Solutions au développement des entreprises du Nord-Pas de Calais

Plus de 50 projets ont associé des savoir-faire d'entreprises pour concevoir et développer des produits et process nouveaux...
Pourquoi pas vous ?

Venez à la rencontre des partenaires avec lesquels vous pourrez construire vos projets.


www.cap-action.fr

lundi 18 avril 2011

Continental veut faire de la gomme à partir de pissenlits pour ses pneus

Si certains les mangent par la racine, comme les lapins (ou en salade, comme dans les Alpes), et que les enfants les sèment à tout vent, les chercheurs essaient de voir comment les utiliser comme alternative au pétrole. Ce n'est pas une blague, même si j'ai eu du mal à le croire au début. Une étude menée par une équipe de l’Université de Münster en Allemagne, sur le latex contenu dans les pissenlits, a permis de faire une découverte étonnante. Cette plante produit un élastique de gomme, d’une qualité comparable à celle du latex secrété par l’hévéa. Autrement dit : on pourrait s'en servir à l'avenir pour obtenir du caoutchouc. Les résultats n’ont pas échappé au fabricant de pneus Continental, qui essaie actuellement de développer l’idée, en collaboration avec un consortium composé d’instituts de recherche et de partenaires industriels. Le projet a d’ailleurs été récompensé dans le cadre du concours fédéral allemand « Land der Ideen » (Le pays des idées), où le jury a souligné son fort potentiel pour l’avenir.


Pour l’industrie, le pissenlit permet de résoudre un problème de taille en se posant comme une alternative au latex produit par l’arbre à caoutchouc. La culture de l'hévéa, qui se fait en Asie du Sud-est, ne permet pas de répondre à une demande mondiale qui excède l’offre. Par ailleurs, un nombre croissant de cultures sont aujourd’hui menacées par la propagation d’une infection fongique. Des difficultés qui épargnent le caoutchouc synthétique. Les biochimistes sont parvenus à identifier l’enzyme responsable de la polymérisation rapide du caoutchouc de pissenlit. En désactivant cette enzyme, ils ont obtenu des plantes génétiquement modifiées à partir desquelles le caoutchouc peut s’écouler librement et être récolté. Ce qui est un énorme pas en avant. Le caoutchouc constitue en effet l’élément principal d’un pneu (41 % dans le cas du ContiPremiumContact 2). Les scientifiques estiment que le pissenlit pourrait à terme répondre à un dixième de la demande en caoutchouc en Allemagne.

Les Smartphones bientôt rechargés à l’énergie solaire

Un film transparent révolutionnaire permet de recharger un téléphone à la lumière du jour. Il devrait être commercialisé à partir de 2012. La plupart des acteurs de la téléphonie se sont empressés de remplir le carnet de commandes de la start-up


Il avoue être d’un naturel optimiste. Pourtant, Ludovic Deblois était loin d’imaginer le succès fulgurant de Wysips, sa start-up implantée à Aix-en-Provence. Primée lors du salon CTIA Wireless, la technologie Wysips permet d’intégrer un film photovoltaïque transparent sur les écrans de téléphones mobiles afin de recharger l’appareil de façon autonome. Cette technologie pourrait être industrialisée d’ici un an.

Face aux géants de l’industrie mobile, une start-up française, Wysips (What You See Is Photovoltaic Surface), a remporté le CTIA Wireless, dans la catégorie « Enterprise & Vertical Market: Green Telecom & Smart Energy Solutions, Apps & Hardware », un grand concours international de l’innovation mobile qui récompense chaque année, à Orlando, les projets les plus innovants en matière de technologie mobile. Breveté en 2006, son procédé lenticulaire qui inclut des cellules solaires photovoltaïques dans un film transparent suffisamment fin (100 microns) pour ne pas perturber le fonctionnement de la couche tactile, et sans incidence sur la luminosité, permet de produire de l’énergie afin de recharger un téléphone mobile de façon autonome. Ce film très fin, et posé pendant la fabrication du téléphone, captera la lumière du jour qui rechargera intégralement un iPhone en six heures.

Dans la mouvance écolo, le film photovoltaïque de Ludovic Deblois a de quoi séduire les foules. « Cela nous plaisait de développer l’énergie solaire pour les besoins de la vie quotidienne, raconte le président et fondateur de la start-up. Même si rien n’est écrit à l’avance, nous avions envie d’y croire. » Dans le « nous », il inclut le Géo Trouvetou de la bande, Joël Gilbert, un astrophysicien de 55 ans. C’est lui qui a imaginé le film révolutionnaire. En 2006, à deux, et avec une dizaine de développeurs, ils ont porté ce projet jusqu’au dépôt du brevet et la victoire du concours « devant tous les grands pontes du milieu ».

