Solutions au développement des entreprises du Nord-Pas de Calais

Plus de 50 projets ont associé des savoir-faire d'entreprises pour concevoir et développer des produits et process nouveaux...
Pourquoi pas vous ?

Venez à la rencontre des partenaires avec lesquels vous pourrez construire vos projets.


www.cap-action.fr

jeudi 14 octobre 2010

CAP AU NORD POUR LES SERIOUS GAMES

Ludomedic de CCCP avait été primé lors de l'édition 2009



Le Pôle Images lance officiellement son second appel à projets Serious Games 2010. L’objectif est de soutenir le développement et la production d'œuvres réalisées par des TPE et PME innovantes locales.


Avec 8 sociétés labellisées dans le cadre du Plan de Relances d'État de 2009, la région Nord-Pas de Calais veut s’affirmée comme un des bastions de l’économie numérique. C’est donc pour prolonger cette initiative qu’un fonds régional dédié à la structuration du Serious Game avait soutenu près de 10 projets en 2009. A l’instar de la plateforme médicale baptisée Ludomedic, créée par la société valenciennoise CCCP en partenariat avec les CHR de la région. Ce Serious Game permet aux enfants hospitalisés de comprendre l’ensemble du parcours de soin en jouant. 


Fort de ce succès, le Pôle Images, pôle d’excellence dédié aux industries de l’image basé à Tourcoing (59), a donc décidé de renouveler l’opération. Il vient de lancer officiellement son second appel à projets, Serious Games 2010. Le dispositif de cette année soutiendra une dizaine de lauréats, TPE et PME, qui se partageront la dotation de 500 000 €. 


Les entreprises candidates pourront également profiter d’un accompagnement personnalisé pour préparer au mieux leur dossier et maximiser ainsi leurs chances de réussite. Elles sont donc invitées à prendre contact au plus tôt avec l’équipe dédiée, afin de déposer leurs dossiers avant le 15 novembre 2010. 


L’accent mis sur santé et commerce 
Dans le cadre du partenariat du Pôle Images avec les pôles de compétitivité Eurasanté et PICOM, une attention spéciale sera portée aux projets innovants construits autour de la Santé ou du Commerce. Sont également éligibles sans exclusive toutes les PME innovantes de moins de 250 salariés dont les projets présentent un intérêt culturel, social, sanitaire ou économique conséquent et qui feront montre de logiques de partenariats avec des sociétés privées ou institutions publiques installées dans la région Nord-Pas de Calais. 


Les lauréat seront connus le 25 novembre prochain à l’occasion d’une demi-journée événement, baptisée Jouons Sérieusement. Avec à l’affiche : bilan concret de l’appel à projets 2009 ; mise à disposition des projets jouables dans un espace showroom aménagé et conférences thématiques. 


Jean-François Prevéraud


Pour en savoir plus : http://www.pole-images-nordpasdecalais.com

VOITURE ÉLECTRIQUE : LA RECHARGE AUTOMATIQUE MAINS LIBRES

Sur le Mondial de l’automobile, Modulowatt présente son projet de borne de recharge pour voitures électriques en auto-partage. Un concept qu’il entend développer avec des partenaires comme l’Inria et Valeo.


Pour envahir les routes, la voiture électrique aura besoin d’une infrastructure de recharge. Mais à quoi ressemblera-t-elle ? Modulowatt imagine l’avenir de la voiture électrique en auto-partage dans les villes. Sur le Mondial de l’automobile, cette société a présenté son projet de recharge automatique sans câble.


Un bras se déplie
Modulowatt veut développer une borne de recharge munie d’un bras qui se déplie. Le principe : la borne et la voiture sont munis de capteurs pour se reconnaître. Quand la voiture arrive, le bras de recharge se déploie et se branche automatiquement à l’avant de la voiture.


Cinq voitures en série
Mais le projet ne s’arrête pas là. Les voitures seraient équipées d’un second système d’accrochage à l’arrière. Le principe ? Accrocher jusqu’à 5 voitures les unes derrière les autres. Une seule borne pourrait ainsi recharger 5 voitures en série. Si l’une d’entre elle s’en va, les autres avanceraient toutes seules, automatiquement, pour se remettre en position de charge. Modulowatt cherche désormais à développer son concept d’ici à 2012.


Thomas Blosseville


La voiture se connecte toute seule à la borne.

L’ÉLECTRICITÉ DE L’AIR, NOUVELLE SOURCE D’ÉNERGIE ?

Capter l'électricité ambiante !



Des chercheurs américains veulent capter l’électricité présente dans l’air. Le but : alimenter en énergie les bâtiments et voitures électriques.

