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lundi 23 mai 2011

Dirk Groten : "La réalité augmentée est le média de masse de demain"

© Layar 

Comment voyez-vous les choses évoluer dans la réalité augmentée ?

Les lunettes de réalité augmentée vont jouer un grand rôle dans le futur. Elles nous permettront par exemple de voir la ville avec ses niveaux de pollution, d’accéder à des horaires de bus personnalisés, projetés directement sur l’arrêt, de visualiser les rues telles qu’elles étaient il y a 50 ans… Cela nous donnera un sens très différent de l’espace autour de nous. Actuellement, en milieu urbain, nous ne contrôlons pas ce que nous voyons. Les possibilités de transformer cela sont illimitées ! Tout le monde peut ajouter des contenus, informer le citoyen... et les artistes ont un rôle à jouer dans la plateforme de développement que nous leur ouvrons. Nous voyons la réalité augmentée comme un nouveau média de masse, comparable à la presse ou à Internet.



Source : http://les4elements.typepad.fr/blog/2011/05/dirk-groten-la-r%C3%A9alit%C3%A9-augment%C3%A9e-est-le-m%C3%A9dia-de-masse-de-demain.html?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+typepad%2Feric78%2Fblog+%28Les+4+%C3%A9l%C3%A9ments%29

vendredi 20 mai 2011

Le Prix de l'inventeur européen 2011 décerné à ...

Le Prix de l'inventeur européen 2011 décerné à ...L'Office européen des brevets, la présidence hongroise du Conseil de l'UE et la Commission européenne ont décerné mercredi le prix européen le plus prestigieux en matière d'innovation à l'Académie des sciences de Budapest.


Les lauréats par ordre d'importance selon les thématiques d'enerzine :

- PME : Jens Dall Bentzen, Dall Energy Aps (Danemark)

Le four spécial à faibles émissions développé par Jens Dall Bentzen brûle des biocarburants ayant un taux d'humidité de maximum 60 %. C'est donc un moyen idéal et peu onéreux pour produire de l'énergie de manière écologique et très efficace à partir de biomasse dans les usines et ateliers de fabrication.

Le Prix de l'inventeur européen 2011 décerné à ...

- Pays non européens : Ashok Gadgil et Vikas Garud, University of California/Lawrence Berkeley National Laboratory, WaterHealth International (Etats-Unis/Inde)

Le dispositif de désinfection de l'eau par ultraviolets développé par Ashok Gadgil et Vikas Garud n'a besoin que d'une lampe à ultraviolets de 40 watts pour désinfecter 1 000 litres d'eau par heure. Il a été installé dans plus de dix pays dans le monde et alimente plus de deux millions de personnes en eau propre.

Le Prix de l'inventeur européen 2011 décerné à ...


- Industrie : Ann Lambrechts, Bekaert (Belgique)

L'invention d'Ann Lambrechts a ouvert une multitude de nouvelles possibilités architecturales en améliorant la résistance à la flexion des constructions en béton armé. Les éléments en fibre d'acier qu'elle a mis au point augmentent considérablement la résistance du béton à la tension, réduisent les temps de construction et ont permis la réalisation de nombreuses structures spectaculaires, telles que le tunnel du Gothard.

Le Prix de l'inventeur européen 2011 décerné à ...


- OEuvre d'une vie : Per-Ingvar Brånemark (Suède)

Per-Ingvar Brånemark est le pionnier d'une méthode médicale à base d'implants en titane, appelée "ostéointégration", qui établit une connexion stable entre l'implant et l'os. Il s'agit aujourd'hui d'une technique d'implant standard en dentisterie, qui est très répandue dans le domaine de la chirurgie réparatrice.


- Recherche : Christine Van Broeckhoven, Vlaams Interuniversitair Instituut voor Biotechnologie (Belgique)


Le procédé de pointe élaboré par Christine Van Broeckhoven pour identifier les gènes de la maladie d'Alzheimer chez les patients a ouvert la voie au développement de médicaments et de traitements modernes contre cette maladie. Chacun des gènes et protéines qu'elle a identifiés est une "cible" potentielle pour les chercheurs qui mettent au point des traitements contre les maladies neurodégénératives.

jeudi 19 mai 2011

Donnez vie à votre habitat!

Deux concepteurs, Sébastien Haquet et Thomas Lanthier, réinventent l’habitat pour animaux de compagnie, et transforment un objet banal en un objet tendance.


Pousse Créative a conçu une ligne d’accessoires pour animaux de compagnie: niches pour petits chiens,poulaillers, clapiers et même jardinières qui font aussi nichoir pour oiseaux. Tendances, aux couleurs dynamiques, les niches favorisent la relation avec les plantes et animaux chez soi: certaines des niches d’intérieur dessinées par Pousse Créative sont dotées d’un toit végétal.


nichoirs et niche intérieure

Les niches, clapiers et nichoirs sont fabriqués en France dans des matériaux recyclables: bois, polypropylène et plastique rotomoulé recyclé et recyclable.
clapier lapin
Les lignes sont modernes, épurées, le produit fonctionnel et se transforme en véritable objet de décoration intérieur comme extérieur. Ajoutez une touche design et fonctionnelle à votre habitat!

mercredi 18 mai 2011

Une feuille absorbant 95% de l'énergie lumineuse !