Des centaines de milliers de commandes

La plupart de ces magnats de la téléphonie se sont d’ailleurs empressés de remplir le carnet de commandes de Ludovic Deblois. « J’ai déjà plusieurs centaines de milliers de commandes », assure-t-il, ravi. Et pour cause : sans impacter sur la luminosité de l’écran, ni sur son aspect tactile, le petit bijou technologique et écolo sera vendu aux constructeurs à moins d’un euro pour un smartphone. Un argument de taille pour les industriels de la téléphonie mobile. Un opérateur américain est d’ailleurs déjà sur les rangs pour être le premier à proposer des téléphones dotés du fameux film solaire. Mais pour le fondateur de Wysips, il n’est pas question d’être exclusif. « Nous sommes aussi en pleine négociation avec des opérateurs européens, certaines grandes marques d’iBook ainsi que l’un des leaders de l’affichage publicitaire », précise Ludovic Deblois. « Les premières unités devraient être commercialisées en France en septembre 2012, lance-t-il. En 2013, nous produirons de très gros volumes. »

D’ici là, le patron de Wysips envisage de recruter une vingtaine de personnes en vue de préparer des « préséries ». Puis, en début d’année prochaine, il devrait lancer la production intensive de films photovoltaïques avec de nouveaux emplois à la clé et l’achat d’une nouvelle structure pour assurer la production dans la région Paca. « Nous visons 100 millions d’euros de chiffre d’affaires à partir de 2014, assure-t-il. Notre objectif est de suivre la même courbe que le tactile, qui est passée de 9 à 70 % en cinq ans. » Un horizon prometteur pour le trentenaire d’Aix qui conclu dans un murmure : « C’est vrai qu’on est content ! »

Un procédé universel aux multiples applications

Si le démonstrateur primé ne s’applique aujourd’hui qu’aux téléphones mobiles, à terme, tous les écrans pourraient produire de l’énergie. En fait, Wysips apparait comme un procédé universel qui, avec un rendement de 10 % (soit 100 W/m2), est capable de transformer n'importe quel support en surface photovoltaïque sans en changer l'aspect. De nombreux produits peuvent ainsi acquérir une totale indépendance énergétique ainsi que de nouvelles fonctionnalités grâce à l'énergie solaire ainsi produite.

L’équipe Wysips travaille d’ailleurs sur l’intégration de cette technologies avec des films souples ou rigides, dont l’épaisseur varie de 0,1 à 0,5 millimètres, sur des supports très divers. Écrans, verre, tissus, voiles, plastiques, composites… sont susceptibles de devenir des matériaux producteurs d'énergie photovoltaïque.

Par exemple, la technologie Wysips permettrait de rendre autonomes les stores des bâtiments, évitant ainsi la réalisation de travaux normalement nécessaires à l’installation des produits classiques (la motorisation fonctionnerait grâce à l’énergie captée par les éléments constituant le store devenu photovoltaïque). Complexes sportifs, bâtiments culturels ou tertiaires… pourraient ainsi produire leur propre énergie et fournir l’électricité nécessaire à l’éclairage ou au fonctionnement d’équipements électroniques.

Intégrée au textile, cette technologie permettrait également de proposer des vêtements intelligents producteurs d’énergie, autorisant ainsi pompiers ou médecins à recharger des équipements de première nécessité.

Autre application potentielle : le mobilier et la communication. Des cellules photovoltaïques intégrées dans ces produits permettraient de proposer des nouvelles fonctions : tente de camping intégrant une source lumineuse, table de jardin avec prise électrique, parasol éclaireur… Et appliquée aux surfaces publicitaires fixes (panneaux) ou mobiles (transport), Wysips donnerait à l’image une fonction nouvelle : la production d’énergie dédiée à l'autonomie de ces matériels, mais aussi à la production d'une énergie complémentaire permettant l’ajout de fonctionnalités (éclairage, vidéo surveillance, bornes WiFi…).

Appliquée au yachting motorisé et intégrée sur le pont du navire, la technologie Wysips pourrait fournir une partie de l’énergie électrique nécessaire à la propulsion. Pour les voiliers, elle pourrait constituer une source d'énergie complémentaire pour des moteurs hybrides, garantir l'autonomie de certains équipements de bord (éclairage, radio, GPS…), alimenter des stabilisateurs ou des unités de secours (lampe flash, radio, désalinisateur ...).

