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lundi 29 novembre 2010

Compoeco veut révolutionner la collecte des ordures

Compoeco veut révolutionner la collecte des ordures


Compoeco a choisi de se positionner sur le secteur de la collecte sélective des déchets. La toute jeune société, créée en 2009 à Tarbes et hébergée actuellement par la pépinière Crescendo, souhaite développer ses activités sur ce marché porteur tout en choisissant d'anticiper les nouvelles législations dans le domaine.
Ces produits s'adressent aux communautés de communes désireuses de se soumettre aux normes du Grenelle de l'environnement. « Il faut savoir qu'à l'avenir, et je songe ici à une échéance d'une dizaine d'années, la collecte d'ordures au porte à porte qui est trop coûteuse, polluante et qui gaspille de l'énergie, sera remplacée par l'apport volontaire, constate Eric Gallien, le créateur de la société. Nous développons actuellement chez Compoeco des conteneurs aériens innovants dans le choix du matériau utilisé, le béton, qui résiste notamment au feu. »
La société se positionne également sur la question de l'accès des personnes handicapées aux conteneurs à ordures en proposant des volumes intérieurs réservés pour ce type de public. « Il s'agit dans ce cas d'une législation qui va s'appliquer dès 2015 et à laquelle les communes doivent immédiatement s'intéresser. »
Une implantation logistique dans l'Isère
En outre, Compoeco travaille à la création de sondes destinées à mesurer le niveau de remplissage des conteneurs à ordures qui pourront ainsi être vidés en fonction de leur saturation et permettront d'optimiser la collecte des ordures, ou s'emploient à anticiper la redevance incitative sur les ordures en créant des conteneurs à tambours. « Nous sommes certes moins compétitifs que nos concurrents, les grands noms du secteur, en terme de coût, mais nous proposons une offre plus souple et totalement modulable en fonction du cahier des charges des communes, notamment en terme de couleurs ou d'aspect visuel. De plus, nous proposons des produits résistants et totalement innovants. »
Compoeco compte actuellement son centre logistique dans l'Isère. « Ainsi nous partons du principe que Lyon est le centre de la France et que la société peut ainsi déployer ses activités sur une grande partie du territoire. De plus, notre siège social est basé à Tarbes, où nous profitons des services de la pépinière Crescendo pour développer nos activités, ce qui nous permet de rayonner sur le Grand Sud. »
Mais la société entend d'ici peu compléter son implantation par l'installation d'un centre de montage et d'assemblage dans le Sud-Ouest afin de se rapprocher de Toulouse, Nantes ou Bordeaux. « Parmi nos clients, nous équipons déjà la ville de Nancy et nous avons décroché un contrat avec La Mongie. Pour l'avenir, nous souhaitons compléter notre offre de matériaux urbains en proposant notamment aux communes des accès handicapés en matériaux composits. »

ORANGE ET PLASTIC OMNIUM ENVIRONNEMENT S’ASSOCIENT AUTOUR DU MTOM

Le MtoM va aider à optimiser la collecte des déchets urbains.


Les deux sociétés proposent aux collectivités locales une solution ''machine à machine'' de nature à optimiser la gestion des déchets ménagers.
Orange Business Services et Plastic Omnium Environnement unissent leurs savoir-faire pour apporter aux collectivités locales une prestation globale MtoM visant à optimiser la collecte des déchets urbains. Cette solution combine un service de géolocalisation des véhicules de propreté et un service de télémétrie et de traitement de données. Elle permet aux collectivités locales de répondre à deux enjeux majeurs, économiques et règlementaires : allier protection de l’environnement et diminution des coûts. 