Une feuille absorbant 95% de l'énergie lumineuse !On le sait depuis longtemps, l'efficacité limitée des panneaux solaires reste un soucis pour les fabricants et les commer- cialisateurs, car les modules photovoltaïques ne recueillent environ que 20% de la lumière disponible.


Un ingénieur de l'Université du Missouri s'est attaqué à cette problématique et affirme avoir développé une feuille souple solaire capable de capter plus de 90 % de la lumière disponible. Il projette par ailleurs de réaliser des prototypes qui seront commercialisés au cours des cinq prochaines années.

Patrick Pinhero, professeur agrégé au Département de génie chimique de l'Université du Missouri-Columbia (MU), a indiqué que l'énergie générée à l'aide du procédé classique à base de photovoltaïque (PV) était inefficace, car négligeant une grande partie du spectre électromagnétique de l'énergie solaire disponible (rayonnement solaire).

Le dispositif mis au point par son équipe est constitué d'une feuille mince, où sont implantées de petites antennes appelées "Nantenna". Il est ainsi en mesure de recueillir la chaleur provenant des procédés industriels et de la convertir en électricité réutilisable. Leur ambition serait ensuite d'étendre ce concept à l'exposition directe du soleil, capable de collecter les rayons solaires dans les régions proches de l'infrarouge et optique du spectre solaire.

En travaillant avec son ancienne équipe du Laboratoire National de l'Idaho et un professeur d'ingénierie électrique de l'Université du Colorado (Garrett Moddel), Patrick Pinhero et son équipe ont mis au point un moyen d'extraire de l'électricité à partir des collecteurs de chaleur et du soleil en utilisant des circuits électriques spéciaux à haute vitesse.

"Notre objectif global est de collecter et d'utiliser autant d'énergie solaire qu'il est théoriquement possible de le faire et de mettre cette technologie sur le marché dans un environnement accessible à tous", a déclaré Patrick Pinhero. "En cas de succès, ce système nous mettra largement devant les technologies solaires actuellement disponibles".

Dans le cadre d'un éventuel déploiement, l'équipe a obtenu des financements sécurisés du ministère américain de l'énergie (DOE) et d'investisseurs privés. La deuxième phase du plan comporte la mise au point d'un dispositif de récupération d'énergie à destination des infrastructures industrielles existantes,  comme les centrales productrices de chaleur et les parcs solaires.

D'ici cinq ans, l'équipe de recherche pense qu'ils auront créé un produit qui complète les panneaux solaires photovoltaïques classiques. Parce qu'il s'agit d'un film souple, Patrick Pinhero estime que son dispositif pourrait être incorporé dans les structures de toit, ou être conçu sur mesure pour alimenter (NDLR : électriquement !) les véhicules.



Source : http://www.enerzine.com/1/12033+une-feuille-absorbant-95-pct-de-l-energie-lumineuse+.html

mardi 17 mai 2011

CoolEfficiency remporte le Grand Prix de l'Innovation

CoolEfficiency remporte le Grand Prix de l'InnovationPrésidé par Vincent Grégoire, le jury du Grand Prix de l'Innovation a récompensé la marque Siemens le jeudi 28 avril à la foire de Paris pour ses inventions en matière de froid.
Classé A++, le réfrigérateur coolEfficiency permet de réaliser jusqu'à 60% d'économies d'énergie par rapport à la classe A.

Sa consommation en électricité est inférieure à celle d'une ampoule de 20 W (soit 17,9 W/h) ! Ce nouvel appareil garantit également une réduction des émissions de CO2 de près de 80 kg par an.

Le secret de sa très faible consommation réside dans l'alliance de plusieurs éléments et innovations. Le combiné coolEfficiency possède 2 circuits de froid indépendants évitant ainsi toute déperdition de froid inutile renforcés par une meilleure isolation des zones sensibles. Le compresseur à vitesse variable allié au repositionnement de l'évaporateur et à l'optimisation du condensateur ont considérablement amélioré les performances de l'appareil. Autre nouveauté, le système lowFrost réduit fortement laformation de givre dans le congélateur pour un entretien facilité, évitant ainsi la surconsommation d’électricité.

La technologie novatrice powerVentilation assure quant à elle, un air brassé de haut en bas le long de la paroi arrière du réfrigérateur garantissant ainsi une homogénéité et une descente en température supérieure à celles d'un appareil conventionnel.
CoolEfficiency remporte le Grand Prix de l'Innovation

Ensuite, le tiroir coolBox permet de conserver les denrées délicates comme le poisson, la viande et la charcuterie entre2°C et 3°C, sans transmission d'odeur. Dans le tiroir crisperBox, les légumes restent frais plus longtemps grâce àun taux d'humidité ajustable, gardant ainsi tout leur croquant et leurs qualités nutritives.