Filiale de SunPartner, groupe spécialisé dans la recherche, la mise au point et l’exploitation de solutions innovantes dans le domaine de l’énergie solaire, la société Wysips, implantée à Aix-en-Provence, pourrait démarrer des projets industriels relativement rapidement. Ludovic Deblois espère d’ailleurs voir son système intégré dans des produits commercialisés d’ici les douze prochains mois.

jeudi 14 avril 2011

La réalité augmentée au secours des bibliothécaires


Si la réalité augmentée s’impose de plus en plus dans nos téléphones intelligents, elle doit encore faire la preuve de son utilité réelle dans nos activités quotidiennes et professionnelles. Des chercheurs de l’université de Miami ont peut-être apporté la première preuve d’une déclinaison réellement utile de cette nouvelle technologie.En effet, une application développée en février dernier va bientôt changer radicalement le travail quotidien de milliers de bibliothécaires partout dans le monde qui n’auront plus à perdre chaque jour de nombreuses heures en redondantes activités de rangement et d’inventaire.
Pour ceux qui ne seraient pas familiers avec le terme de « réalité augmentée » il s’agit d’une technique consistant à superposer à l’image affichée sur votre écran par l’objectif de l’appareil photo des informations géo-localisées. Ces informations « augmentent » la réalité visible à l’œil nu et peuvent rendre une grande diversité de services. On peut ainsi découvrir à travers l’écran de son téléphone les coordonnées des magasins ou la distance à parcourir jusqu’à la prochaine station de métro. On peut potentiellement même accéder à des informations en temps réel sur le trafic et sur les travaux ou les manifestations culturelles qui se déroulent dans le quartier. Toutefois les applications « smartphones » disponibles actuellement se limitent encore à des fonctionnalités gadgets.
Ironie du sort, c’est donc du monde des bibliothèques, qui sont bien souvent des refuges pour les réfractaires aux NTIC, qu’est venue la plus innovante des utilisations de la réalité augmentée. En effet, le groupe de travail sur la réalité augmentée de l’université de Miami (Augmented Reality Research Group, je vous laisse retrouver le sigle…) a donc mis au point cette application Android qui permet aux bibliothécaires de « passer en revue » une section d’étagère à l’aide de l’objectif de leur téléphone et de repérer immédiatement les livres mal rangés. Pour permettre ce miracle les livres de la bibliothèque doivent êtres équipés d’un code permettant de « taguer » instantanément la référence et de croiser l’emplacement avec la base de donnée de la bibliothèque. Dans un second temps, l’application indique l’emplacement correct de l’ouvrage sur l’étagère, ce qui permet à l’archiviste de gagner un temps précieux.
Il est intéressant de voir que l’on commence à se pencher sur les utilisations professionnelles de la réalité augmentée et que l’on sort de la logique un peu limitative du « service immédiat au particulier » pour envisager d’autres perspectives. Les potentiels de développement sont nombreux dans pratiquement toutes les catégories de métier et ne demandent qu’à êtres explorés.
Retrouvez plus d’informations en anglais et la vidéo de démonstration ici.  
Louis Thomas

mardi 12 avril 2011

Robot laveur Scooba 230

scooba 230 et scooba 300


Superficie de nettoyage : le cycle court permet de nettoyer des surfaces jusqu’a 5,5m2 tandis que le cycle long permet de nettoyer des pièces de 14m2.




Vidéo de présentation sur le site de Irobot :




Son prix est de 299,99$ soit 207€ !
Je trouve ce prix tout a fait raisonnable quand on voit les services rendus. Je n’ai encore rencontré personne qui trouvait du plaisir a passer la bonne vieille serpillère dans les toilettes, la salle de bain ou la cuisine !



lundi 11 avril 2011

Une nanotechnologie prolonge l’autonomie des batteries pour smartphones, satellites et superordinateurs

Des chercheurs de l’Illinois utilisent des nanotubes de carbone pour une mémoire qui sollicite moins la batterie.

À l’instar des voitures électriques, le maillon faible de la technologie des appareils électroniques en rapide progression reste la batterie. Alors que la capacité de la mémoire ne cesse de croître et que les processeurs n’ont jamais été aussi rapides, la batterie reste un composant volumineux. Les téléphones mobiles sont plus fins et plus légers que jamais… sauf en ce qui concerne la batterie.