Chaque véhicule collecteur est équipé d’un boîtier communicant doté d’une carte SIM qui remonte les informations sans fil vers une infrastructure sécurisée. Depuis une interface web personnalisée, le gestionnaire de flotte peut, à l’aide d’une application de cartographie, suivre l’ensemble des véhicules dédiés à la propreté urbaine. Il peut également indiquer en temps réel à sa flotte les actions à mener en fonction de la position des véhicules (enlèvement d’encombrants suite à l’appel d’un usager, routage du véhicule sur un circuit non terminé…). L’optimisation géographique du ramassage des déchets évite les kilomètres et les véhicules inutiles, réduisant du même coup les émissions de gaz à effet de serre et les budgets dédiés au carburant et à la maintenance des véhicules. 

A chaque citoyen ou groupe de citoyens (immeuble) est attribué un identifiant RFID installé sur le bac roulant dédié ou sur un badge d’accès aux déchetteries. Lors de la collecte des déchets, les véhicules collecteurs, équipés d’un système de lecture et éventuellement de pesée automatique, enregistrent les quantités de déchets produites (particuliers et entreprises). D’autre part, lors d’un dépôt en déchetterie les usagers sont identifiés par leur badge. Les données recueillies sont transmises à Plastic Omnium Environnement qui centralise l’ensemble de ces informations pour la collectivité locale, permettant ainsi la facturation individuelle en fonction des quantités de déchets générés. Ce mode de tarification est censé encourager le tri et à favoriser la baisse des déchets au niveau global.

Cette application illustre le développement de l’Internet des objets promis par les experts à un grand développement. C’est d’ailleurs l’un des axes stratégiques d’Orange Business Services qui ambitionner de commercialiser 10 millions de cartes SIM d’ici 2015 dans le monde pour des applications MtoM.

Ridha Loukil

Parking - Combiner les capteurs améliore la détection de places libres




Pour diminuer la marge d'erreurs potentielles, les systèmes de détection d'emplacements de parking doivent utiliser simultanément technologies optique et magnétique.

Afin d’améliorer les systèmes de détection en temps réel des places libres dans les parking, une équipe de scientifiques del’université polytechnique de Catalogne (EETAC) propose un système qui combine capteurs optiques et capteurs magnétiques. Le dispositif, qui prend la forme de petits boîtiers (quatre centimètres sur treize), est directement intégré dans le trottoir, au niveau des places de parking. Le capteur optique détecte le changement brusque de luminosité qui se produit lorsqu’un véhicule se gare à cet emplacement. Et pour s’assurer que l’ombre produite provient bien d’un véhicule, le système active alors un second capteur.

Un capteur magnétique effectue une seconde vérification
Celui-ci analyse la légère perturbation du champ magnétique sensée advenir quand une telle manœuvre est effectuée à cet endroit par un conducteur. Deux précautions valant mieux qu’une, selon les responsables du projet. Les deux capteurs sont par ailleurs connectés à un microcontrôleur qui fait procéder des algorithmes pour déterminer si un véhicule est présent ou non, en fonction des données récoltées. Point important : seul le capteur optique est activé en permanence, et il a l’avantage de consommer peu d’énergie. A partir du moment où le véhicule est détecté, un signal est envoyé par RFID à un émetteur/récepteur.

Une consommation moindre en énergie
Ce dernier le transmet à une base de données ou un centre de contrôle en quelques secondes (en utilisant une connexion Wi-Fi ou GPRS). Les services municipaux ou les opérateurs de parking peuvent ainsi recevoir à leur tour l’information, en quasi temps réel. D’autres clients pourraient également être mis au courant, en recevant un message sur leur mobile, par exemple. 
A noter : le système est actuellement testé, et sera à terme mis en place dans un quartier de Barcelone.

