Solutions au développement des entreprises du Nord-Pas de Calais

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lundi 25 octobre 2010

Le premier centre de congrès zéro carbone



L’Irlande dispose depuis peu d’un nouveaucentre de congrès doté d’une intéressante caractéristique: une empreinte carbone nulle.

Chaque aspect de la conception du CCD (Convention Centre Dublin) a été étudié pour minimiser son empreinte carbone. Non seulement en fonctionnement, mais aussi pour sa construction: ainsi les 6.000 tonnes de béton étaient à faible émission de carbone. Les systèmes de chauffage et de refroidissement du bâtiment sont pilotés par ordinateur et consomment un minimum d’énergie, des capteurs permettant au système d’ajuster très finement la consommation électrique.

Lorsque le centre de congrès accueille des visiteurs, leur chaleur et leurs émissions de vapeur d’eau sont captés et stockés pour des besoins futurs.

R3iLab



Le R3iLab est un réseau destiné aux professionnels du textile, de la mode et des industries créatives au sens large. Il met en place, anime et organise avec le soutien de l’Etat un certain nombre d’actions et de projets destinés à promouvoir l’innovation, notamment immatérielle, au sein des entreprises.

Réseau Nord :
Fortement industrialisée et considérée comme l’un des grands bassins du 
textile français, la région Nord dispose d’une industrie dynamique et performante, en pointe sur les matériaux textiles avancés.

Lancement de l’appel à projets « Nanoélectronique »

Christian ESTROSI, ministre chargé de l’Industrie, Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, secrétaire d’Etat chargée de la Prospective et du Développement de l’Economie numérique, et René RICOL, Commissaire Général à l’Investissement, ont annoncé le 30 septembre 2010t le lancement du premier appel à projets du volet « services, usages et contenus innovants » du Fonds pour la Société Numérique (FSN), créé dans le cadre des investissements d’avenir.

-  Programme économie numérique des investissements d’avenir - Plan « nanoélectronique » : lancement du premier appel à projets
Cet appel à projets est dédié à la recherche et développement (R&D) en nanoélectronique, qui constitue, avec le logiciel embarqué, le cœur technologique des systèmes numériques de demain. Le FSN prévoit un soutien de plusieurs centaines de millions d’euros pour le développement de ces technologies de base du numérique.
Il vise au lancement de projets collaboratifs de R&D impliquant des entreprises et des établissements de recherche pour le développement de matériaux, procédés ou composants, présentant un potentiel important de retombées pour les sites industriels de la micro-nanoélectronique.
Les filières de composants concernées sont notamment :
  • les circuits numériques, analogiques et mixtes, les mémoires embarquées, les imageurs numériques, les circuits radiofréquence embarqués, les composants de puissance,
  • les matériaux et substrats pour la micro-nanoélectronique et l’optoélectronique, les LED et composants optoélectroniques intégrés, les circuits passifs intégrés, les microsystèmes, les « Systems in Package » et les micro-sources intégrées d’énergie.
Les projets sélectionnés à l’issue de l’appel bénéficieront, dans les conditions prévues par l’encadrement communautaire, d’aides portant sur le soutien aux activités de R&D et sur le financement d’installations pilotes.

La NASA au salon Texcomp des textiles composites

Après Philadelphie, il y a deux ans, c'est au tour de Lille, d'aujourd'hui à vendredi, d'accueillir la 10e édition de Texcomp, le congrès scientifique international sur les composites à base de textiles.

Définition : un composite est un assemblage de plusieurs matériaux, dont les qualités se complètent afin d'obtenir des performances supérieures à celles de ses composantes. Conscient de la difficulté des scientifiques à communiquer, André Beirnaert, président du pôle de compétitivité Up-tex, vulgarise : « Le textile est au composite ce que le jambon est au sandwich. » En clair, on trouve des textiles composites presque partout : transport, aérospatial, génie civil, médical. Ils représenteront ainsi 50 % de la masse du futur Airbus A350.

« Nous allons accueillir des scientifiques de tous les pays. C'est une chance énorme d'avoir ce congrès dans notre cité », se félicite André Beirnaert.

Partager l'état des connaissances
L'événement, on l'aura compris, n'est pas grand public. Il doit permettre aux scientifiques de partager l'état des connaissances dans ce domaine très technique. « Le vendredi 29 octobre sera une journée ouverte au plus grand nombre, pour les personnes qui n'ont pas une culture suffisante mais qui veulent bénéficier de ce qui a été dit », annonce Christophe Binetruy, responsable du groupe composites à l'école des Mines de Douai. « Mais toutes les conférences se tiendront en anglais », tempère-t-il aussitôt.

Au-delà des scientifiques, de nombreux industriels seront présents : la NASA, Duflot, Eurocopter, General Electric. « Une occasion unique, pour les entreprises de la région, de percevoir toutes les opportunités liées au textile », conclut Christophe Binetruy. •

Project Center, arme de séduction massive pour attirer les investisseurs internationaux

Project Center, arme de séduction massive pour attirer les investisseurs internationaux

Parce que le Nord - Pas-de-Calais n'est qu'un petit point à l'échelle du monde, la région sort le grand jeu pour attirer les investisseurs internationaux. Lille vient de se doter d'un Project Center, un outil de marketing territorial et de promotion internationale unique en son genre en France. 