D'un grande modularité, la nouvelle clayette flexShelf paut être tirée à tout moment pour offrir un espace de rangement supplémentaire si nécessaire. Le balconnet s'ajuste facilement même chargé.
CoolEfficiency remporte le Grand Prix de l'Innovation

Enfin, avec sa porte inox anti-trace, le coolEfficiency arbore un design moderne qui séduira les amateurs du genre.

mercredi 11 mai 2011

Une housse high tech pour protéger les voitures

Les français peuvent désormais protéger leur auto dans une housse révolutionnaire qui confine le véhicule dans un air sec et sain, un peu comme le caisson de feu Michael Jackson. Il s'agit d'une invention tout à fait sérieuse et destinée aux véhicules de collection ou de course. Le Carcoon est un produit qui a été développé en Angleterre dans le milieu des années 90 par George Page, un pro de la restauration des voitures anciennes. Ce concept est désormais importé dans l'hexagone par la société System RES. Innovant et simple à utiliser, Carcoon est un système de housse gonflable pressurisée, qui créée une bulle autour de la voiture.


Voir la vidéo :



Il suffit d’étaler la bâche au sol, de monter le véhicule dessus, de refermer ensuite la bâche transparente autour du véhicule et de brancher sur le secteur. C'est alors que le système se gonfle. Son chargeur incorporé sert à la fois à alimenter les ventilateurs de gonflage et permet de maintenir la charge du véhicule en parfaite sécurité pour la batterie. Dès qu'il est branché, Carcoon créée une véritable salle blanche autour de votre véhicule.
Concrètement, deux ventilateurs prélèvent l’air à l’extérieur et le poussent à l’intérieur à travers deux filtres, un premier filtre mousse qui retient toutes les particules de poussière et un deuxième filtre à charbon actif qui détruit les bactéries responsables de la moisissure des intérieurs et des caoutchoucs ainsi que des mauvaises odeurs. Le flux d’air permanent et la filtration à charbon actif permettent de supprimer la condensation sur la carrosserie et le châssis et d’éliminer les risques de corrosion et d’oxydation des chromes.


Le flux d’air constant, qui fonctionne 7 jours/7 et 24h/24 empêche la condensation de se déposer et la moisissure d’attaquer les intérieurs et les caoutchoucs. A la sortie de la bulle votre véhicule sera dans le même état que lorsque vous l’aviez laissé. Ainsi, tous les passionnés de leur auto de « luxe » auront le plaisir de sortir tous les matins leur voiture de la bulle en parfait état… et sans aucune poussière.


Source : http://voituredufutur.blogspot.com/2011/05/une-housse-high-tech-pour-proteger-les.html

Peiker et Qualcomm développent un chargeur sans fil pour le véhicule

Tous ceux qui en ont assez de devoir prévoir plusieurs chargeurs ou câbles pour le téléphone, le lecteur MP3 et autres périphériques, ont de quoi se réjouir : ils pourront bientôt recharger leurs appareils électroniques sans fil. Spécialiste de la communication embarquée, Peiker a intégré la technologie du fabricant de puces américain Qualcomm dans le véhicule. Grâce à cette coopération, le chargement des terminaux portables sans fil devient une réalité, via l’établissement simultané d’une communication par induction avec l'antenne extérieure du véhicule. Une première. 

Contrairement aux concepts de chargement sans fil déjà existants sur le marché, la solution réalisée de concert avec Qualcomm garantit l'absence de parasites avec d'autres technologies radio comme par exemple Bluetooth, le GSM ou l'UMTS. Un couplage indépendant de la position sur l'antenne extérieure du véhicule permet une réception optimale dans le véhicule. Par ailleurs, la technologie Qualcomm utilise un émetteur à 10 watts qui prévient les parasitages et les influences négatives. Un concept à la fois pratique et sans effets sur la santé.


Source : http://voituredufutur.blogspot.com/2011/05/peiker-et-qualcomm-developpent-un.html

mardi 10 mai 2011

Moteur : un faisceau laser remplacera vos bougies !

Quand un faisceau laser remplacera vos bougies !Le futur moteur V8 de la firme automobile General Motors (GM) pourrait bientôt être alimenté par des lasers car des chercheurs japonais ont élaboré un système laser suffisamment petit pour tenir dans la culasse du moteur.
Ainsi, le travail de la bougie d'allumage qui provoque l'inflammation du mélange gazeux dans la chambre de combustion pourrait être réalisé par des lasers.

Communément, la bougie doit être capable de générer des milliers d'arcs électriques par minute tout en résistant à la chaleur et à la pression engendrées par les explosions à l'intérieur du cylindre. L'étincelle qui enflamme les gaz correspond à la formation d'un arc électrique, c'est-à-dire un canal conducteur composé de molécules ionisées.

Les chercheurs affirment que ce nouveau système d'allumage qui fonctionne en nanosecondes au lieu de quelques millisecondes, permettrait une combustion plus propre, plus efficace, et produirait moins d'émissions de protoxyde d'azote.

