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lundi 31 janvier 2011

ECLAIRER LA JUNGLE OBSCURE DES SUPERMARCHÉS

Eclairer la jungle obscure des supermarchés


 Les supermarchés sont un véritable amoncellement de signes pour les consommateurs qui ne savent plus où poser leur regard. Comment s'y distinguer? Voici une innovation qui risque de bouleverser l'expérience in store: ouvrez bien les yeux, les packagings de demain seront rétro-éclairés...

Il faudra bientôt se munir de lunettes de soleil pour aller faire ses courses car les rayons des supermarchés accueilleront bientôt une nouvelle génération de packs. Pour gagner en visibilité, formes innovantes et aplats de couleurs ne suffisaient plus, il fallait franchir une étape: le packaging de demain attirera l’œil comme jamais…

Le monde des signes serait-il en train de s’effondrer ou du moins de subir un régime forcé? C’est ce que l’on pouvait penser au regard de l’ascension fulgurante du minimalisme. Qu’ils soient à tendance commerciale ou purement informatifs, les signes de notre monde de communication jaillissent massivement. Il fallait limiter cette pollution visuelle sous peine de rendre définitivement aveugles les destinataires des messages. L’Homme a ainsi pris la tangente en optant pour le «less is more» afin de redonner du sens aux signes et conquérir à nouveaux nos cerveaux imperturbables.

En jouant la carte de l’épuré, de la simplicité sans tomber toutefois dans le banal, l’imperceptible, les consommateurs pouvaient envisager un monde meilleur, moins agressif et plus sain. Hélas, le rêve ne dura qu’un temps, le bruyant et l’éblouissant (au mauvais sens du terme) n’avaient pas dit leur dernier mot.


A l’occasion du dernier CES à Las Vegas, Fulton Innovation a présenté une technologie qui risque de faire cligner des yeux plus d’un annonceur. L’idée est simple mais bouleversera totalement l’expérience consommateur, tant l’impact visuel est puissant. Le promeneur déambulant avec habitude dans les rayons de son supermarché favori, dans un rituel flegmatique, ne pourra pas ignorer ces nouveaux packagings :





Vous ne rêvez pas. L’énergie créée par induction permet de faire s’illuminer les packs et mieux encore, de créer un ordre d’apparition des différents éléments. L’objet s’impose alors à nous en dictant un sens de lecture. Ainsi, le consommateur ne se retrouve plus pétrifié devant l’aplat bouillonnant d’informations car le produit ordonne lui-même «ce qui doit être vu».

Messieurs les annonceurs, dépêchez-vous, l’effet de surprise ne dure qu’un temps, soyez les premiers avant que le monde de la consommation ne devienne un vaste champ de flashs criards et aveuglants.

lundi 24 janvier 2011

Les arrêts de bus multi-joueurs !


Yahoo a récemment installé des écrans tactiles de la taille d’un poster dans 20 arrêts de bus de San Francisco. Les passagers peuvent jouer à des jeux en réseau contre des joueurs se trouvant dans les autres arrêts de bus ! Rien ne pourrait plus me faire prendre le bus que de pouvoir défier d’autres passagers. Et ce n’est pas tout, le meilleur quartier est récompensé…
Le quartier qui récolte le plus grand nombre de points avant la fin de la semaine aura la joie d’accueillir un concert de quartier avec le groupe OK Go.
Les écrans ont été mis à disposition grâce à une alliance entre Yahoo, l’agence de transport de San Francisco et Clear Channel. Cette idée est de loin la plus sympa que je connaisse.

EDV-01 : le Bungalow du futur


edv01
Voici le genre d’habitations provisoires qui pourraient se répandre un peu partout dans le monde à l’occasion de catastrophes naturelles.
Une fois n’est pas coutume, c’est à des fabricants japonais que l’on doit ce prototype de maison temporaire. L’idée étant de proposer une solution compacte, facile à transporter et à déployer, pratique et parfaitement autonome :le Bungalow du futur.