À première vue, il ne s'agit que d'une salle de projection plutôt confortable, nichée au coeur de l'Espace international, face à la gare Lille Europe. Mais au-delà de l'ambiance feutrée, des fauteuils en cuir et de l'écran géant en verre sablé se cache l'arme de séduction massive qui doit vendre l'économie régionale aux quatre coins de la planète. Un projet à 1,4 million d'euros porté par le conseil régional, la chambre régionale de commerce et d'industrie (CRCI), la CCI Grand Lille et NFX (Nord France eXperts), et attendu depuis déjà près de trois ans.

« Outil marketing moderne »
Parce que nous souffrons encore d'un déficit d'image, il fallait « professionnaliser l'accueil des investisseurs. Nous avions besoin d'un outil marketing moderne pour les convaincre », explique Léonce-Michel Deprez, président de la CRCI. Le Project Center est cet outil professionnel, le premier en France réalisé à l'échelon d'une région.

Les acteurs économiques (pôles de compétitivité, collectivités, chambres consulaires, entreprises...) pourront accueillir les investisseurs dans ce Project Center, salle multimédia où seront projetés (en français et en anglais) des films promotionnels, des cartes interactives, des animations numériques sur les territoires, les filières, les atouts économiques de la région, les avantages concurrentiels et les marchés porteurs.

Piloté par une équipe de trois personnes, cet outil est également nomade puisqu'accessible partout dans le monde, grâce à un portail extranet sécurisé. Les utilisateurs ont ainsi accès à une base documentaire multilingue, multicanaux, multimédia (cartographie territoriale dynamique, animations numériques, vidéos, données clés, offre foncière des territoires) unique en son genre.

« Il s'agit de l'outil marketing international de la région qui nous manquait », s'enthousiasme Pierre de Saintignon, vice-président du conseil régional en charge de l'économie. « Il fallait se donner les moyens de montrer ce que nous sommes et le faire de manière séduisante. »

Séduisantes, les premières images projetées vendredi aux officiels le sont incontestablement. La troisième région économique et quatrième région exportatrice de France s'y montre sous ses plus beaux atours, souriante, dynamique, entreprenante. Mais ça, on le savait déjà. Reste à convaincre les autres. •


PAR JEAN-MARC PETIT

vendredi 22 octobre 2010

Une campagne Narta diffusée sur les écrans de Futuramedia en fonction de la température extérieure

Futuramedia est revenu, dans un communiqué, sur une campagne réalisée cet été sur son réseau d’affichage numérique dans les centres commerciaux.

Du 21 juin au 21 août 2010 derniers, la régie avait élaboré un dispositif pour Narta qui voyait les messages de cette dernière se déclencher uniquement quand la température extérieure dépassait les 20°.

Deux spots de 20 secondes – l’un pour le déodorant homme Narta, l’autre pour le déodorant femme – ont ainsi été diffusés en floating selon les caprices de la météo. En cas de “chaleur”, les messages étaient repris toutes les 4 minutes, en alternance (spot Homme/ spot Femme), sur le réseau.

Au total, plus de 1.100 écrans numériques ont relayé la campagne, répartis sur 67 centres commerciaux de France comprenant une GMS type Auchan, Carrefour, Leclerc.

Futuramedia logo

Le vélo sans les doigts gourds



L’hiver approche à grands pas. Vous êtes motivés pour braver les intempéries et continuer à aller au boulot à vélo.

Mais il serait dommage que vos efforts soient ruinés par des engelures. D’autant plus qu’il existe des solutions aussi simples que pratiques à portée de main.

Comme les motards, les pilotes de scooters et aussi les cyclistes canadiens, vous pouvez offrir à votre bicyclette un manchon protecteur à installer sur votre guidon. Ainsi équipé, vos mains seront protégées du froid et du vent.

Des fentes aménagées dans le manchon vous permettent de conserver l’usage de votre éclairage ou de vos rétroviseurs. [Manchons Barbra]

L'appel à projets "ville de demain" lancé en direction des écocités

"Les treize écocités, sélectionnées dans le cadre du plan ville durable (1), seront les premiers sites concernés par l'appel à projets 'ville de demain' du grand emprunt", a confirmé Benoist Apparu, secrétaire d'Etat chargé du Logement et de l'Urbanisme, dans une communication en Conseil des ministres le 20 octobre. 

"Aujourd'hui, le fonctionnement de métropoles toujours plus étendues, plus complexes, plus consommatrices en énergie et en ressources naturelles oblige à inventer, à grande échelle, de nouvelles façons de transformer et développer nos villes, en s'appuyant sur une approche intégrée qui conjugue transports, habitat, gestion de l'eau", a-t-il souligné. 

"La réalisation de ces projets permettra de disposer de véritables laboratoires et vitrines de la ville durable française : îlots urbains servant de test à l'adaptation au changement climatique ; quartiers 'zéro énergie' grâce à l'utilisation de différentes sources d'énergie renouvelable ; maillage de transports collectifs autour de véritables noeuds multimodaux ; accompagnement du développement de la voiture électrique ou encore dispositifs d'assainissement ou de dépollution innovants", a détaillé le secrétaire d'Etat.

L'appel à projets a été lancé le 19 octobre 2010 et les agglomérations-pilotes concernées ont jusqu'au 15 mars 2011 pour présenter des projets opérationnels pouvant démarrer sous deux ans. La convention "ville de demain" signée le 28 septembre entre l'Etat et la Caisse des Dépôts dans le cadre du programme d'investissements d'avenir voté par le Parlement en mars dernier prévoit un milliard d'euros pour "des opérations [...] sélectionnées en fonction de leur caractère innovant et de leur exemplarité pour la mise en oeuvre du Grenelle de l'environnement". "600 millions d'euros seront apportés sous forme de subventions à hauteur de 10% à 35% du coût des projets et 400 millions d'euros seront investis sous forme de prises de participation avec un effet de levier attendu de l'ordre de 4 à 6", a précisé Benoist Apparu en Conseil des ministres. 

