours du temps », reconnaît Yvan Bonneton. 

Sapphire Energy : un carburant algal dans 18 mois ?




SAN FRANCISCO – (Etats-Unis) – 24/11/2010- 3B Conseils – A en croire le vice-président de Sapphire Energy, Mike Mendez, dans une récente interview, l’heure du test grandeur nature approche pour Sapphire Energy.
Je rappelle que cette compagnie, dont j’ai déjà longuement parlé, espère produire du carburant algal à partir d’algues génétiquement modifiées, cultivées en bassins ouverts, et ceci à un prix économiquement attrayant, contrairement à la plupart de ses concurrents.
Cela devrait donc être bientôt prouvé, puisque la construction d’une installation de 100 acres (40 ha) au Nouveau-Mexique, devrait être achevée d’ici 18 mois (mi-2012 donc ! ). Ce sera l’occasion de vérifier si la technologie originale de Sapphire Energy, qui consiste à ajouter des micro-organismes cannibales à des algues génétiquement modifiées, accélère de façon significative le processus habituel de croissance et de transformation des algues en carburant. Ce premier étang-test prévu par Sapphire ne sera pas optimisé pour la production commerciale, mais permettra de tester les promesses et les limites de l’innovation.
Le caractère novateur des produits proposés par Sapphire Energy et sa maîtrise des organismes génétiquement modifiés dans le processus de production ont toujours placé la compagnie en tête des entreprises américaines agissant dans le domaine des biocarburants algaux… avec une bonne longueur d’avance sur ses concurrents, Solazyme ou Solix Biofuels par exemple.On verra donc sous peu si tout cela est justifié ou si ça n’était que bluff et approximations, comme certains le prétendent.
Pour l’heure, les conditions du marché des carburants sont à nouveau favorables aux biocarburants, puisque les prix du pétrole sont à nouveau à la hausse et que le gouvernement américain maintient son objectif de produire 36 milliards de gallons de biocarburant d’ici 2022. La future ferme de Sapphire Energy au Nouveau-Mexique sera composée de trois sites de 100 acres (40 hectares) composés chacun de dix bassins de 10 acres (4 ha). Le premier servira de banc d’essai pour le second, et le second servira de banc d’essai pour le troisième. C’est sur le troisième site que Sapphire espère être en mesure d’améliorer ses processus de production commerciale à grande échelle. Ces superficies cumulées de 120 hectares de bassin au Nouveau-Mexique seront capables de générer un million de gallons (plus de 3,7 millions de litres) de carburant par an. La croissance des algues en bassins ouverts pourrait être assez semblable à celle du riz, mais cette culture en bassin ouvert d’algues comportant des modifications génétiques et un micro-organisme cannibale assez semblable à ceux à l’œuvre dans le processus du retraitement des eaux usées, pose de nombreux problèmes en termes de contaminations écologiques. Solix et Solazyme – qui cultivent leurs algues en containers fermés – ne manquent jamais de souligner ce point. Mais Sapphire Energy qui a commencé a joué les « apprentis sorciers » ne compte pas s’arrêter en chemin.
Pour toutes ces raisons, contrairement aux autres compagnies, Sapphire Energy ne pourra pas revendre les produits dérivés des protéines (« modifiées ») tirés du traitement habituel des algues sur le marché alimentaire ou sur celui des cosmétiques. Sapphire compte réutiliser ses protéines comme nutriments pour ses propres algues. On est cannibale ou on ne l’est pas ! En clair : Sapphire Energy n’a pas d’autres débouchés commerciaux que celui de se consacrer exclusivement à la production d’algo-carburant ! Et il se trouve que le Ministère de la Défense américain, avec ses besoins accrus en carburant « indépendant » de tous troubles ou fluctuations internationales pour les armées de l’air, de terre et navale, fournit l’argument de la nécessité stratégique à un producteur tout à fait décidé à en faire son client n°1… et peut-être même, selon certains – mais j’en doute – son client exclusif !
Article : Francis ROUSSEAU

Solaire la Nokero N200 light bulb



http://www.youtube.com/watch?v=3ewwVL5-hf4&feature=player_embedded

Une ampoule solaire, étanche et revendiquant un style unique (et pas vilain) ? Voici la nouvelle Nokero N200 light bulb laquelle revendique une autonomie allant de 2,5 h à 6 h et désormais commercialisée.

Cette ampoule solaire à LED Nokero N200 light bulb est en réalité alimentée par une petite batterie NiMH.

