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lundi 28 mars 2011

Utiliser des robots pour les situations dangereuses

Utiliser des robots pour les situations dangereusesAlors que l'apport de robots en complément des humains dans des situations dangereuses, comme celle post-tsunami que rencontre le Japon, est reconnu et recherché, peu de solutions existent et elles sont très limitées.


La compagnie Aldebaran Robotics fondée en juillet 2005 par Bruno Maisonnier, a décidé d'apporter sa contribution et de développer une gamme de robots d'intervention en situation dangereuses.

« Il y a en ce moment un véritable besoin de robots chez nos partenaires japonais, Aldebaran Robotics est le leader mondial des robots humanoïdes marcheurs et pourtant on ne peut pas aider. En effet nos robots ciblent les marchés de recherche, éducation et l'assistance à la personne et n'ont pas étés conçus pour les situations difficiles. Je suis terriblement frustré de ça aussi ai-je décidé de développer immédiatement une gamme de robots marcheurs tous terrains pour ces situations » a déclaré Bruno Maisonnier président d'Aldebaran Robotics.

Cependant, selon ce visionnaire, pour y arriver il faudra transformer les plateformes généralistes en applications dédiées. C'est ce travail que lance Aldebaran pour l'intervention en situation dangereuses en se basant sur son expertise obtenue sur son robot NAO et sur des partenariats industriels et de recherche. Les situations à adresser pourraient concerner aussi bien des incidents chimiques, polluants voir nucléaires, en fonction des partenariats noués.

Aldebaran Robotics est le créateur de NAO, un robot humanoïde haut de 58cm qui a la capacité de voir, entendre, parler et communiquer non seulement avec son utilisateur mais également avec d'autres NAOs. Aujourd'hui plus de 1300 NAO robots sont utilisés à travers le monde dans 40 pays comme plateforme de recherche et d'éducation afin d'explorer des nouvelles applications telles que le traitement des enfants autistes ou comme assistant pédagogique. Actuellement, un deuxième robot humanoïde, ROMEO, haut de 1 mètre 40cm est en cours de finalisation.
Utiliser des robots pour les situations dangereuses

« La robotique au service des humains est la mission d'Aldebaran Robotics et le besoin pour ce type de robot demande l'expertise de nombreux acteurs. Nous avons donc contribué à la création du CAP Robotique, le cluster français de développement et d'innovation en robotique de service, un marché qui représente 3,3 milliards de dollars en 2010 et nous serons évidemment très présents au salon InnoRobo à Lyon du 23 au 25 mars prochain, » a-t-il ajouté.

Sunpartner reçoit le grand prix de la technologie verte du salon CTIA Wireless

Wysips
Sunpartner
 
Sunpartner, jeune pousse provençale, vient de voir sa technologie Wysips de recharge des mobiles par film photovoltaïque récompensée aux Etats-Unis. La société est actuellement en discussions avec des opérateurs télécoms, des équipementiers et des fabricants de composants pour développer et industrialiser sa production. « C'est mon partenaire Joël Gilbert qui a eu l'idée », s'amuse Ludovic Deblois, co-fondateur de Sunpartner, lorsqu'on l'interroge sur les origines de Wysips, l'une des principales technologies développées par cette société créée en 2008 à Lambesc, près d'Aix-en-Provence. A la base de Wysips, il y a en effet un petit cadeau original. En 2008, Joël Gilbert reçoit d'un proche un livre à couverture lenticulaire, dont les images changent en fonction de l'angle de vision. Objet d'amusement pour les uns. Objet d'inventions et de brevets pour d'autres... Astrophysicien spécialisé dans les systèmes solaires à concentration, Joël Gilbert est à classer dans la catégorie des inventeurs. Il a l'idée de s'appuyer sur les images lenticulaires pour créer un film photovoltaïque original, « sur lequel une petite bande d'image sera remplacée par une nouvelle surface photovoltaïque », résume Ludovic Deblois. « Ce processus - protégé - sera progressivement amélioré jusqu'à offrir une totale transparence », poursuit-il, en soulignant que « c'est cette transparence qui permet aujourd'hui de l'utiliser sur les mobiles. »

Grand prix de la technologie verte du salon CTIA Wireless


La mayonnaise prend. En 2009, Joël Gilbert et Ludovic Deblois créent une filiale de Sunpartner pour exploiter le procédé « Wysips », un acronyme signifiant « What you see is photovoltaic surface » (« ce que vous voyez est une surface photovoltaïque », en français). Fin 2010,Wysips obtient un premier prix régional (le prix de l'innovation en micro-électronique de PACA). Et Sunpartner lève 1,8 million d'euros auprès de plusieurs investisseurs (Davaniere Capital, Little Green Capital...). Le 24 mars 2011, la firme est à nouveau primée. Mais aux Etats-Unis, cette fois. « Wysips vient d'arriver en première place dans la catégorie 'énergie verte' du grand concours organisé par le salon CTIA Wireless, dédié aux télécoms mobiles », se félicite Ludovic Deblois. Dans la catégorie « green telecom & smart energy solutions ». Autrement dit « green télécoms » et « solutions d'énergie intelligente. »
Plusieurs marchés sont visés

Depuis sa création, la technologie Wysips s'est améliorée. Compatible avec tous les écrans, elle permettrait désormais d’apporter l’énergie électrique suffisante à un mobile pour une demi-heure de communication, après environ une heure d'ensoleillement. Naturellement, les opérateurs sont les premiers intéressés : il suffirait d'ajouter ce film sur les écrans tactiles, de plus en plus répandus, « pour rendre les terminaux plus autonomes et faciliter le développement de nouvelles applications », indique Ludovic Deblois. « Ce qui est très important pour le développement de nouvelles applications, de paiement notamment, qui ne peuvent pas supporter de pannes de batteries. »

Dans les pays les plus « riches », Wysips pourrait ainsi offrir une « source d'énergie complémentaire et de confort aux utilisateurs ». Et dans les pays émergents, où les réseaux électriques font parfois défaut, « elle devrait permettre de résoudre un des principaux obstacles au développement des outils de communication : l'énergie. »Reste pour Sunpartner à vendre le procédé et à le fabriquer. Les pistes sont nombreuses. Des négociations sont en cours avec des opérateurs mobiles et des fabricants de téléphones et de composants... Et Wysips espère déléguer la fabrication de ses premiers films à un industriel de la région PACA d'ici la fin de l'année. Enfin, en dehors des télécoms, la firme envisage de nouveaux projets. « Nous réfléchissons par exemple à un store photovoltaïque, qui conserverait ses couleurs, et à l'utilisation de Wysips sur des panneaux publicitaires », conclut Ludovic Deblois. Affaire à suivre...


http://les4elements.typepad.fr/blog/2011/03/sunpartner-re%C3%A7oit-le-grand-prix-de-la-technologie-verte-du-salon-ctia-wireless.html