La veille, lors de la Journée nationale des écocités, il a aussi indiqué qu'un deuxième appel à projets sera lancé "d'ici la fin de l'année" pour sélectionner de nouvelles écocités qui se verront affecter une enveloppe supplémentaire de 250 millions d'euros.



Anne Lenormand



(1) Ces 13 écocités sont situées à Bordeaux (Plaine de Garonne), Rennes (Quadrant nord-est), Strasbourg-Kehl (métropole des Deux Rives), Plaine commune (Terre de partage et d'innovation urbaine), Montpellier (de Montpellier à la mer), Nantes-Saint-Nazaire (Construire la ville autour du fleuve), Metz métropole (Ecocité 128), Clermont-Ferrand (Ecocité Clermont métropole), Grenoble (Grenoble écocité), Marseille (Marseille Euroméditerranée), Nice (Ecocité Nice Côte d'Azur), territoire de la côte ouest-La Réunion (Ecocité insulaire et tropicale) et pays Haut Val d'Alzette, en Moselle et Meurthe-et-Moselle (Ecocité Alzette Belval).

jeudi 21 octobre 2010

Le « mainaleau » sera la vedette du Téléthon les 3 et 4 décembre

Lors de la réunion de préparation du Téléthon, deux concepteurs sont venus présenter le « mainaleau » : un pédalo spécialement conçu pour les handicapés, mais aussi pour les valides. ...



Sur cet engin, les mains remplacent les pieds. Le Parc calonnix qui est déjà un parc accessible aux personnes handicapées leur offrira ainsi la possibilité d'aller sur l'eau. Les résidants de la maison sourdaveugle ont profité d'un essai sur l'étang. Leurs réactions enthousiastes augurent un beau succès lors de la mise en service de deux, voire trois embarcations, lors du Téléthon.
« La personne accède avec son fauteuil roulant, il n'y a pas d'apprentissage et c'est aussi un moyen de sensibiliser les personnes au handicap.
Ce que l'on recherche, c'est un peu d'autonomie pour ceux qui sont en situation de handicap », explique François Castelain, l'inventeur des mainaleaux qui seront aussi équipés d'un kit de pêche.
Malheureusement, les handicapés en fauteuil électrique ne pourront pas accéder à ce concept. Mais les constructeurs ont déjà créé un prototype pour que tous puissent prétendre à naviguer sur l'eau. André Delcourt, maire, a salué cette initiative. Toutefois, la date n'est pas encore fixée pour l'acquisition de ce matériel. •

LOT-ET-GARONNE : PARTENARIAT POUR L’INTÉGRATION DE LA DÉMARCHE DESIGN

Selon Design Council, « le retour sur investissement des entreprises ayant fait appel au design est de moins de 2 ans pour 60% des projets réalisés ». © Cetim

Le Centre de Conception et Design en Aquitaine, 4 Design, et le Conseil Général du Lot-et-Garonne ont signé, 15 octobre, une convention de partenariat pour permettre aux PME et TPE d’intégrer la démarche design dans la conception de produits industriels innovants.

Afin de favoriser les échanges entre les entreprises et les experts du design industriel, le Conseil Général du Lot-et-Garonne, dans le cadre de son schéma de développement économique, vient de signer un partenariat avec le Centre de Conception et Design en Aquitaine, 4 Design. 

L’objectif ? Apporter une plus value économique aux entreprises en les conseillant sur la conception du design de leurs produit. « Le retour sur investissement des entreprises ayant fait appel au design est de moins de 2 ans pour 60% des projets réalisés (selon Design Council). 
Fort de ce constat et des expériences menées ces dernières années, 4 Design mobilise, forme et accompagne les PME / PMI aquitaines tous secteurs confondus qui souhaitent gagner en compétitivité » souligne 4 Design.

Les PME innovantes déçues par les Etats généraux de l'Industrie

Les dirigeants de PME et d'ETI innovantes plébiscitent le crédit impôt recherche, mais seuls 17% d'entre eux sont satisfaits par les résultats des Etats généraux de l'industrie. Résultats d'une enquête exclusive pour l'Usine Nouvelle.

Les politiques gouvernementales de soutien à l'industrie peinent à convaincre. Le comité Richelieu a réalisé une enquète auprès de 320 dirigeants de PME et d'ETI innovantes. A l'exception du crédit impôt recherche, il en ressort une méconnaissance, voire une déception concernant les mesures gouvernementales.

Le crédit impôt recherche (CIR) est logiquement la mesure favorite des dirigeants de PME et ETI innovantes. Le CIR a été utile à 58% d'entre eux. Ils considèrent même le remboursement anticipé du CIR comme la mesure la plus efficace du plan de relance. Concernant ce plan dans sa globalité, 40% des PME innovantes n'en ont pas ressenti l'impact sur leur activité.

Autre mesure phare, appréciation différente: les Etats généraux de l'industrie ont déçus. 11% des sondés y ont participé, mais seuls 17% sont satisfaits des résultats.

Quant aux pôles de compétitivité, ils sont utilisés mais peu appréciés. 70% des entreprises sondées ont déjà participé à des projets collaboratifs mis en place. Si une écrasante majorité d'entre elles travaillent donc avec les pôles de compétitivité, ils ne sont pas pour autant enthousiastes: 46% des sondés les jugent "moyennement efficaces".