Des ingénieurs de l’université de l’Illinois ont peut-être trouvé une solution. Les chercheurs disent avoir développé une sorte de mémoire numérique à très faible consommation qui est plus rapide et utilise 100 fois moins d’énergie que les mémoires conventionnelles sur le marché.

Simplement, au lieu de développer une meilleure batterie, ils ont mis au point des composants qui utilisent moins d’énergie et donnent aux appareils électroniques portatifs une autonomie bien plus longue entre les charges.

La mémoire Flash utilisée dans les appareils mobiles d’aujourd’hui stocke les bits de données sous forme de charges électriques, un processus long qui nécessite des tensions de programmation élevées. Une alternative réside dans les matériaux à changement de phase (MCP), qui sont plus rapides mais consomment plus, dans lesquels un bit de données est stocké dans la résistance du matériau, qui est commutable.

Dirigée par le professeur Eric Pop, l’équipe a réussi à obtenir une alimentation par bit jusqu’à 100 fois inférieure aux mémoires MCP existantes.

La solution? La taille. Au lieu d’utiliser des fils métalliques en guise de contacts, le groupe a choisi des nanotubes de carbone, qui sont environ 10.000 fois plus fins qu’un cheveu humain.

L’efficacité énergétique n’est pas le seul avantage. Les nanotubes sont relativement stables et ne se détériorent pas comme les fils métalliques. Qui plus est, un aimant ne peut pas effacer accidentellement le contenu stocké.

Pour un smartphone, cela signifie que l’utilisateur peut récupérer et stocker des données tout en utilisant une application, en téléchargeant de la musique ou en visionnant des vidéos en continu, la batterie étant moins sollicitée.
Autrement dit, votre prochain iPhone pourrait avoir une autonomie plus longue avec une batterie plus petite.

Cette technologie ne se destine pas seulement aux produits de grande consommation: des applications militaires et scientifiques devraient également en bénéficier, notamment pour les satellites et autres équipements de télécommunications dans des lieux reculés, ou pour une utilisation dans les superordinateurs et autres centres de traitement de données.

Les chercheurs publieront leurs résultats dans un prochain numéro du magazine Science.

Un drone français survolera la centrale de Fukushima

Un hélico français survolera la centrale de FukushimaHélipse, une entreprise charentaise a été missionnée par le Japon pour fournir un hélicoptère modèle réduit dont l'objectif sera dans un premier temps de survoler et d'observer la centrale nucléaire japonaise de Fukushima, avant d'en mesurer périodiquement la radioactivité.


Une commande de 3 mini-hélicoptères a été passée par les japonais à la société américaine Rotomotion qui demeure le partenaire industriel de Hélipse.
D'un côté Rotomotion développe la partie "logiciel de vol", alors que Hélipse conçoit la partie "mécanique".

Rotomotion a aussi pris les devants et a envoyé deux modèles à propulsion électrique. Les trois appareils devraient être arrivés à Tokyo, aujourd'hui.

A 250 kilomètres de la centrale nucléaire, Laurent Grenier, l'un des 4 fondateurs aura la charge de former les techniciens japonais au pilotage de l'hélicoptère. « Je reste deux-trois jours. Je vais gérer la formation, le programme de vol, l'installation » a t'il indiqué au quotidien la Charente Libre.
Un hélico français survolera la centrale de Fukushima

Selon Hélipse, l'appareil peut être munit d'une boule photo ou vidéo interchangeable en quelques minutes, sans modification de l'ensemble. L'opérateur au sol a ainsi la possibilité de commander la boule à l'aide du joystick.