Des lampadaires autonomes en énergie : une réalité en Loire-Atlantique

lampadaire Windela autonome en énergie


Tout le monde ne pouvant pas compter sur des  réverbères fonctionnant grâce aux déjections canines pour s'éclairer (voir notrearticle du 7 novembre), certaines communes expérimentent des lampadaires autonomes fonctionnant grâce au vent et/ou au soleil. Une réponse pratique pour éclairer des endroits isolés (arrêt de car en pleine campagne par exemple), là où raccorder des lampadaires au réseau électrique se révèlerait trop onéreux.
A Bouvron (Loire-Atlantique), sept lampadaires fonctionnant grâce à l'énergie du vent, ont été installés il y a plus d'un an. Fournis par Windela, fabricant français qui en lançait alors la production industrielle, chacun est doté d'une petite éolienne qui produit l'électricité nécessaire aux diodes électroluminescentes (LEDs) dont il est équipé. Celle-ci est ensuite stockée dans une batterie située au pied, qui peut assurer cinq nuits d'éclairage. Une mesure prise, selon le maire, pour réaliser des économies d'énergie au niveau de la commune, mais aussi « pour faire un geste pour lutter contre l'effet de serre ».
A quelques kilomètres de là, à Nantes, cinq lampadaires autonomes fournis par Novéa Energies viennent d'être installés à titre expérimental. Chacun est équipé d'un module de production d'énergie solaire (panneau photovoltaïque) et éolienne, afin d'alimenter de puissants LEDs. Pour optimiser la charge des batteries, chaque lampadaire est associé à un détecteur de présence, et est éteint de 21 h à 6 h du matin.  La municipalité de Nantes compte évaluer les économies d'énergie réalisées grâce à ses lampadaires, et le degré de satisfaction des usagers, avant d'envisager de généraliser ce système à l'ensemble de son territoire.

Le Masking Tape débarque en France

Véritable star du dernier salon Créations & savoir-faire, le Masking Tape, ruban adhésif aux multiples couleurs et motifs servant à décorer un intérieur et/ou à customiser des meubles, fait de plus en plus d'adeptes en France. Un succès qui s'explique par sa facilité d'utilisation, pouvant être découpé sans ciseau, collé et décollé sans laisser de trace...

Lovely Tape

Masking Tape, deux mots qui ne vous disent sans doute pas grand chose... Dans le milieu des loisirs créatifs en revanche, ils sont sur toutes les lèvres depuis la dernière édition du salon Créations & Savoir-faire, événement consacré aux loisirs créatifs qui se tenait à Paris jusqu'au 22 novembre. Et pour cause : le Masking Tape - y a été présenté comme le "It produit" de cet automne-hiver.

De quoi s'agit-il ? Tout simplement d'un ruban adhésif aux multiples couleurs et motifs pouvant servir à décorer un intérieur, à customiser un meuble ou n'importe quel accessoire (cadres, pots de fleurs...) ainsi qu'à créer des objets de décoration, des guirlandes par exemple. Un produit aux multiples utilisations qui présente l'avantage d'être économique - comptez environ 3 € pour un rouleau de 10 mètres - et aussi et surtout facile d'utilisation. Pas besoin en effet d'être un pro des travaux manuels pour mettre en œuvre le Masking Tape : il se découpe sans ciseau, se colle et se décolle sans laisser de trace... Bref, un vrai jeu d'enfant ! "Si le résultat obtenu n'est pas convaincant, on peut recommencer à l'infini sans endommager le support", confirme Annie Dixon, fondatrice de la boutique Lovely Tape.

Un savoir faire industriel

Pour en savoir plus sur ce produit, il faut prendre la direction du Japon où il est fabriqué depuis 2006. Une fabrication rendue possible grâce à Ayumi Horiuchi, une passionnée de loisirs créatifs, qui a eu l'idée de frapper à la porte de Kamoi Kakoshi une entreprise familiale spécialisée au départ dans la fabrication de rubans de masquage pour la peinture et l'automobile. Le but de sa démarche ? Inciter l'entreprise à diversifier ses activités en mettant son savoir-faire industriel au service de la fabrication du Masking Tape. Un challenge que Kamoi Kakoshi accepte aussitôt de relever, donnant ainsi naissance à la toute première collection de Masking Tap. Pour les fabriquer, l'entreprise a fait le choix de revenir aux traditions en utilisant du papier de riz, un matériau qui confère au produit transparence et légèreté.