Cette étude met également en avant un réel manque d'information. Le grand emprunt, qui doit financer l'industrie et les PME à hauteur de 6,5 milliards d'euros, semble méconnu par les PME innovantes. Seules 17% d'entre elles sont impliquées dans un des appels à projets lancés avec ce budget. Les médiateurs du crédit et de la sous-traitance sont également sous-utilisés: 36% des sondés ne connaissent pas leurs rôles.

Les Français de plus en plus friands de vente à distance

71% des Français ont commandé à distance au cours des 12 derniers mois. La vente à distance séduit donc toujours autant, mais prend un nouveau visage avec la montée des achats en ligne et sur mobile.

La vente à distance a encore de beaux jours devant elle! Selon une étude du Credoc* dévoilée le 19 octobre 2010, 71% des Français ont commandé à distance au cours des 12 derniers mois. La plupart d’entre eux apprécient le gain de temps que permet la VAD. Toujours soucieux d’acheter au meilleur prix, la vente à distance leur apparaît aussi comme le moyen le plus facile pour comparer les différentes offres. Parmi les produits les plus achetés à distance: l’habillement, les voyages, les livres, les CD-DVD et l’informatique. Sur tous ces marchés, la part d’Internet est dominante, la Toile devenant une véritable locomotive qui tire les chiffres de la vente à distance.

La Toile, le nouveau centre commercial préféré des Français?
En effet, le Credoc affirme que plus d’un amateur de la VAD sur deux a choisi le canal Internet pour passer commande. D’ailleurs, 43% des Français n’utilisent que le Web, contre 28% en 2008. Ils ont donc de plus en plus confiance dans l’achat en ligne. Cette progression est particulièrement spectaculaire chez les 55-64 ans, qui sont désormais 50% à acheter en ligne, contre 33% deux ans plus tôt. Par ailleurs, le m-commerce (ou l’achat via un terminal mobile) émerge peu à peu, 4% des Français confiant avoir déjà commandé grâce à leur portable.

Le catalogue: un classique qui résiste
Toutefois, malgré le dynamisme des nouvelles technologies en matière de vente à distance, les acheteurs privilégient les catalogues et courriers commerciaux,pour se tenir informés des offres promotionnelles et des nouveautés, bien avant les e-mails ou les SMS. Selon le Credoc, si les catalogues venaient à disparaître, 44% des consommateurs remettraient en question leurs futurs achats à distance. Le papier reste donc un incontournable à ne pas négliger!

*Enquête quantitative réalisée par téléphone auprès d’un échantillon représentatif de 1005 adultes âgés de 18 ans et plus.

New york muscle son albédo



La ville de New York s’est récemment lancée dans une vaste campagne écologique visant à réduire les consommations des citoyens en travaillant son albédo.

Albédo ? C’est un indice correspondant à l’énergie lumineuse renvoyée par un corps non lumineux éclairé. ( Comprenez plus simplement capacité à réfléchir la lumière, pour exemple, l’albédo de la neige fraiche est de 90%).

La 105e toiture à se voir peinte en blanc vient d’être achevée, portant le total de la surface peinte à ce jour à environ 92 903 m².

Si le procédé semble un peu simpliste, les conséquences écologiques sont pourtant bien réelles.

la campagne ” cool roofs” devrait à terme permettre de diminuer de 15°C la température des toits, et peser ainsi directement sur la sollicitation et donc la consommation des systèmes de climatisation.

Il est également possible dans cette optique d’envisager une baisse de quelques degrés dans l’air ambiant, l’accumulation et la diffusion continue de la chaleur faisant place à la réflexion de la majorité des rayons solaires.

Depuis mai dernier, 1500 volontaires ont participé à cette campagne blanche, mais c’est Michael Bloomberg, maire de la ville de New York qui a marqué le 105e toit d’un coup de pinceau.

Si ce geste est symbolique, il reste de la volonté du maire de NY de bien faire comprendre à ses citoyens que certains projets ne peuvent être complètement encadrés par le gouvernement et qu’il faut être prêt à passer par le volontariat pour améliorer l’environnement et la qualité de vie.

Cette initiative vient en effet en réponse aux étés particulièrement difficiles de ces dernières années, la ville de New York souffrant systématiquement de lourdes canicules entrainant la multiplication des coupures électriques dues a la surconsommation des systèmes d’air conditionné.

Un plan d’éligibilité à la campagne a été produit afin d’optimiser le rendement, ainsi les immeubles les plus hauts ne sont pas concernés, l’efficacité du processus maximale étant atteinte sur les immeubles de 1 étage ( réduction de l’usage de la climatisation allant jusqu’à 50%).

Dans les mois à venir, ce sont presque 37 000 000 m² de toits qui devraient rejoindre le projet, permettant à la ville de New York d’espérer de souffrir un peu moins l’été prochain … [Cool Roofs via Fastco]

mercredi 20 octobre 2010

Luminaire en lévitation par Crealev

Nous avons tous en mémoire les gadgets jouant avec le principe de lévitation en utilisant un système d’aimants pour faire léviter une boule, ou autre…
Mais ici, la société hollandaise Crealev va plus loin et propose de véritables créations originales, type luminaires ou sculptures…

Véritablement bluffant le rendu est très intéressant, voir intrigant non ? que dire de plus…


Luminaire en lévitation par Crealev

Luminaire en lévitation par Crealev

Luminaire en lévitation par Crealev

Luminaire en lévitation par Crealev

Une idée lumineuse pour désinfecter votre smartphone



Que vous le vouliez ou non, votre smartphone collecte les germes. Dans la vie quotidienne, tous les objets que vous touchez sont plus ou moins recouverts de germes en tous genres: rampe d’escalier, boutons des ascenseurs, poignées des portes des bâtiments publics… Et donc, nombre d’entre eux atterrissent finalement sur votre téléphone et sur son écran notamment. La société VioSignal s’est penchée sur le problème et propose une solution séduisante.