Auparavant, seul un système laser de taille moyenne était assez puissant pour exécuter cette fonction. L'inconvénient restait alors son volume trop imposant pour s'insérer là où sont logées les bougies d'allumage.

Depuis lors, de nouveaux lasers ont été développés et suffisamment miniaturisés. Et qui plus est, ils peuvent être produits à un coût abordable.  Taira Takunori, chercheur à l'Institut national japonais des sciences naturelles précise que "le nouveau système laser est en céramique et peut être produit en série à un coût raisonnable".

Cette découverte sera présentée en mai prochain lors de la conférence "laser et électro-optique" de Baltimore.

Danone : moins d'hydrocarbures dans ses emballages !

Danone : moins d'hydrocarbures dans ses emballages !Danone a annoncé 2 innovations majeures concernant ses emballages au Canada : un nouveau procédé de fabrication écologique, appelé « expansion » pour le plastique de polystyrène utilisé pour ses pots, ainsi que l'adoption de la version écologique du polyéthylène haute densité (HDPE) pour sa gamme de yogourts à boire.


Ces innovations constituent l'une des solutions pour le groupe spécialisé dans les produits laitiers de réduire de 30 % son empreinte de carbone en 2012.

« Ces initiatives environnementales audacieuses et cohérentes avec notre mission et nos objectifs en matière de réduction de CO2 nous poussent à repenser complètement l'emballage de nos produits pour la protection de l'environnement et le bien-être de nos consommateurs » a indiqué Anne-Julie Maltais, chef des communications externes de Danone au Canada.

Le procédé « expansion » consiste en l'ajout d'un agent inerte dans le plastique de polystyrène. L'introduction de cet agent forme une mince couche de mousse de polystyrène, réduisant ainsi la densité globale du plastique d'environ 18%. Par conséquent, le poids du plastique des pots individuels des marques Activia, Stonyfield, Silhouette et Crémeux est diminué du même pourcentage. « À ce jour, environ 40 % du volume de ces marques utilisent ce procédé en vue d'une intégration complète d'ici juin 2011 », a expliqué Mme Maltais.

Par ailleurs, la version écologique du polyéthylène à haute densité (HDPE) diffère de sa version classique puisqu'il est fabriqué entièrement à partir de canne à sucre, produit naturel et non d'hydrocarbure. Grâce à cebioplastique, Danone réduira l'empreinte de CO2 des contenants des yogourts à boire de 55 % (DanActive, Danacol, Danino Go et Activia à boire). De plus, ce bioplastique est 100% recyclable.

Malgré le fait qu'il engendre des coûts de fabrication supplémentaires pour la compagnie, son adoption se fera progressivement pour atteindre une pleine intégration d'ici la fin de l'année 2011.

« Comme les emballages des produits Danone représentent 40 % de notre empreinte écologique, soit le deuxième facteur le plus important en terme d'émission, nous avons investi beaucoup d'effort en recherche et développement » a conclu, Mme Maltais.

lundi 18 avril 2011

Continental veut faire de la gomme à partir de pissenlits pour ses pneus

Si certains les mangent par la racine, comme les lapins (ou en salade, comme dans les Alpes), et que les enfants les sèment à tout vent, les chercheurs essaient de voir comment les utiliser comme alternative au pétrole. Ce n'est pas une blague, même si j'ai eu du mal à le croire au début. Une étude menée par une équipe de l’Université de Münster en Allemagne, sur le latex contenu dans les pissenlits, a permis de faire une découverte étonnante. Cette plante produit un élastique de gomme, d’une qualité comparable à celle du latex secrété par l’hévéa. Autrement dit : on pourrait s'en servir à l'avenir pour obtenir du caoutchouc. Les résultats n’ont pas échappé au fabricant de pneus Continental, qui essaie actuellement de développer l’idée, en collaboration avec un consortium composé d’instituts de recherche et de partenaires industriels. Le projet a d’ailleurs été récompensé dans le cadre du concours fédéral allemand « Land der Ideen » (Le pays des idées), où le jury a souligné son fort potentiel pour l’avenir.


Pour l’industrie, le pissenlit permet de résoudre un problème de taille en se posant comme une alternative au latex produit par l’arbre à caoutchouc. La culture de l'hévéa, qui se fait en Asie du Sud-est, ne permet pas de répondre à une demande mondiale qui excède l’offre. Par ailleurs, un nombre croissant de cultures sont aujourd’hui menacées par la propagation d’une infection fongique. Des difficultés qui épargnent le caoutchouc synthétique. Les biochimistes sont parvenus à identifier l’enzyme responsable de la polymérisation rapide du caoutchouc de pissenlit. En désactivant cette enzyme, ils ont obtenu des plantes génétiquement modifiées à partir desquelles le caoutchouc peut s’écouler librement et être récolté. Ce qui est un énorme pas en avant. Le caoutchouc constitue en effet l’élément principal d’un pneu (41 % dans le cas du ContiPremiumContact 2). Les scientifiques estiment que le pissenlit pourrait à terme répondre à un dixième de la demande en caoutchouc en Allemagne.