Capter l’électricité de l’air comme les panneaux solaires captent la lumière du soleil. C’est l’objectif de chercheurs aux Etats-Unis, selon une publication de l’Association américaine de chimie. Leur idée est de transmettre cette électricité vers les logements et les batteries des voitures.


Forte humidité


Dans leurs expériences, ils ont utilisé des particules de silice et de phosphate d’aluminium. Leur constat : la silice se charge négativement en présence d’une forte humidité et le phosphate d’aluminium positivement. L’eau de l’atmosphère accumulerait donc les charges électriques et les transfèrerait aux particules. Ils ont appelé ''hygroélectricité'' ce phénomène.


Inventer des collecteurs


Les chercheurs veulent désormais inventer des collecteurs pour capter l’hygroélectricité. Ils imaginent les placer sur les toits. Ces collecteurs seraient d’autant plus efficaces que le taux d’humidité est élevé, comme dans les zones tropicales. Mais la route est encore longue. Pour l’instant, les scientifiques testent la capacité de divers métaux à capter l’hygroélectricité.


Thomas Blosseville

L'ANTHROPOLOGIE AU SERVICE DE LA R&D CHEZ INTEL

Que seront les produits électroniques de demain ? Quels objets séduiront les consommateurs ? Pour tenter de répondre à ces questions, Intel dispose d’un groupe de recherche, mené par une anthropologue, pour étudier les rapports qu’entretiennent les personnes avec leurs objets.

Quelle place ont l’ordinateur ou le téléviseur dans le quotidien des utilisateurs ? Comment sont-ils utilisés, quelle importance leur est accordée ? Pour atteindre sa cible, tout nouveau produit devra se frayer un chemin à travers de nombreux autres objets déjà installés. « Il va falloir convaincre l’utilisateur de débrancher l’un des objets qu’il possède déjà », résume Genevieve Bell, anthropologue spécialisée sur les nouvelles technologies et chercheur chez Intel. Loin des intérieurs aseptisés montrés dans les publicités, les foyers regorgent déjà de nombreux objets électroniques. Un nouvel appareil ne sera adopté que s’il s’y intègre et suscite un réel intérêt. Aussi bien conçus qu’ils puissent êtres, certains n’échappent pas à l’échec commercial, car l’usage théorique, prévu par les ingénieurs, est trop éloigné du contexte réel de son utilisation.  


Comprendre les besoins et l'utilisation 


C’est pourquoi, en juin dernier, Intel a ouvert un nouveau laboratoire de recherche et développement, nommé ''intéraction et expérience''. Il est dirigé par Genevieve Bell, qui avait rejoint l’entreprise en 1998. Elle y mène un réel travail d’anthropologie : en se plongeant dans les foyers, elle étudie les rapports qu’entretiennent les gens avec leurs objets. Un moyen de détecter quand certaines évolutions vont à l’encontre des désirs des usagers : « Les gens ne veulent pas changer leur télévision en ordinateur », prévient-elle. « Les mots utilisés pour parler du téléviseur et de l’ordinateur sont très différents. Les gens aiment leur téléviseur ! Et l’une des raisons principales est sa simplicité ». Ainsi, lui ajouter de nouveaux usages au prix d’une complexification de son utilisation n’est pas la meilleure façon de faire évoluer le produit, selon l’anthropologue. Elle illustre son propos en décrivant la consternation des téléspectateurs face à un écran leur annonçant pour la première fois la mise à jour nécessaire de drivers, ou pire, un crash.  


Pour appliquer ses analyses, Genevieve Bell travaille avec une équipe d’ingénieurs. Sa démarche n’est pas de trouver des idées de nouveaux objets : « Il faut se demander pourquoi les gens aiment ceux qu’ils ont déjà, et comment nous pouvons les améliorer ». Et penser des objets proches des usages réels. Un vrai défi : « Il est plus difficile de faire simple que compliqué ! ».


Antoine Cappelle

A Marquette-lez-Lille, Veolia va reconstruire la plus grande station d'épuration du Nord de la France

A Marquette-lez-Lille, Veolia va reconstruire la plus grande station d'épuration du Nord de la France



Veolia Eau, filiale de Veolia Environnement, a annoncé ce mercredi avoir remporté un contrat pour reconstruire la plus importante station d'épuration du Nord de la France, à Marquette-lez-Lille. Un contrat lui apportant un chiffre d'affaires cumulé de quelque 103 millions d'euros sur plusieurs années.