Elle a mis au point un appareil pour désinfecter votre smartphone grâce aux UV. Deux lampes à ultra violet alimentées simplement par trois piles AAA sont utilisées à cet effet. Il suffit alors de plonger votre smarphone dans le tube contenant ces lampes. Les UV ont pour conséquence la mutation de l’ADN des bactéries, des virus et des germes qui ne peuvent alors plus se multiplier.

Cet appareil sera disponible dans le courant du mois pour $50.

Des LEDs pour une peau lumineuse



En quelques années, elles se sont invitées partout où nous allons avec un objectif principal : remplacer nos ampoules à incandescence : ce sont les LEDs .

Elles parcourent les tableaux d’affichage,éclairent notre route en voiture, s’invitent jusque dans nos cuisines et nos téléviseurs… Et bientôt même directement sous notre peau.Pas étonnant que le marché de la LED soit en plein essor, elle offre aujourd’hui le meilleur rapport entre prix, fiabilité, luminosité et compacité, on peut en user et en abuser à moindres couts dans tous les domaines imaginables, et les industriels l’ont bien compris .

Ce qui risque de changer dans les années à venir se situe dans la forme que prendront les LEDs et leur capacité à s’intégrer dans un milieu qui n’était jusqu’ici pas envisagé : le corps humain.

Comme l’a bien mis en évidence John Rogers de l’Université de L’Illinois, les LEDs actuelles sont fragiles, en ce sens qu’il n’est pas possible de les plier sous peine de les briser, impossible de leur donner une forme particulière.

Son invention libère ainsi les diodes de toute limite en proposant une solution flexible et étanche.

John et son équipe ont pris le pari de greffer quelques minuscules LEDs ( plus petites que la pointe d’un stylo ) sur un support électronique souple et flexible, résultat : l’ensemble peut être étiré et tordu à 720 degrés sans subir le moindre dommage ni altérer le bon fonctionnement des diodes.

Le tout a également été rendu étanche et est capable de supporter l’intégration dans de la matière organique vivante, une expérience de greffe du procédé sous la peau d’une souris ayant été concluante.

En scientifique, John Rogers s’intéresse aux applications possibles chez les humains, et entrevoit déjà des avancées médicales en appliquant des DEL sur les gants des chirurgiens leur permettant un meilleur éclairage de leur zone d’intervention.

On peut déjà envisager quelques applications bien plus folles, comme du Tatouage lumineux pour se donner un look Cyber Punk façon Blade Runner ou R2 D2, un vrai faux générateur ARK sur le torse façon Iron Man , un troisième oeil pour nous éclairer la nuit , une balise lumineuse pour nos animaux de compagnie… Et puis quelqu’un pensera certainement rapidement à en greffer sur des préservatifs …

Et vous ? Quelle folle application cela vous inspire-t-il ?

Un studio photo qui ne manque pas d’air



L’inventeur de ce studio photo gonflable en avait tellement marre de l’envolée des prix de location pour les studios de photo à New Yorkqu’il a finit par construire le sien.

Aujourd’hui il propose son studio gonflable à le vente pour 500$. Fabriqué en plastique, son studio gonflable est disponible en trois tailles, jusqu’à 6 x 3,6 x 3,6 m et ne pèse que 18 kg, ce qui le rend assez facilement transportable à l’arrière d’une voiture. La boite qui le contient mesure 0,6 x 0,6 x 1,2m. La notice ne manque pas d’humour, recommandant de ne laisser personne à l’intérieur lorsque vous dégonflez la structure.

Parfait pour les photographes sans studio fixe.

LANCEMENT D’UN PROJET EUROPÉEN POUR LE DÉVELOPPEMENT DE L’ÉCLAIRAGE À LED

Les lampes à LED sont encore chères par rapport aux lampes à incandescence ou fluorescence.


Les réglementations européennes visent à remplacer progressivement les lampes à incandescence. L’éclairage à LED est une solution de remplacement.



Alternative aux lampes fluorescentes compactes, le marché de l’éclairage aux LED (diodes émettrices de lumière) est en plein développement. Mais il reste essentiellement dirigé vers les professionnels, et est peu accessible au grand public. Afin d’y remédier, l’Eniac (Conseil consultatif européen pour les initiatives en nanoélectronique) a lancé le projet CSSL (Consumerizing Solid State Lighting : démocratiser l’éclairage LED).

Le projet réunit 22 acteurs européens, entreprises et institutions. Il s’agit de développer les technologies et leurs applications, ainsi qu’une nouvelle approche du marché. Ceci afin d’accélérer la disponibilité de lampes à LED de haute qualité et à des prix abordables, dans le but de remplacer les ampoules habituelles et favoriser les économies d’énergie.
Toute la chaine de production est concernée : de la source de lumière à la lampe que le public branchera chez lui. Mais trois points sont plus particulièrement mis en avant :
 
  • La fabrication de wafers au nitrure de gallium sur silicium, pour réduire les coûts des composants électroniques ;
     
  • La compatibilité avec les équipements courants ;
     
  • La compatibilité avec les variateurs d’intensité.

