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mercredi 20 octobre 2010

Luminaire en lévitation par Crealev

Nous avons tous en mémoire les gadgets jouant avec le principe de lévitation en utilisant un système d’aimants pour faire léviter une boule, ou autre…
Mais ici, la société hollandaise Crealev va plus loin et propose de véritables créations originales, type luminaires ou sculptures…

Véritablement bluffant le rendu est très intéressant, voir intrigant non ? que dire de plus…


Luminaire en lévitation par Crealev

Luminaire en lévitation par Crealev

Luminaire en lévitation par Crealev

Luminaire en lévitation par Crealev

Une idée lumineuse pour désinfecter votre smartphone



Que vous le vouliez ou non, votre smartphone collecte les germes. Dans la vie quotidienne, tous les objets que vous touchez sont plus ou moins recouverts de germes en tous genres: rampe d’escalier, boutons des ascenseurs, poignées des portes des bâtiments publics… Et donc, nombre d’entre eux atterrissent finalement sur votre téléphone et sur son écran notamment. La société VioSignal s’est penchée sur le problème et propose une solution séduisante.

Elle a mis au point un appareil pour désinfecter votre smartphone grâce aux UV. Deux lampes à ultra violet alimentées simplement par trois piles AAA sont utilisées à cet effet. Il suffit alors de plonger votre smarphone dans le tube contenant ces lampes. Les UV ont pour conséquence la mutation de l’ADN des bactéries, des virus et des germes qui ne peuvent alors plus se multiplier.

Cet appareil sera disponible dans le courant du mois pour $50.

Des LEDs pour une peau lumineuse



En quelques années, elles se sont invitées partout où nous allons avec un objectif principal : remplacer nos ampoules à incandescence : ce sont les LEDs .

Elles parcourent les tableaux d’affichage,éclairent notre route en voiture, s’invitent jusque dans nos cuisines et nos téléviseurs… Et bientôt même directement sous notre peau.Pas étonnant que le marché de la LED soit en plein essor, elle offre aujourd’hui le meilleur rapport entre prix, fiabilité, luminosité et compacité, on peut en user et en abuser à moindres couts dans tous les domaines imaginables, et les industriels l’ont bien compris .

Ce qui risque de changer dans les années à venir se situe dans la forme que prendront les LEDs et leur capacité à s’intégrer dans un milieu qui n’était jusqu’ici pas envisagé : le corps humain.

Comme l’a bien mis en évidence John Rogers de l’Université de L’Illinois, les LEDs actuelles sont fragiles, en ce sens qu’il n’est pas possible de les plier sous peine de les briser, impossible de leur donner une forme particulière.

Son invention libère ainsi les diodes de toute limite en proposant une solution flexible et étanche.

John et son équipe ont pris le pari de greffer quelques minuscules LEDs ( plus petites que la pointe d’un stylo ) sur un support électronique souple et flexible, résultat : l’ensemble peut être étiré et tordu à 720 degrés sans subir le moindre dommage ni altérer le bon fonctionnement des diodes.

Le tout a également été rendu étanche et est capable de supporter l’intégration dans de la matière organique vivante, une expérience de greffe du procédé sous la peau d’une souris ayant été concluante.

En scientifique, John Rogers s’intéresse aux applications possibles chez les humains, et entrevoit déjà des avancées médicales en appliquant des DEL sur les gants des chirurgiens leur permettant un meilleur éclairage de leur zone d’intervention.

On peut déjà envisager quelques applications bien plus folles, comme du Tatouage lumineux pour se donner un look Cyber Punk façon Blade Runner ou R2 D2, un vrai faux générateur ARK sur le torse façon Iron Man , un troisième oeil pour nous éclairer la nuit , une balise lumineuse pour nos animaux de compagnie… Et puis quelqu’un pensera certainement rapidement à en greffer sur des préservatifs …

Et vous ? Quelle folle application cela vous inspire-t-il ?

Un studio photo qui ne manque pas d’air



L’inventeur de ce studio photo gonflable en avait tellement marre de l’envolée des prix de location pour les studios de photo à New Yorkqu’il a finit par construire le sien.

Aujourd’hui il propose son studio gonflable à le vente pour 500$. Fabriqué en plastique, son studio gonflable est disponible en trois tailles, jusqu’à 6 x 3,6 x 3,6 m et ne pèse que 18 kg, ce qui le rend assez facilement transportable à l’arrière d’une voiture. La boite qui le contient mesure 0,6 x 0,6 x 1,2m. La notice ne manque pas d’humour, recommandant de ne laisser personne à l’intérieur lorsque vous dégonflez la structure.

Parfait pour les photographes sans studio fixe.

LANCEMENT D’UN PROJET EUROPÉEN POUR LE DÉVELOPPEMENT DE L’ÉCLAIRAGE À LED

Les lampes à LED sont encore chères par rapport aux lampes à incandescence ou fluorescence.


Les réglementations européennes visent à remplacer progressivement les lampes à incandescence. L’éclairage à LED est une solution de remplacement.



Alternative aux lampes fluorescentes compactes, le marché de l’éclairage aux LED (diodes émettrices de lumière) est en plein développement. Mais il reste essentiellement dirigé vers les professionnels, et est peu accessible au grand public. Afin d’y remédier, l’Eniac (Conseil consultatif européen pour les initiatives en nanoélectronique) a lancé le projet CSSL (Consumerizing Solid State Lighting : démocratiser l’éclairage LED).