vendredi 1 avril 2011

The Eye of Delhi


Une fois n’est pas coutume,  un cocorico s’impose pour saluer la victoire des designers Français Julien Combes et Gaël Brulé de l’atelier CMJN lors de l’édition 2011 du concours « eVolo Skycraper edition ». Ce concours organisé chaque année depuis 2006 par la rédaction de la célèbre revue d’architecture et de design, a pour objectif de faire plancher des architectes sur des bâtiments portés sur une thématique précise : cette année il s’agissait de l’écologie.
Leur projet se nomme LOP2 et est conçu pour s’intégrer dans la ville de New Delhi. En regardant le concept de loin on pense d’abord à une gigantesque éolienne insérée dans une boucle ; puis à une grande roue qui n’est pas sans rappeler le célébrissime « œil de Londres » ; et enfin un filtre à air démesuré que l’on imagine en train de « nettoyer » à grandes brassées l’air pollué de la capitale indienne… et c’est cette dernière image qui s’avère la plus proche de la réalité.
Un bâtiment multi-fonctionnel intégré à l’éco-système urbain
La grande roue de Delhi LOP2 est pensée pour s’insérer pleinement dans l’éco-système urbain. La structure métallique qui la compose est construite à partir de carcasses de voitures usagées, et elle intègre dans ses niveaux inférieurs une centrale de recyclage qui approvisionne les industries aux alentours en matériaux.
Les deux architectes français proposent l’idée d’un bâtiment multi-fonction au sein duquel, pour reprendre l’adage de Lavoisier, « rien ne se perd et tout se transforme ». En effet le CO2 et l’énergie produits par l’usine de recyclage sont retraités comme des nutriments pour faire pousser des plantes dans des serres situées dans les étages supérieurs. Ces plantes sont ensuite transformées en bio-carburant. La structure joue aussi un rôle de filtre géant qui capte les pollutions de l’atmosphère environnant.
Derrière cette gigantesque roue de vélo se cache  également une centrale électrique. L’immense turbine située au cœur de la structure s’associe avec des panneaux photovoltaïques disposés sur toute la superstructure pour produire de l’électricité et assurer les besoins en énergie de plusieurs milliers d’habitations.
La dimension poétique n’est également pas en reste dans ce bâtiment où la rationalité et l’efficacité sont les maîtres mots, en effet un belvédère est prévu au sommet de la structure pour permettre aux badauds de profiter du paysage…
Si l’on n’est pas du tout certain qu’un bâtiment aussi fantaisiste que ce LOP2 sorte un jour de terre pour se dresser dans nos mégalopoles, la rationalisation énergétique poussée du projet de CMJN peut sans doute apporter quelques enseignements applicables directement à nos humbles tours de bureaux et autres immeubles d’habitations… à méditer.
Pour en savoir plus sur le concept.
Louis Thomas

Une feuille artificielle qui peut chauffer une maison


Des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) ont développé une feuille artificielle qui produit de l’énergie dix fois plus vite que la photosynthèse naturelle, et qui pourrait créer assez d’énergie pour chauffer une maison pendant un jour.

Un scientifique nommé John Turneravait déjà créé la première feuille artificielle il y a plus d’une décennie, mais celle des chercheurs du MIT est plus petite, plus puissante et moins chère que celle de Turner.
Le professeur Daniel Norcera a récemment présenté son modèle lors du meeting annuel de l’American Chemical Society en Californie. Il s’agit d’un appareil solaire sophistiqué de la taille d’une carte à jouer que l’on laisse flotter dans un récipient d’eau. Un peu à la manière de la photosynthèse réalisée par une feuille naturelle, la feuille utilise la lumière du soleil pour séparer les deux composants essentiels de l’eau, l’oxygène et l’hydrogène, qui sont ensuite utilisés pour produire de l’électricité.

La conception de ce nouveau prototype, qui contient également de la silicone du silicium et des circuits électroniques, a été possible grâce à la découverte de nouveaux catalyseurs puissants et bon marché en nickel et en cobalt. La feuille a fonctionné pendant au moins 45 heures d’affilée sans s’arrêter au cours des tests préliminaires. Norcera estime qu’avec quatre litres d’eau, une feuille pourrait produire assez d’électricité pour une maison dans un pays en développement pendant un jour. Il n’en fallait pas plus pour que certains tabloïds britanniques s’extasient: «Des scientifiques prétendent avoir trouvé le “Saint Graal” de la science avec une feuille artificielle qui pourrait transformer chaque maison britannique en sa propre centrale», écrit le Daily Mail.

L'invention peut sembler trop belle pour être vraie, mais elle est bien réelle et est déjà en passe d’être commercialisée. Wired.co.uk rapporte que le géant indien Tata Group a déjà passé un accord avec le chercheur du MIT pour construire une centrale électrique de la taille d’un réfrigérateur au cours des prochains 18 mois. Pour le moment, Nocera vise principalement les pays en développement:
«Notre but est de faire de chaque maison sa propre centrale électrique. On peut imaginer des villages en Inde et en Afrique dans un futur proche achetant des systèmes de production d’électricité basiques et abordables à partir de cette technologie.»
Photo: Jatropha hybrid - Leaf detail (129 DAS)/tonrulkens via Flickr CC License by

Une lance électrique pour éteindre les incendies !

Une lance électrique pour éteindre les incendies !Une équipe de chercheurs de l'Université d'Harvard travaille actuellement sur le moyen d'étouffer les flammes non pas avec de l'eau ou encore moins de la mousse, mais avec un jet de courant électrique !