Le consortium regroupe notamment PhilipsST Microelectronics, et plusieurs universités, dont celle de Cambridge. Côté français, on y trouve entre autres EDFLegrand, et le CEA-Leti

Antoine Cappelle 

Pour en savoir plus : http://www.consumerizingssl.eu/

Sécurité : les industriels créent l'Alliance pour la confiance numérique

Les acteurs de la sécurité numérique viennent de créer une organisation baptisée "Alliance pour la confiance numérique" (ACN). Sa vocation est notamment de coordonner des actions concrètes dans ce domaine vis-à-vis des pouvoirs publics.

Les acteurs français (fédérations professionnelles, entreprises, investisseurs) ont décidé de mettre en commun leurs efforts afin de développer le marché de la sécurité numérique. Ce dernier représenterait d'ores et déjà, à lui seul, de l'ordre de 10 milliards d'euros en France, selon la Fieec, et peut profiter de nombreux débouchés à l'exportation.

Les acteurs de cette industrie viennent, à cet effet, de créer une organisation baptisée "Alliance pour la confiance numérique" (ACN). Sa vocation est de représenter l'industrie auprès des pouvoirs publics afin de pouvoir peser dans les débats tant au niveau national qu'européen, et de coordonner des actions concrétes. L'ACN regroupe dès à présent deux grandes fédérations industrielles (la Fieec -- Fédération des industries électriques, électroniques et de communication -- et le Gifas -- Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales), des entreprises (Bull, CS, Cassidian -- filiale d'EADS spécialisée dans les systèmes et solutions de sécurité --, Orange, Gemalto, Keynetics, Radiall, Morpho -- ex-Sagem Sécurité --, Siemens et Thales) et un investisseur d'intérêt général (la Caisse des dépôts). Cette alliance est ouverte à d'autres industriels, groupements ou fédérations qui souhaiteraient la rajoindre.

La confiance numérique concerne en particulier la sécurisation des identités, des communications, des transactions et des flux des personnes et des biens, au bénéfice des usagers.

La France a de sérieux atouts dans ce domaine sur l'ensemble de la chaîne de valeur (composants, logiciels et services informatiques, services de télécommunications, produits finis, systèmes). "S'il est difficile de quantifier précisément les emplois induits, on peut affirmer qu'ils sont dès à présent de l'ordre de plusieurs dizaines de milliers en France", estime la Fieec. Une grande partie des outils et technologies de la sécurité existe déjà, mais le déploiement de ces outils au niveau national et leur adaptation aux besoins des citoyens sont plus difficiles. Le sujet a, en effet, du mal à émerger au niveau des décideurs de manière structurée, d'où la nécessité de s'organiser. Une politique industrielle et de soutien de la souveraineté se doit d'être définie, mais elle nécessite une coordination des instances de décision. Par exemple, il n'y a pas un seul ministère mais plusieurs ministères concernés (Défense, intérieur, finances,...).

L'ACN propose notamment qu'une politique nationale dans les domaines normatifs soit mise en place afin d'éviter l'imposition de normes venant de l'étranger, que l'Etat mette en place un outil de soutien aux exportations dans ce secteur, qu'il veille à ce que les projets de recherche, financés sur budget national ou européen, correspondent aux besoins des clients (Etat ou opérateurs), enfin qu'il favorise le rapprochement entre opérateurs publics et privés.

LES MATÉRIAUX S’AUTOCONTRÔLENT

Le matériau développé par le Fraunhofer IFAM de Brême sera présenté au salon Electronica à Munich
Le Fraunhofer IFAM de Brême vient de présenter des matériaux capables de détecter seuls d'éventuels faiblesses dans leur structure. Explications.
Finis les capteurs, les matériaux sont maintenant capables de mesurer seuls les tensions qu’ils subissent.

Le Fraunhofer - Institut für Fertigungstechnik und Angewandte Materialforschung (IFAM) de Brême, qui travaille sur les technologies de fabrication et les matéraiux avancés, vient d’annoncer la création d’un polymère plastique-métal capable de remplacer les réseaux de capteurs habituellement placés sur les structures. Il peut facilement être ajouté lors de la fabrication des composants et est également adapté aux machines de production actuelles. 

Le nouveau matériau : un mélange de plastique et de métal possède des propriétés de détection. C’est en fait le changement de la résistance électrique du matériau – mesurable – qui averti d’une faiblesse de la structure, à la place des capteurs habituellement utilisés. 

La difficulté première pour les chercheurs a été de mettre au point un procédé pour mélanger de façon homogène le polymère dans des matériaux variés, du polypropylène au polyamide. Testé sur de nombreux prototypes, l’équipe est à la recherche d'utilisateurs potentiels parmi les industriels. 

Le matériau sera présenté plus en détail lors du salon Electronica qui se tiendra à Munich du 09 au 12 novembre.

Anne-Katell Mousset

Pour en savoir plus : http://www.ifam.fraunhofer.de

mardi 19 octobre 2010

Stabilité de l'activité dans la région


La dernière publication des Tendances régionales éditée par la Banque de France pour septembre 2010 se veut rassurante. 
Après l'amélioration observée en août, l'activité industrielle régionale est très proche de la stabilisation annoncée le mois dernier. Les industries agricoles et alimentaires s'inscrivent en baisse alors que la fabrication des matériels de transport et celle des autres produits industriels se maintiennent.
Seuls les équipements électriques et électroniques affichent un léger mieux. Le taux d'utilisation des équipements, qui n'avait quasiment pas varié depuis plusieurs mois, ressort en hausse et retrouve son niveau de septembre 2008. Pour la première fois depuis un an, les chefs d'entreprise considèrent les plans de charge comme conformes à la normale.
La Voix du Nord

Le chaînon manquant entre Internet et magasin

Le chaînon manquant entre Internet et magasin

« Le mobile est le chaînon manquant entre Internet et le magasin. » Pour Julien Saumande, PDG de la société villeneuvoise Phocéis, spécialisée dans le marketing mobile, nous n'avons pas fini de pianoter sur nos téléphones portables.