Les Smartphones bientôt rechargés à l’énergie solaire

Un film transparent révolutionnaire permet de recharger un téléphone à la lumière du jour. Il devrait être commercialisé à partir de 2012. La plupart des acteurs de la téléphonie se sont empressés de remplir le carnet de commandes de la start-up


Il avoue être d’un naturel optimiste. Pourtant, Ludovic Deblois était loin d’imaginer le succès fulgurant de Wysips, sa start-up implantée à Aix-en-Provence. Primée lors du salon CTIA Wireless, la technologie Wysips permet d’intégrer un film photovoltaïque transparent sur les écrans de téléphones mobiles afin de recharger l’appareil de façon autonome. Cette technologie pourrait être industrialisée d’ici un an.

Face aux géants de l’industrie mobile, une start-up française, Wysips (What You See Is Photovoltaic Surface), a remporté le CTIA Wireless, dans la catégorie « Enterprise & Vertical Market: Green Telecom & Smart Energy Solutions, Apps & Hardware », un grand concours international de l’innovation mobile qui récompense chaque année, à Orlando, les projets les plus innovants en matière de technologie mobile. Breveté en 2006, son procédé lenticulaire qui inclut des cellules solaires photovoltaïques dans un film transparent suffisamment fin (100 microns) pour ne pas perturber le fonctionnement de la couche tactile, et sans incidence sur la luminosité, permet de produire de l’énergie afin de recharger un téléphone mobile de façon autonome. Ce film très fin, et posé pendant la fabrication du téléphone, captera la lumière du jour qui rechargera intégralement un iPhone en six heures.

Dans la mouvance écolo, le film photovoltaïque de Ludovic Deblois a de quoi séduire les foules. « Cela nous plaisait de développer l’énergie solaire pour les besoins de la vie quotidienne, raconte le président et fondateur de la start-up. Même si rien n’est écrit à l’avance, nous avions envie d’y croire. » Dans le « nous », il inclut le Géo Trouvetou de la bande, Joël Gilbert, un astrophysicien de 55 ans. C’est lui qui a imaginé le film révolutionnaire. En 2006, à deux, et avec une dizaine de développeurs, ils ont porté ce projet jusqu’au dépôt du brevet et la victoire du concours « devant tous les grands pontes du milieu ».

Des centaines de milliers de commandes

La plupart de ces magnats de la téléphonie se sont d’ailleurs empressés de remplir le carnet de commandes de Ludovic Deblois. « J’ai déjà plusieurs centaines de milliers de commandes », assure-t-il, ravi. Et pour cause : sans impacter sur la luminosité de l’écran, ni sur son aspect tactile, le petit bijou technologique et écolo sera vendu aux constructeurs à moins d’un euro pour un smartphone. Un argument de taille pour les industriels de la téléphonie mobile. Un opérateur américain est d’ailleurs déjà sur les rangs pour être le premier à proposer des téléphones dotés du fameux film solaire. Mais pour le fondateur de Wysips, il n’est pas question d’être exclusif. « Nous sommes aussi en pleine négociation avec des opérateurs européens, certaines grandes marques d’iBook ainsi que l’un des leaders de l’affichage publicitaire », précise Ludovic Deblois. « Les premières unités devraient être commercialisées en France en septembre 2012, lance-t-il. En 2013, nous produirons de très gros volumes. »

D’ici là, le patron de Wysips envisage de recruter une vingtaine de personnes en vue de préparer des « préséries ». Puis, en début d’année prochaine, il devrait lancer la production intensive de films photovoltaïques avec de nouveaux emplois à la clé et l’achat d’une nouvelle structure pour assurer la production dans la région Paca. « Nous visons 100 millions d’euros de chiffre d’affaires à partir de 2014, assure-t-il. Notre objectif est de suivre la même courbe que le tactile, qui est passée de 9 à 70 % en cinq ans. » Un horizon prometteur pour le trentenaire d’Aix qui conclu dans un murmure : « C’est vrai qu’on est content ! »

Un procédé universel aux multiples applications

Si le démonstrateur primé ne s’applique aujourd’hui qu’aux téléphones mobiles, à terme, tous les écrans pourraient produire de l’énergie. En fait, Wysips apparait comme un procédé universel qui, avec un rendement de 10 % (soit 100 W/m2), est capable de transformer n'importe quel support en surface photovoltaïque sans en changer l'aspect. De nombreux produits peuvent ainsi acquérir une totale indépendance énergétique ainsi que de nouvelles fonctionnalités grâce à l'énergie solaire ainsi produite.

L’équipe Wysips travaille d’ailleurs sur l’intégration de cette technologies avec des films souples ou rigides, dont l’épaisseur varie de 0,1 à 0,5 millimètres, sur des supports très divers. Écrans, verre, tissus, voiles, plastiques, composites… sont susceptibles de devenir des matériaux producteurs d'énergie photovoltaïque.