« Lille Métropole Communauté Urbaine a confié à Veolia Eau le marché portant sur la reconstruction de la station d'épuration de Marquette-lez-Lille, la plus importante usine de dépollution des eaux usées du Nord de la France », indique Veolia dans un communiqué.


Débutant mi-octobre et conduits par un groupement d'entreprises mené par OTV France Nord, filiale de Veolia Eau, les travaux doivent durer « un peu plus de 4 ans » et générer un chiffre d'affaires cumulé de 75 millions d'euros pour Veolia.


Dès le 1er janvier 2011


L'exploitation de la station commencera pendant les travaux, dès le 1er janvier 2011. « Elle sera assurée par Veolia Eau pendant près de 6 ans et générera un chiffre d'affaires cumulé estimé à 28 millions d'euros », indique le communiqué.


« D'une capacité de traitement de 620.000 équivalents habitants, la future installation disposera de deux filières distinctes, traitant séparément les eaux usées avec un débit de 2,8 m3/s et les eaux pluviales à un débit de 5,3 m3/s. »


avec AFP.

Norcod, le code à barres qui libère la mobilité des entreprises

Norcod, le code à barres qui libère la mobilité des entreprises


Spécialiste du code à barres depuis plus de dix ans, Norcod à Roncq, près de Tourcoing, équipe et accompagne notamment tous les grands noms de la distribution. Et poursuit son développement au service des magasins du futur. 


Le code à barres existe déjà depuis près de trente ans. Et malgré l'émergence des puces RFID (Radio frequency identification), les étiquettes avec petites bandes noires lues électroniquement restent le système le plus sûr et le plus économique pour gérer des stocks, pratiquer l'étiquetage électronique, assurer le suivi des produits, etc.


En 1999, c'est tout naturellement dans notre région, le berceau de la grande distribution, que Stefano Friscia décide d'implanter sa société Norcod.


Au départ à deux, aujourd'hui à 23, avec une croissance annuelle de 30 % (7,1 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2009), Norcod s'est forgé en dix ans une image de leader dans le domaine de l'identification automatique par code à barres.


Via son portable


Partenaire exclusif du géant mondial Motorola, Norcod travaille aujourd'hui avec plus de 500 clients, dont la plupart des grandes enseignes de la distribution et de l'industrie. « Nous vendons et assurons la maintenance de matériel de lecture, impression et transmission de données, tout ce qui permet la traçabilité des articles ou des objets en entrepôt ou magasin », explique Hélène Descamps, responsable marketing-communication de Norcod.


À l'heure de la dématérialisation de l'information, l'entreprise roncquoise travaille aussi sur l'identification des codes-barres via les téléphones portables, le self scanning (qui permet aux clients de gagner du temps en faisant leurs courses), ou les systèmes de fidélisation dématérialisés.


« Un nouveau marché est également celui de la santé, de l'industrie pharmaceutique et du monde hospitalier. Bientôt, nous proposerons des bracelets d'identification avec codes-barres, qui permettront de suivre tout le dossier médical d'un patient lors de son séjour en hôpital. » Norcod, qui vient d'ouvrir un bureau commercial à Lyon, est également soucieux d'accompagner ses clients à l'export. La société, qui équipe entre autres tous les magasins et entrepôts de Kiabi, ouvrira avant la fin de l'année une agence en Espagne, en 2011 en Italie. •


PAR JEAN-MARC PETIT

LA PREMIÈRE PLACE DE MARCHÉ DU DESIGN EN LIGNE

La première place de marché du design en ligne



Vous souhaitez faire appel à un designer, mais ne savez, ni comment procéder, ni à qui vous adresser? Vous n’avez jamais rédigé d’appel d’offres? Ou alors, vous êtes designers et voulez montrer vos talents? Withdesigners.com a la solution.


Le design est une plus-value quantifiable à l’instar de la communication ou du marketing. Cependant, du côté des designers, la gestion du démarchage commercial est souvent malaisée. Quant aux entreprises, et particulièrement les PME, elles sont souvent perdues devant la jungle des designers et l’apparente complexité des appels d’offre et du bon choix. En lançant Withdesigners.com, l’objectif d’Alexandre Reille, ex graphiste et design manager pour Salomon et chef de studio pour Oxbow, est de faciliter la transparence du marché du design et de permettre aux entreprises et aux designers d’entrer en contact avec leurs clients, directement, rapidement et à moindre coût grâce à un outil innovant.

La particularité de cette place de marché du design en ligne,  réside également dans la découverte et la mise en avant de talents: qu’ils soient professionnels expérimentés ou jeunes designers prometteurs, le site leur offre la possibilité de se faire connaître.