« Le commerce mobile, c'est par exemple réserver un restaurant dès le matin et composer son menu à distance. » L'application est déjà testée avec une grande chaîne de restauration familiale. Un restaurant lillois propose à ses clients un iPad en guide de carte. Une fois le menu composé il est directement envoyé en cuisine.

La fin des pavés
Mais le commerce mobile, c'est aussi repérer les magasins via la géolocalisation, recevoir des offres personnalisées dans un rayon autour du magasin, transformer son mobile en carte de paiement ou de fidélité, découvrir ce qui est disponible dans le quartier grâce à la réalité augmentée.

« Quant aux catalogues de demain, fini les gros pavés ! Nous pouvons déjà parcourir les catalogues sur iPad, tester les produits sur des modèles virtuels, voir des animations. » Sans parler des boutiques 3D qui permettent de se balader dans une galerie marchande sans bouger de son fauteuil.

Le commerce mobile n'en est encore qu'à ses débuts. Il n'a pas fini de nous attirer et pousser à consommer.

La Voix du Nord

Du « multicanal » au « cross canal », la révolution marketing est en marche

Du « multicanal » au « cross canal », la révolution marketing est en marche
Web 2.0, social shopping, média courrier, marketing mobile, web analytics... Le commerce en ligne, ou e-commerce, n'en finit pas de bouleverser nos habitudes de consommation. À partir d'aujourd'hui à Lille, le 14e rendez-vous international VAD e-commerce fait le point sur un marché en pleine révolution. 

Êtes-vous plutôt « multicanal » ou « cross canal » ?
Une chose est sûre, à l'instar des hypermarchés qui ont révolutionné la consommation au cours des années 1970, Internet révolutionne la consommation des années 2000.

« Nous sommes aujourd'hui 35 millions d'internautes en France, rappelle Éric Platiau, vice-président de la FEVAD (Fédération des entreprises de vente à distance) et président du salon VAD e-commerce qui ouvre ses portes aujourd'hui à Lille.

Nous sommes également 50 millions d'utilisateurs du téléphone mobile et 25 millions de cyber-acheteurs. » Un gigantesque marché qui n'en est encore qu'à ses balbutiements, tant la technologie évolue vite et les innovations s'accumulent.

Combinez le téléphone mobile, Internet, les réseaux sociaux, mélangez le tout et vous obtiendrez la formule du commerce de demain.

« On sort du monde du multicanal pour aller vers le cross canal », explique Didier Farge, président du SNCD (Syndicat national de la communication directe). « Le commerce moderne doit intégrer l'ensemble des canaux pour toucher au mieux les clients. » Le traditionnel marketing direct, tel qu'il a pu se développer dans notre région avec les géants de la vente à distance, ne se contente plus du simple envoi de mails promotionnels.

L'heure est venue du marketing différencié qui s'adresse directement au client, en lien avec ses goûts, ses attentes.

Il y a également le marketing ubiquitaire où le client peut entrer en contact avec la marque à tout moment, à tout endroit, par n'importe quel canal.

Quant aux réseaux sociaux, ils sont devenus à la fois de redoutables forums comparatifs pour les consommateurs et le lieu idéal pour contacter de nouveaux clients.

Nous n'avons pas fini d'être pris dans la toile...

Salon VAD e-commerce 2010, 14e édition, du 19 au 21 octobre à Lille Grand Palais. 300 exposants, 120 conférences. www.vad-ecommerce.com



PAR JEAN-MARC PETIT

lundi 18 octobre 2010

L'entreprise Roger-Delattre va fabriquer et poser les poutres du Louvre-Lens

L'entreprise Roger-Delattre va fabriquer et poser les poutres du Louvre-Lens



Après le stade de Valenciennes, l'entreprise boulonnaise Roger-Delattre a décroché un autre chantier emblématique. C'est elle qui sera chargée de la charpente métallique du Louvre-Lens. 


Pas très loin du stade Bollaert, un des plus gros chantiers au nord de la France fait sortir de terre le futur musée du Louvre. C'est ici qu'à la fin de l'année une équipe d'une quinzaine d'ouvriers de l'entreprise Roger-Delattre commencera à installer la charpente métallique. Ce sera une solide ossature pour cet ensemble de sept bâtiments qui mise sur la transparence avec de nombreuses parois vitrées. Un beau challenge pour cette société boulonnaise fondée il y a 55 ans et qui emploie aujourd'hui 250 personnes réparties pour moitié sur les régions de Lille et de Boulogne-sur-Mer. « Nous sommes les petits régionaux du chantier, souligne le Pdg, Reinold Delattre. Il faut montrer de quoi on est capable. »




Des poutres de vingt-six mètres de long
Ce sont d'abord les ingénieurs et dessinateurs qui ont planché sur les poutres destinées à former l'ossature de ce bâtiment très particulier. Elles feront 26 mètres de long et, en coupe, auront la forme d'un T dont la barre mesurera 1 mètre. L'épaisseur de l'acier sera de 12 mm. Entre les deux extrémités de la poutre, il ne devra pas avoir une différence de trois millimètres. Voilà pour le cahier des charges technique.


