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mardi 12 octobre 2010

Il n’est pas possible d’ignorer les marchés hors de nos frontières

Avec l’acquisition cet été de CTE Nordtest, ex-filiale d’Areva spécialisée dans le contrôle non destructif des installations nucléaires, le bureau de contrôle s’est renforcé sur le marché de l’atome.
 
Quelle stratégie sous-tend l’acquisition de CTE Nordtest ? 
Nous poursuivons un quadruple objectif. Premièrement, nous renforçons notre branche « projets industriels » qui atteint 25 millions d’euros de chiffre d’affaires, dont 10 millions apportés par Nordtest. Deuxièmement, nous poursuivons notre développement dans le nucléaire. Notre chiffre d’affaires dans l’atome est passé de 4 à 15 millions d’euros en six ans, de façon uniquement organique. Le troisième objectif est de devenir un partenaire significatif d’Areva. En acquérant CTE Nordtest, nous avons conservé des contrats avec Areva. Quatrièmement, nous devenons acteur du contrôle non destructif (CND), domaine dans lequel nous n’étions pas présents. 
 
Sur quels donneurs d’ordres repose votre activité ?
Notre principal partenaire est aujourd’hui EDF. Nous travaillons avec le CEA qui a beaucoup d’installations nucléaires, avec l’IRSN et nous sommes également très présents auprès de l’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) qui va prendre une place de plus en plus importante dans les années à venir. Quant à Areva, il faut que nous accroissions nos échanges avec eux. Enfin, nous regardons bien évidement de près les acteurs à venir comme Total et GDF Suez
 
Vous entrez sur le marché du contrôle non destructif (CND) nucléaire, qui est déjà très concurrentiel… 
Le CND est un milieu très concurrentiel… mais les acteurs sont moins nombreux dans le nucléaire. En effet, comme dans tous ce qui se fait dans le nucléaire en France, il y a énormément de barrières d’entrées, liées aux exigences de qualités et aux nombreuses habilitations nécessaires. Ca limite considérablement le nombre d’intervenants. Hors nucléaire, le CND est un secteur assez éclaté en France avec beaucoup de petites entreprises. Il est donc extrêmement concurrentiel bien que le marché ait de bonnes perspectives.
 
CTE Nordtest est présent exclusivement en France. Concentrerez-vous votre activité dans l’Hexagone ? 
La stratégie nucléaire s’inscrit aussi à l’international. Quand nous observons les marchés mondiaux, nous ne pouvons pas ne pas nous y intéresser. Rien qu’en Europe, 200 milliards d’euros d’investissements sont prévus. Il n’est pas possible d’ignorer les marchés hors de nos frontières. Toutefois, la réalité est, qu’aujourd’hui, nous ne travaillons qu’en France. 
 
Comment sort-on de ses frontières ? 
Dans le nucléaire comme ailleurs, la stratégie consiste à monter dans les valises des champions français comme EDF, Areva et Alstom… Nos quelques développements à l’international se sont faits à travers nos donneurs d’ordres. Mais, nous réfléchissons toutefois à des implantations propres dans d’autres pays, du moins en Europe, d’ici 2 à 3 ans.