Il s’agit plus concrètement de l’évolution de la précédente N100 light bulb qui offre finalement 60 % de luminosité supplémentaire pour une durée de vie trois fois plus importante.

Tout aussi robuste et étanche que la N100, cette N200 est commercialisée 20 dollars et se destine sur un plan commercial aux pays en voie de développement.

Nul doute que diverses ONG, organismes gouvernementaux ou états devraient en acheter en gros avant de les distribuer gratuitement ou de les revendre à plus bas prix.

Neonurture : des voitures mortes pour faire vivre des bébés



Chaque année, des centaines de bébés dans le monde meurent quelques mois seulement après leur naissance. Dans les pays en voie de développement, non seulement il y a un accès limité aux soins mais les équipements manquent également à l’image d’incubateurs haute technologie. Une équipe de scientifiques et chercheurs entend proposer une solution alternative à travers une couveuse construite à partir d’anciennes pièces de voitures.

La conception de cette couveuse repose sur les concepts et les prototypes développés par des volontaires du corps professoral et des étudiants au MIT, Rhode Island School of Design, Université de Stanford, Université de l’Arizona et autres.

Baptisé Neonurture, ce concept entend donc s’imposer comme une couveuse alternative à destination des pays en voie de développement. “Notre objectif consiste à terme à développer un incubateur pour ces régions du monde. Faute d’équipements high-tech, nous tablons sur d’anciennes pièces automobiles pour sa construction“, avance Design That Matters, l’équipe en charge du projet global.

En résumé le prototype Neonurture est produit à partir de roues, phares, filtres à air, cardan, compteur, filtres, batteries, ventilateur, éléments de portières, vitres, etc, etc. Précisons que certains éléments sont aussi empruntés au monde des deux roues.

Les géniteurs du projet expliquent que même dans les coins les plus reculés du monde, quatre roues et deux roues sont les équipements high-tech les plus répandus. Et donc susceptibles de fournir les pièces pour produire ce type de couveuse. Pourquoi pas.

Des économètres pour sensibiliser les habitants de Cognac aux économies d'énergie

Compteur d'energie ou econometre ou wattmetre


Nous avons vu dans un article du 6 octobre que  Besançon, soucieuse de sensibiliser ses habitants à leur propre consommation d'énergie et au gaspillage souvent involontaire qui en résultait, mettait à leur disposition des caméras thermiques et des wattmètres. La communauté de commune de Cognac reprend partiellement cette idée en proposant à ses administrés des économètres, appareils qui déterminent la consommation d'électricité d'un équipement et le coût de son fonctionnement, et leur permettre de s'engager dans des économies d'énergie.
Afin de sensibiliser les habitants des communes qui la composent, la communauté en a acheté 20. Ce petit appareil se branche tout simplement entre la prise électrique murale et la fiche d'alimentation de l'équipement, dont il donne la consommation d'électricité et le coût qu'elle engendre. Chacun pourra sur simple demande disposer pendant sept jours d'un appareil pour tester ses équipements électroménagers et ses installations sur la durée. L'économètre est accompagné d'une fiche de synthèse qui fournit des points de comparaison avec des appareils de même type performants, information capitale, ainsi que de conseils pour réaliser des économies d'énergie.
La vice-présidente chargée de l'environnement à la communauté de communes assure :
Comme il garde en mémoire toutes les données, le total des consommations et du prix de revient est facile à connaître: il suffit de les lire sur l'appareil.
Celle-ci estime que cette action, bien que « modeste » et « peu coûteuse » (de tels appareils ne sont pas très onéreux), peut à terme apporter « des effets bénéfiques » importants. En tout cas, pour s'engager dans une démarche d'économies d'énergie, il faut avant tout prendre conscience de sa propre consommation et particulièrement celle des postes les plus gourmands (réfrigérateurs, congélateurs…), mais aussi de la multitude de veilles qui peuvent exister dans un logement. A chacun ensuite de déterminer, en comparant avec la consommation d'appareils performants, si cela vaut la peine de changer d'équipement, ou s'il faut surtout changer de comportement.
De telles actions de prise de conscience, sans pour autant culpabiliser les consommateurs, ne peuvent effectivement qu'engendrer des comportements plus économes et permettre à l'utilisateur de calculer ce qu'il peut gagner réellement à changer, peut-être prématurément parfois, d'appareil (voir notre article du 15 novembre sur les sèche-linge).
Chez Eco CO2, nous nous félicitons de ce type d'initiative. Et nous conseillons aux utilisateurs de ce type d'appareil d'utiliser notre widget « Combien consomme cet appareil électrique », c'est le complément idéal !