Par exemple, la technologie Wysips permettrait de rendre autonomes les stores des bâtiments, évitant ainsi la réalisation de travaux normalement nécessaires à l’installation des produits classiques (la motorisation fonctionnerait grâce à l’énergie captée par les éléments constituant le store devenu photovoltaïque). Complexes sportifs, bâtiments culturels ou tertiaires… pourraient ainsi produire leur propre énergie et fournir l’électricité nécessaire à l’éclairage ou au fonctionnement d’équipements électroniques.

Intégrée au textile, cette technologie permettrait également de proposer des vêtements intelligents producteurs d’énergie, autorisant ainsi pompiers ou médecins à recharger des équipements de première nécessité.

Autre application potentielle : le mobilier et la communication. Des cellules photovoltaïques intégrées dans ces produits permettraient de proposer des nouvelles fonctions : tente de camping intégrant une source lumineuse, table de jardin avec prise électrique, parasol éclaireur… Et appliquée aux surfaces publicitaires fixes (panneaux) ou mobiles (transport), Wysips donnerait à l’image une fonction nouvelle : la production d’énergie dédiée à l'autonomie de ces matériels, mais aussi à la production d'une énergie complémentaire permettant l’ajout de fonctionnalités (éclairage, vidéo surveillance, bornes WiFi…).

Appliquée au yachting motorisé et intégrée sur le pont du navire, la technologie Wysips pourrait fournir une partie de l’énergie électrique nécessaire à la propulsion. Pour les voiliers, elle pourrait constituer une source d'énergie complémentaire pour des moteurs hybrides, garantir l'autonomie de certains équipements de bord (éclairage, radio, GPS…), alimenter des stabilisateurs ou des unités de secours (lampe flash, radio, désalinisateur ...).

Filiale de SunPartner, groupe spécialisé dans la recherche, la mise au point et l’exploitation de solutions innovantes dans le domaine de l’énergie solaire, la société Wysips, implantée à Aix-en-Provence, pourrait démarrer des projets industriels relativement rapidement. Ludovic Deblois espère d’ailleurs voir son système intégré dans des produits commercialisés d’ici les douze prochains mois.

jeudi 14 avril 2011

La réalité augmentée au secours des bibliothécaires


Si la réalité augmentée s’impose de plus en plus dans nos téléphones intelligents, elle doit encore faire la preuve de son utilité réelle dans nos activités quotidiennes et professionnelles. Des chercheurs de l’université de Miami ont peut-être apporté la première preuve d’une déclinaison réellement utile de cette nouvelle technologie.En effet, une application développée en février dernier va bientôt changer radicalement le travail quotidien de milliers de bibliothécaires partout dans le monde qui n’auront plus à perdre chaque jour de nombreuses heures en redondantes activités de rangement et d’inventaire.
Pour ceux qui ne seraient pas familiers avec le terme de « réalité augmentée » il s’agit d’une technique consistant à superposer à l’image affichée sur votre écran par l’objectif de l’appareil photo des informations géo-localisées. Ces informations « augmentent » la réalité visible à l’œil nu et peuvent rendre une grande diversité de services. On peut ainsi découvrir à travers l’écran de son téléphone les coordonnées des magasins ou la distance à parcourir jusqu’à la prochaine station de métro. On peut potentiellement même accéder à des informations en temps réel sur le trafic et sur les travaux ou les manifestations culturelles qui se déroulent dans le quartier. Toutefois les applications « smartphones » disponibles actuellement se limitent encore à des fonctionnalités gadgets.
Ironie du sort, c’est donc du monde des bibliothèques, qui sont bien souvent des refuges pour les réfractaires aux NTIC, qu’est venue la plus innovante des utilisations de la réalité augmentée. En effet, le groupe de travail sur la réalité augmentée de l’université de Miami (Augmented Reality Research Group, je vous laisse retrouver le sigle…) a donc mis au point cette application Android qui permet aux bibliothécaires de « passer en revue » une section d’étagère à l’aide de l’objectif de leur téléphone et de repérer immédiatement les livres mal rangés. Pour permettre ce miracle les livres de la bibliothèque doivent êtres équipés d’un code permettant de « taguer » instantanément la référence et de croiser l’emplacement avec la base de donnée de la bibliothèque. Dans un second temps, l’application indique l’emplacement correct de l’ouvrage sur l’étagère, ce qui permet à l’archiviste de gagner un temps précieux.
Il est intéressant de voir que l’on commence à se pencher sur les utilisations professionnelles de la réalité augmentée et que l’on sort de la logique un peu limitative du « service immédiat au particulier » pour envisager d’autres perspectives. Les potentiels de développement sont nombreux dans pratiquement toutes les catégories de métier et ne demandent qu’à êtres explorés.
Retrouvez plus d’informations en anglais et la vidéo de démonstration ici.  
Louis Thomas

mardi 12 avril 2011

Robot laveur Scooba 230

scooba 230 et scooba 300


Superficie de nettoyage : le cycle court permet de nettoyer des surfaces jusqu’a 5,5m2 tandis que le cycle long permet de nettoyer des pièces de 14m2.