Alors, Withdesigners , comment ça marche? Deux prestations sont possibles :

Premièrement, la possibilité -gratuite-, de poster rapidement et gratuitement son appel d’offres sur le site, et de déterminer ensuite  la meilleure proposition en comparant directement les devis des designers.
Deuxièmement: l’accompagnement, avant et pendant le projet (rédaction de l’appel d’offres, recherche ciblée des meilleurs prestataires, présélection de 3 designers les mieux adaptés). Coût de l’opération: 15% du montant (projet minimum 5000 €).

Withdesigners offre également son aide aux designers et une visibilité indispensable au développement de leur réseau. Ceux-ci peuvent poster gratuitement en ligne leur portfolio et être directement contactés par des clients potentiels. Ou encore s’abonner et  postuler aux appels d’offres en envoyant simplement un devis accompagné de leurs références et projets déjà réalisés. Au total, plus de 100 designers figurent dans l’écurie du site, dont Laurent Corio, Lapin, Frédéric Gaunet, François Clerc, Davidetclaire, Fred Rieffel, Ariane Epstein, Keflione,  Julien Bergignat, Pierre Duthoit , Jean-Michel Policar, A+A Cooren, Jérôme Castro,  Roland Wimbush, Jean Couvreur, Vaulot & Dyèvre... A découvrir ici


Isabelle Musnik

IKEA IMAGINE LA PUBLICITÉ DE DEMAIN

Vous avez sans doute déjà rêvé de cliquer sur votre écran pour obtenir la même montre ou la même robe que votre star de cinéma préférée? C'est maintenant possible. Comme souvent, Ikea a un temps d’avance en matière de communication. L’heure de l’anti réclame absolue est là.


Trop bruyante et sans saveur, la réclame a rapidement été remplacée par ce que l’on a appelé la Publicité Moderne. Place à un monde conversationnel où le consommateur ne subit plus la loi des multinationales, il peut désormais imposer sa voix. Les réseaux sociaux sont devenus des armes d’expression que les marques ne peuvent plus ignorer. Jamais à l’abri d’un bad buzz, les annonceurs investissent alors massivement (n’importe comment?) en community management pour stabiliser leur image.


Notre dimension publicitaire actuelle peut ainsi être représentée par un terrain miné où consommateurs et annonceurs s’affrontent à armes égales. On pourrait s’arrêter là et se satisfaire de cette situation de parité, mais malgré l’équilibre tangible établi, le conflit est plus que jamais permanent. La consommation doit (re)devenir un plaisir, pas un sport de combat. 


http://www.youtube.com/watch?v=s_LIai0MAbE&feature=player_embedded



Ikea va donc plus loin et dépose les armes avec une campagne visionnaire qui fera assurément émerger une forte tendance chez les marques. En surfant sur les basiques du Brand Content, la marque suédoise offre un vidéo-clip étonnant. Tout d’abord la vidéo n’est absolument pas brandée, aucun moyen d’imaginer, par conséquent,  qu’un annonceur se cache derrière le support. La musique commence, et seules les paroles décalées laissent envisager qu’il ne s’agit pas d’un clip "tout à fait comme les autres" : “You'll Always Find Me In The Kitchen At Parties” (“dans les soirées, vous me trouverez toujours dans la cuisine”). Malgré tout, on ne se sent pas agressé et le concept de cheval de Troie (cheval de bataille de nombreux annonceurs) est invisible, si bien que l’on écoute avec plaisir les quelques minutes de musique. Aucun gros plan trop suggestif  n’est à souligner, le consommateur vient pourtant de visionner des dizaines de produits Ikea. Bienvenue sur le champ publicitaire le plus prometteur pour l'avenir.

En utilisant simplement les intégrations de liens "on video" de YouTube, les marques peuvent proposer un contenu avec une véritable valeur ajoutée tout en laissant la possibilité de découvrir des biens de consommation. Ici, Ikea vous permet de cliquer sur les objets qui vous intéressent sans hameçons trop voyants.

Vous avez sans doute déjà rêvé de cliquer sur votre écran pour obtenir la même montre ou la même robe que votre star de cinéma préférée, c'est maintenant possible. Quand l'idée s'étendra au-delà d'un simple micro-contenu pour se développer sur des programmes longs (séries ou films) alors le consommateur découvrira la vraie signification du mot "choix" et oubliera celle "d'agression". Après avoir subi la réclame et tenté de dialoguer grâce au 2.0, le consommateur sera enfin bientôt Roi…

 
Alexandre Ribichesu / Planneur Stratégique