« Leur fabrication va démarrer dans quelques semaines sur notre site de Wimille, là où se trouvaient avant les Fonderies du Boulonnais », précise Reinold Delattre. Pour cela, il faudra « nourrir » l'atelier de mille tonnes d'acier. Des tôles qui seront débitées puis soudées. Ensuite, autre challenge de taille, il va falloir les transporter jusqu'à Lens. « Nous allons devoir organiser 65 convois exceptionnels pour amener ces poutres de 26 m de long sur le chantier. » Une chance, la distance n'est pas trop grande. Ce qui diminue le bilan carbone. Un élément qui a sans doute aussi permis de faire pencher la balance du côté de l'offre de Roger-Delattre et de souffler ce marché de six millions d'euros à la barbe des Italiens et des Allemands. « Nous avons mis en avant une démarche environnementale. Nous calculons notre bilan carbone (ndlr : coût énergétique du transport, de la fabrication, etc.).


C'est intégré dans les appels d'offres publics. » D'ailleurs, pour améliorer encore ce bilan carbone, l'entreprise va équiper au printemps son usine de Saint-Léonard d'une toiture de panneaux photovoltaïques.


Pour l'entreprise boulonnaise, la charpente du Louvre-Lens, c'est un gros chantier. « Ça représente 30 000 heures de travail, la première moitié pour la fabrication, la seconde pour la pose, calcule Reinold Delattre. Si vous préférez, c'est du travail pour vingt personnes pendant un an. » C'est une des plus grosses commandes de sa société après l'hôtel de Région et l'hôpital de Valenciennes - des contrats de 15 millions d'euros chacun - ou le stade de Valenciennes (6 millions d'euros). Le chantier de Roger-Delattre s'achèvera en juin. Mais le musée ne devrait accueillir ses premiers visiteurs que fin 2012. Quand vous visiterez le Louvre-lens, après avoir admiré les oeuvres exposées, n'oubliez pas de lever le nez encore plus haut pour regarder ses poutres made in Boulogne. •

vendredi 15 octobre 2010

À Quévy (B), les invendus des grandes surfaces transformés en électricité verte

À Quévy (B), les invendus des grandes surfaces transformés en électricité verte

L'environnement préoccupe. Le sondage réalisé par « La Voix » sur la qualité du cadre de vie le confirme. Les projets censés réduire notre empreinte écologique ne font cependant pas tous l'unanimité, l'éolien en première ligne.

Les alternatives proposées ? La méthanisation. À trois kilomètres de la frontière, Quévy (B) abrite depuis 2007 Sodecom, une unité de revalorisation des déchets.

Des croissants au beurre, des pizzas, des courgettes, du pain, des yaourts, ou encore des bananes, tout est bon pour produire de l'électricité. L'ancienne sucrerie de Quévy, sur la route de Mons, s'est entièrement convertie à la biométhanisation. Pour vulgariser, on parle de recyclage et de valorisation des déchets. Un procédé qui a connu « des échecs en France », mais est en plein essor chez nos voisins belges.


Hubert Ewbank de Wespin, directeur du site de Quévy, explique la recette quotidienne de son entreprise.
Prenez un gros récipient bien hermétique. Ajoutez dedans « des déchets à haut pouvoir calorifique » (croissants au beurre par exemple), des déchets d'emballage, des déchets alimentaires liquides, des boues (du lisier pour être plus précis). En guise de levure, on rajoute dans ce grand récipient du maïs - « celui fourni par les agriculteurs étant idéal par son rythme constant de décomposition » - ou de la tonte de pelouse. Mélangez le tout et faites fermenter en chauffant à 37 C°. La matière organique en décomposition dégage un gaz, le méthane. « Le bio gaz s'accumule sous une bâche positionnée sur le biométhaniseur », puis est récupéré afin d'alimenter de puissants moteurs (les cages vertes sur notre photo). Les alternateurs entraînés par la puissance des moteurs « fournissent 2,4 mégawatts par heure, ce qui équivaut à alimenter 5 700 foyers ». Une double comparaison s'impose : 1,5 million de litres de fioul serait nécessaire pour obtenir la même production énergétique et contrairement aux éoliennes, le biométhaniseur fonctionne 24 heures sur 24. Son rendement est alors comparable à un parc de cinq à six éoliennes.

L'électricité produite est en partie utilisée pour le site, les 75 % restant sont revendus directement aux réseaux. « L'eau nécessaire au refroidissement des moteurs alimente l'ensemble du processus et chauffe les bâtiments. » Une éolienne présente dans l'enceinte du site vend elle aussi son énergie. Le compost stagnant dans le biométhaniseur est revendu aux agriculteurs comme engrais naturel. Enfin, pour boucler la boucle, Hubert Ewbank de Wespin envisage de revêtir les 2 000 mètres carrés de toiture des bâtiments avec des cellules photovoltaïques. Selon lui, l'entreprise « deviendrait le premier site européen réunissant trois sources d'énergie renouvelables ».

« La matière organique provient des invendus des grandes surfaces, des erreurs de production de l'industrie alimentaire », des cuisines des collectivités... Mais pas encore des particuliers, le tri sélectif n'étant pas assez développé. Idéalement, les particuliers devraient séparer la matière organique de leurs déchets, ce que se charge de faire, pour l'instant, l'entreprise belge. Un processus de désemballage qui, par ailleurs, reste secret.

Auchan Louvroil dispose d'une benne de collecte destinée à la biométhanisation. Environ 15 à 20 tonnes par mois partent se faire recycler à Quévy. Un bon point pour l'image, mais aussi une solution intelligente pour éviter de faire déborder les décharges. •


MATTHIEU BOUTON