Le projet réunit 22 acteurs européens, entreprises et institutions. Il s’agit de développer les technologies et leurs applications, ainsi qu’une nouvelle approche du marché. Ceci afin d’accélérer la disponibilité de lampes à LED de haute qualité et à des prix abordables, dans le but de remplacer les ampoules habituelles et favoriser les économies d’énergie.
Toute la chaine de production est concernée : de la source de lumière à la lampe que le public branchera chez lui. Mais trois points sont plus particulièrement mis en avant :
 
  • La fabrication de wafers au nitrure de gallium sur silicium, pour réduire les coûts des composants électroniques ;
     
  • La compatibilité avec les équipements courants ;
     
  • La compatibilité avec les variateurs d’intensité.

Le consortium regroupe notamment PhilipsST Microelectronics, et plusieurs universités, dont celle de Cambridge. Côté français, on y trouve entre autres EDFLegrand, et le CEA-Leti

Antoine Cappelle 

Pour en savoir plus : http://www.consumerizingssl.eu/

Sécurité : les industriels créent l'Alliance pour la confiance numérique

Les acteurs de la sécurité numérique viennent de créer une organisation baptisée "Alliance pour la confiance numérique" (ACN). Sa vocation est notamment de coordonner des actions concrètes dans ce domaine vis-à-vis des pouvoirs publics.

Les acteurs français (fédérations professionnelles, entreprises, investisseurs) ont décidé de mettre en commun leurs efforts afin de développer le marché de la sécurité numérique. Ce dernier représenterait d'ores et déjà, à lui seul, de l'ordre de 10 milliards d'euros en France, selon la Fieec, et peut profiter de nombreux débouchés à l'exportation.

Les acteurs de cette industrie viennent, à cet effet, de créer une organisation baptisée "Alliance pour la confiance numérique" (ACN). Sa vocation est de représenter l'industrie auprès des pouvoirs publics afin de pouvoir peser dans les débats tant au niveau national qu'européen, et de coordonner des actions concrétes. L'ACN regroupe dès à présent deux grandes fédérations industrielles (la Fieec -- Fédération des industries électriques, électroniques et de communication -- et le Gifas -- Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales), des entreprises (Bull, CS, Cassidian -- filiale d'EADS spécialisée dans les systèmes et solutions de sécurité --, Orange, Gemalto, Keynetics, Radiall, Morpho -- ex-Sagem Sécurité --, Siemens et Thales) et un investisseur d'intérêt général (la Caisse des dépôts). Cette alliance est ouverte à d'autres industriels, groupements ou fédérations qui souhaiteraient la rajoindre.

La confiance numérique concerne en particulier la sécurisation des identités, des communications, des transactions et des flux des personnes et des biens, au bénéfice des usagers.

La France a de sérieux atouts dans ce domaine sur l'ensemble de la chaîne de valeur (composants, logiciels et services informatiques, services de télécommunications, produits finis, systèmes). "S'il est difficile de quantifier précisément les emplois induits, on peut affirmer qu'ils sont dès à présent de l'ordre de plusieurs dizaines de milliers en France", estime la Fieec. Une grande partie des outils et technologies de la sécurité existe déjà, mais le déploiement de ces outils au niveau national et leur adaptation aux besoins des citoyens sont plus difficiles. Le sujet a, en effet, du mal à émerger au niveau des décideurs de manière structurée, d'où la nécessité de s'organiser. Une politique industrielle et de soutien de la souveraineté se doit d'être définie, mais elle nécessite une coordination des instances de décision. Par exemple, il n'y a pas un seul ministère mais plusieurs ministères concernés (Défense, intérieur, finances,...).

L'ACN propose notamment qu'une politique nationale dans les domaines normatifs soit mise en place afin d'éviter l'imposition de normes venant de l'étranger, que l'Etat mette en place un outil de soutien aux exportations dans ce secteur, qu'il veille à ce que les projets de recherche, financés sur budget national ou européen, correspondent aux besoins des clients (Etat ou opérateurs), enfin qu'il favorise le rapprochement entre opérateurs publics et privés.

LES MATÉRIAUX S’AUTOCONTRÔLENT

Le matériau développé par le Fraunhofer IFAM de Brême sera présenté au salon Electronica à Munich
Le Fraunhofer IFAM de Brême vient de présenter des matériaux capables de détecter seuls d'éventuels faiblesses dans leur structure. Explications.
Finis les capteurs, les matériaux sont maintenant capables de mesurer seuls les tensions qu’ils subissent.

Le Fraunhofer - Institut für Fertigungstechnik und Angewandte Materialforschung (IFAM) de Brême, qui travaille sur les technologies de fabrication et les matéraiux avancés, vient d’annoncer la création d’un polymère plastique-métal capable de remplacer les réseaux de capteurs habituellement placés sur les structures. Il peut facilement être ajouté lors de la fabrication des composants et est également adapté aux machines de production actuelles. 

Le nouveau matériau : un mélange de plastique et de métal possède des propriétés de détection. C’est en fait le changement de la résistance électrique du matériau – mesurable – qui averti d’une faiblesse de la structure, à la place des capteurs habituellement utilisés. 

La difficulté première pour les chercheurs a été de mettre au point un procédé pour mélanger de façon homogène le polymère dans des matériaux variés, du polypropylène au polyamide. Testé sur de nombreux prototypes, l’équipe est à la recherche d'utilisateurs potentiels parmi les industriels. 

Le matériau sera présenté plus en détail lors du salon Electronica qui se tiendra à Munich du 09 au 12 novembre.

Anne-Katell Mousset

Pour en savoir plus : http://www.ifam.fraunhofer.de