Vidéo de présentation sur le site de Irobot :




Son prix est de 299,99$ soit 207€ !
Je trouve ce prix tout a fait raisonnable quand on voit les services rendus. Je n’ai encore rencontré personne qui trouvait du plaisir a passer la bonne vieille serpillère dans les toilettes, la salle de bain ou la cuisine !



lundi 11 avril 2011

Une nanotechnologie prolonge l’autonomie des batteries pour smartphones, satellites et superordinateurs

Des chercheurs de l’Illinois utilisent des nanotubes de carbone pour une mémoire qui sollicite moins la batterie.

À l’instar des voitures électriques, le maillon faible de la technologie des appareils électroniques en rapide progression reste la batterie. Alors que la capacité de la mémoire ne cesse de croître et que les processeurs n’ont jamais été aussi rapides, la batterie reste un composant volumineux. Les téléphones mobiles sont plus fins et plus légers que jamais… sauf en ce qui concerne la batterie.

Des ingénieurs de l’université de l’Illinois ont peut-être trouvé une solution. Les chercheurs disent avoir développé une sorte de mémoire numérique à très faible consommation qui est plus rapide et utilise 100 fois moins d’énergie que les mémoires conventionnelles sur le marché.

Simplement, au lieu de développer une meilleure batterie, ils ont mis au point des composants qui utilisent moins d’énergie et donnent aux appareils électroniques portatifs une autonomie bien plus longue entre les charges.

La mémoire Flash utilisée dans les appareils mobiles d’aujourd’hui stocke les bits de données sous forme de charges électriques, un processus long qui nécessite des tensions de programmation élevées. Une alternative réside dans les matériaux à changement de phase (MCP), qui sont plus rapides mais consomment plus, dans lesquels un bit de données est stocké dans la résistance du matériau, qui est commutable.

Dirigée par le professeur Eric Pop, l’équipe a réussi à obtenir une alimentation par bit jusqu’à 100 fois inférieure aux mémoires MCP existantes.

La solution? La taille. Au lieu d’utiliser des fils métalliques en guise de contacts, le groupe a choisi des nanotubes de carbone, qui sont environ 10.000 fois plus fins qu’un cheveu humain.

L’efficacité énergétique n’est pas le seul avantage. Les nanotubes sont relativement stables et ne se détériorent pas comme les fils métalliques. Qui plus est, un aimant ne peut pas effacer accidentellement le contenu stocké.

Pour un smartphone, cela signifie que l’utilisateur peut récupérer et stocker des données tout en utilisant une application, en téléchargeant de la musique ou en visionnant des vidéos en continu, la batterie étant moins sollicitée.
Autrement dit, votre prochain iPhone pourrait avoir une autonomie plus longue avec une batterie plus petite.

Cette technologie ne se destine pas seulement aux produits de grande consommation: des applications militaires et scientifiques devraient également en bénéficier, notamment pour les satellites et autres équipements de télécommunications dans des lieux reculés, ou pour une utilisation dans les superordinateurs et autres centres de traitement de données.

Les chercheurs publieront leurs résultats dans un prochain numéro du magazine Science.

Un drone français survolera la centrale de Fukushima

Un hélico français survolera la centrale de FukushimaHélipse, une entreprise charentaise a été missionnée par le Japon pour fournir un hélicoptère modèle réduit dont l'objectif sera dans un premier temps de survoler et d'observer la centrale nucléaire japonaise de Fukushima, avant d'en mesurer périodiquement la radioactivité.


Une commande de 3 mini-hélicoptères a été passée par les japonais à la société américaine Rotomotion qui demeure le partenaire industriel de Hélipse.
D'un côté Rotomotion développe la partie "logiciel de vol", alors que Hélipse conçoit la partie "mécanique".

Rotomotion a aussi pris les devants et a envoyé deux modèles à propulsion électrique. Les trois appareils devraient être arrivés à Tokyo, aujourd'hui.

A 250 kilomètres de la centrale nucléaire, Laurent Grenier, l'un des 4 fondateurs aura la charge de former les techniciens japonais au pilotage de l'hélicoptère. « Je reste deux-trois jours. Je vais gérer la formation, le programme de vol, l'installation » a t'il indiqué au quotidien la Charente Libre.
Un hélico français survolera la centrale de Fukushima

Selon Hélipse, l'appareil peut être munit d'une boule photo ou vidéo interchangeable en quelques minutes, sans modification de l'ensemble. L'opérateur au sol a ainsi la possibilité de commander la boule à l'aide du joystick.