Cette découverte inattendue qui permettrait d'éteindre le feu avec de l'électricité a été discutée à l'occasion de la 241e conférence nationale de l'American Chemical Society (ACS), il y a quelques jours.

Le professeur Ludovico Cademartiri et ses collègues de l'Université d'Harvard, se sont basés sur 200 ans d'observation sur les charges électriques capables de plier, tordre, tourner et même d'éteindre des flammes. En s'appuyant sur ces données, les chercheurs ont mis au point un blaster électrique qui pourrait remplacer la lance à incendie traditionnelle, un moyen plus efficace pour éteindre le feu.

Cette annonce technologique constitue une petite révolution dans la lutte contre le feu et promet de rendre la vie des pompiers moins difficile.

"Contrôler les incendies reste un défi extrêmement difficile à relever", a déclaré le Pr. Cademartiri. "Notre recherche a montré qu'en appliquant des champs électriques importants, nous pouvons éliminer les flammes très rapidement."

Lors des expériences, les scientifiques ont connecté un amplificateur à une sonde électrique (sorte de baguette) avant d'utiliser le dispositif pour projeter un arc électrique vers une flamme haute de plus de 50 centimètres. Presque instantanément, et à la grande satisfaction des chercheurs, la flamme a été entièrement soufflée.

Le dispositif était composé d'un amplificateur de 600 watts, soit environ la même puissance qu'un système autoradio haut de gamme. Toutefois, le Pr. Cademartiri estime qu'une source d'alimentation avec seulement un dixième de cette puissance pourrait avoir une effet similaire sur la flamme. Cela pourrait être une aubaine pour les pompiers, car cela permettrait de fabriquer un dispositif compact, pouvant être porté à la main ou placé dans un sac à dos.

Mais comment ça marche ?

"Le phénomène demeure assez complexe car plusieurs effets se produisent simultanément", reconnaît le Pr. Cademartiri. Parmi ces effets, il apparaît que les particules de carbone, ou de suie, générées dans la flamme sont des éléments clés de la réponse aux champs électriques. Les particules de suie peuvent facilement se charger. "Les particules chargées de répondre au champ électrique affectent ensuite la stabilité des flammes", a t-il précisé.

Le système se montrerait particulièrement prometteur pour combattre les incendies dans des endroits fermés, tels que les camions blindés, les avions et les sous-marins. Les énormes feux de forêt qui s'étendent sur des superficies beaucoup plus grandes, ne seraient donc pas adaptés pour cette technique.

http://www.enerzine.com/603/11706+une-lance-electrique-pour-eteindre-les-incendies+.html

Les capteurs imprimés offrent de nouvelles opportunités

Les capteurs imprimés offrent de nouvelles opportunitésLa compagnie Soligie, spécialisée dans la conception et la fabrication d'électronique imprimée, a annoncé jeudi avoir remporté des contrats au cours des trimestres précédents pour le développement de capteurs imprimés.


Il a précisé que des prototypes sont en cours d'évaluation par plusieurs clients, et la production de grands volumes pourrait être envisagée en 2011 et 2012.

L'électronique imprimée offre de nombreuses applications comme les produits basés sur des capteurs pouvant bénéficier de formats minces et flexibles, ou pour des réseaux de capteurs connectés par une matrice sur une large surface. Soligie se dit solliciter dans des programmes de développement de capteurs de pression et de température imprimés, ainsi que des jauges de tension, des capteurs biomédicaux et des électrodes.

"Nous estimons que l'électronique imprimée est en mesure d'apporter une valeur significative aux produits basés sur des capteurs", a commenté Matt Timm, le président de Soligie. "Le marché des capteurs continue de connaître une croissance importante et la disponibilité des capteurs selon de nouveaux facteurs de forme crée de nombreuses opportunités pour nos clients. Ces nouveaux facteurs de forme sont rendus possibles par l'électronique imprimée, et Soligie est parfaitement positionné en tant que fournisseur de services de conception et de fabrication pour ces sociétés qui cherchent à lancer de nouveaux produits."


Les capteurs imprimés offrent de nouvelles opportunitésSoligie offre également aux clients la possibilité d'intégrer d'autres composants aux côtés des capteurs imprimés, en fonction des exigences des clients. En effet, le développement de composants multiples, intégrés et imprimés sur un seul substrat reste un objectif pour l'industrie de l'électronique imprimée.

"Grâce à un cycle de production ininterrompu, nous fabriquons de grands volumes de capteurs de manière très rentable" a expliqué la société américaine.