Cantonné au départ à 20 couleurs, les Masking Tape se déclinent aujourd'hui dans de multiples couloris et motifs. Le produit suit même les tendances avec le lancement d'éditions limitées pour Noël ou pour la Saint-Valentin. De quoi stimuler l'imagination fertile des passionnés du "do it yoursel", à l'instar de Nathalie Bernier, fondatrice de la boutique Scraptape.com. "Les rouleaux de Masking Tape sont pour moi des petites bulles de vitamine, les couleurs pétillantes donnent du pep's et l'envie de créer et de décorer sans limite", confie-t-elle.

Folie au Japon et succès grandissant en France

Très vite, le Masking Tape a fait de nombreux adeptes non seulement au Japon, son pays d'origine, mais également aux Etats-Unis et en Australie.
Fraîchement débarqué en France, il commence également à faire beaucoup parler de lui, notamment sur le net et dans le milieu des loisirs créatifs. Résultat : les boutiques spécialisées dans la vente de Masking Tape se multiplient. Parmi elles : Happy Home. Audrey et Alexis, ses fondateurs, expliquent leurs motivations :"nous avons découvert le Masking Tape en parcourant des sites de décoration japonais durant l'été dernier et nous sommes immédiatement tombés sous le charme de ce petit rouleau en papier de riz. Nous avons décidé d'en importer quelques uns et finalement, nous avons ouvert une boutique pour les vendre en France alors qu'ils étaient encore très peu connus : le succès a été immédiat !".

Un succès confirmé par l'équipe du concept store Merci, l'une des premières enseignes à avoir importé le Masking Tape en France. D'après Jean-Luc Colonna, le directeur de la section maison, l'enseigne compte déjà parmi ses clients plus de 10.000 adeptes. "Si le Masking Tape plaît autant c'est parce qu'il vient apporter un nouveau souffle aux loisirs créatifs, loisirs qui suscitent l'intérêt croissant des Français", explique-t-il. Pour compléter son offre, la boutique a d'ailleurs récemment organisé une exposition consacrée au Masking Tape. Un événement auquel a participé Ayumi Horiuchi, l'instigatrice du Masking Tape. Depuis, les petits rouleaux ont désormais leur place réservée dans tous les salons dédiés aux loisirs créatifs. Une présence qui devrait conduire à voir sa diffusion s'élargir et aussi par conséquent, son utilisation encore se répandre.

Merci
Eveil et Jeux
Happy Home
Pulsion Créative

Electree, le bonsaï branché aux “feuilles solaires”



Revoici le bonsaï solaire dans les colonnes de Giz ! Découvert au cours de l’été 2008 puis de retour en mai dernier, ce splendide bonsaï high-tech est désormais accessible puisque produit en série très limitée. Avant une éventuelle production en masse pour en faire diminuer le prix de vente, l’Electree (c’est son nom) s’échange contre la coquette somme de 4 950 euros.

Version contemporaine et high-tech du traditionnel bonsaï, l’Electree troque les traditionnelles feuilles de la plante par une foultitude de panneaux photovoltaïques. On en compte précisément 42 soit une surface totale de 2178 cm2, pour un encombrement d’approximativement 40 cm de hauteur.

Idéal donc pour recharger vos équipements via USB en passant simplement par l’énergie solaire. Notons que l’Electree sera édité à vingt exemplaires seulement mais que chacune des pièces pourra être unique.

En effet, il “est livré en modules aimantés que vous assemblez pour former votre arbre. Cette méthode permet de produire une infinité de formes différentes. Vous pouvez le modeler en fonction de vos envies, mais aussi pour optimiser l’orientation des cellules photovoltaïques et ainsi augmenter son efficacité“, conclut la marque.

Pour vous offrir l’un des 20 Electree du designer Vivien Muller, il suffit de cliquer ici.