vendredi 1 avril 2011

The Eye of Delhi


Une fois n’est pas coutume,  un cocorico s’impose pour saluer la victoire des designers Français Julien Combes et Gaël Brulé de l’atelier CMJN lors de l’édition 2011 du concours « eVolo Skycraper edition ». Ce concours organisé chaque année depuis 2006 par la rédaction de la célèbre revue d’architecture et de design, a pour objectif de faire plancher des architectes sur des bâtiments portés sur une thématique précise : cette année il s’agissait de l’écologie.
Leur projet se nomme LOP2 et est conçu pour s’intégrer dans la ville de New Delhi. En regardant le concept de loin on pense d’abord à une gigantesque éolienne insérée dans une boucle ; puis à une grande roue qui n’est pas sans rappeler le célébrissime « œil de Londres » ; et enfin un filtre à air démesuré que l’on imagine en train de « nettoyer » à grandes brassées l’air pollué de la capitale indienne… et c’est cette dernière image qui s’avère la plus proche de la réalité.
Un bâtiment multi-fonctionnel intégré à l’éco-système urbain
La grande roue de Delhi LOP2 est pensée pour s’insérer pleinement dans l’éco-système urbain. La structure métallique qui la compose est construite à partir de carcasses de voitures usagées, et elle intègre dans ses niveaux inférieurs une centrale de recyclage qui approvisionne les industries aux alentours en matériaux.
Les deux architectes français proposent l’idée d’un bâtiment multi-fonction au sein duquel, pour reprendre l’adage de Lavoisier, « rien ne se perd et tout se transforme ». En effet le CO2 et l’énergie produits par l’usine de recyclage sont retraités comme des nutriments pour faire pousser des plantes dans des serres situées dans les étages supérieurs. Ces plantes sont ensuite transformées en bio-carburant. La structure joue aussi un rôle de filtre géant qui capte les pollutions de l’atmosphère environnant.
Derrière cette gigantesque roue de vélo se cache  également une centrale électrique. L’immense turbine située au cœur de la structure s’associe avec des panneaux photovoltaïques disposés sur toute la superstructure pour produire de l’électricité et assurer les besoins en énergie de plusieurs milliers d’habitations.
La dimension poétique n’est également pas en reste dans ce bâtiment où la rationalité et l’efficacité sont les maîtres mots, en effet un belvédère est prévu au sommet de la structure pour permettre aux badauds de profiter du paysage…
Si l’on n’est pas du tout certain qu’un bâtiment aussi fantaisiste que ce LOP2 sorte un jour de terre pour se dresser dans nos mégalopoles, la rationalisation énergétique poussée du projet de CMJN peut sans doute apporter quelques enseignements applicables directement à nos humbles tours de bureaux et autres immeubles d’habitations… à méditer.
Pour en savoir plus sur le concept.
Louis Thomas

Une feuille artificielle qui peut chauffer une maison


Des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) ont développé une feuille artificielle qui produit de l’énergie dix fois plus vite que la photosynthèse naturelle, et qui pourrait créer assez d’énergie pour chauffer une maison pendant un jour.

Un scientifique nommé John Turneravait déjà créé la première feuille artificielle il y a plus d’une décennie, mais celle des chercheurs du MIT est plus petite, plus puissante et moins chère que celle de Turner.
Le professeur Daniel Norcera a récemment présenté son modèle lors du meeting annuel de l’American Chemical Society en Californie. Il s’agit d’un appareil solaire sophistiqué de la taille d’une carte à jouer que l’on laisse flotter dans un récipient d’eau. Un peu à la manière de la photosynthèse réalisée par une feuille naturelle, la feuille utilise la lumière du soleil pour séparer les deux composants essentiels de l’eau, l’oxygène et l’hydrogène, qui sont ensuite utilisés pour produire de l’électricité.

La conception de ce nouveau prototype, qui contient également de la silicone du silicium et des circuits électroniques, a été possible grâce à la découverte de nouveaux catalyseurs puissants et bon marché en nickel et en cobalt. La feuille a fonctionné pendant au moins 45 heures d’affilée sans s’arrêter au cours des tests préliminaires. Norcera estime qu’avec quatre litres d’eau, une feuille pourrait produire assez d’électricité pour une maison dans un pays en développement pendant un jour. Il n’en fallait pas plus pour que certains tabloïds britanniques s’extasient: «Des scientifiques prétendent avoir trouvé le “Saint Graal” de la science avec une feuille artificielle qui pourrait transformer chaque maison britannique en sa propre centrale», écrit le Daily Mail.

L'invention peut sembler trop belle pour être vraie, mais elle est bien réelle et est déjà en passe d’être commercialisée. Wired.co.uk rapporte que le géant indien Tata Group a déjà passé un accord avec le chercheur du MIT pour construire une centrale électrique de la taille d’un réfrigérateur au cours des prochains 18 mois. Pour le moment, Nocera vise principalement les pays en développement:
«Notre but est de faire de chaque maison sa propre centrale électrique. On peut imaginer des villages en Inde et en Afrique dans un futur proche achetant des systèmes de production d’électricité basiques et abordables à partir de cette technologie.»
Photo: Jatropha hybrid - Leaf detail (129 DAS)/tonrulkens via Flickr CC License by