Voici donc le EDV-01, un module ayant 2 fonctions principales. Cette structure de 6×2.5×2.4 m ( soit la taille d’un Container ) permettra bientôt d’offrir des solutions d’hébergement temporaire à des familles lors de sinistres, mais aussi de proposer des centres de secours ou centres d’aide.
En configuration de stockage, l’EDV-01 peut être transporté par train, par porte-container, hélicoptère ou transport routier et donc être déployé partout sur le globe.
Une fois installé , un système de stabilisation permet à la structure de déployer son étage vers le haut, doublant ainsi en quelques minutes sa surface habitable.
L’EDV-01 est particulièrement pensé pour répondre aux besoins élémentaires qui surviennent lors de catastrophes comme des séismes, ras de marée, inondations, incendies, tempêtes et autres désastres climatiques ou humains.
Le module est donc parfaitement autonome, et dispose d’éléments importants et souvent décisifs lors de grosses crises.
Ses 10 tonnes permettent en effet de proposer un système de batteries agrémentées de panneaux solaires pour subvenir aux besoins électriques des sinistrés.
Une réserve d’eau potable permet également de pallier les manques ainsi que de permettre quelques conforts d’hygiène ( une douche ainsi qu’une cuisine sont installées à l’intérieur ).
Une connexion satellite est également de la partie, permettant de communiquer vers les secours ou plus simplement vers l’extérieur.
Destiné à abriter un couple de personnes, l’EDV-01 propose une cuisine, une douche, des toilettes, un coin bureau ainsi que 2 couchettes.
La structure externe dispose également d’un ensemble de Leds permettant d’éclairer l’extérieur de l’habitation, mais également de créer des icônes visuelles.
Ces icônes pourront à terme permettre d’identifier les bungalows de la croix rouge, des organisations diverses d’aides humanitaires ou gouvernementales.
Daiwa Houses, a l’initiative du projet est déjà entrée en phase de fabrication de ses EDV-01, qui devraient être disponibles rapidement. Reste à espérer ne pas en avoir besoin avant quelques temps.

jeudi 20 janvier 2011

BFS convertit le CO2 industriel en pétrole avec des microalgues

L’usine pilote BFS d’Alicante en Espagne, vient d’achever en novembre 2010 sa première phase de construction au pied de la cimenterie Cemex et sera pleinement opérationnelle en mars 2011. Cette usine pilote est capable selon BFS, par hectare équipé et par an, d’absorber 12.000 tonnes de CO2 et de produire 5.500 barils de pétrole voire, selon l’option retenue, 0.45 Mégawatts d’électricité par heure (le CO2 capté peut être transformé en électricité grâce à des turbines ou des Moteurs de Combustion Internes).
L’idée est venue au début 2006 quand à la suite de la campagne menée par Al Gore, Bernard Stroïazzo-Mougin fait le constat simple que ce CO2 était le résultat de la combustion ou l’oxydation des hydrocarbures et que ces hydrocarbures ont été formés par des matières organiques, principalement végétales. Ces matières végétales ont elle-mêmes été fabriquées à partir d’énergie solaire, d’eau et de dioxyde de carbone. Alors pourquoi ne pas essayer d’inverser ce cycle oxydo-réduction en utilisant le CO2 résultant de la combustion et pour récupérer son carbone pour le reconvertir en pétrole ?
Mais la difficulté majeur était alors le temps de réalisation car la formation du pétrole fossile a duré des millions d’années, d’où la seconde partie de l’idée, qui fut de trouver une solution pour accélérer ce processus de formation. Mais on ne peut pas éviter la dure réalité des lois physiques qui régissent notre univers. Par contre, on peut imaginer l’assemblage d’éléments qui nous permettent d’accélérer un processus de transformation. Pour la concrétisation de cette idée, Bernard Stroïazzo-Mougin a travaillé avec une équipe d’ingénieurs, de scientifiques, de techniciens qui ont ensemble contribué à la mise au point d’un procédé industriel de production en continue de pétrole propre à partir des émissions de CO2.
Transport du CO2 industriel
Après 5 années de recherche menées en coopération étroite avec les universités d’Alicante et de Valence, Bio Fuel Systems a donc réussi à produire une synthèse contrôlée de formation de pétrole en stimulant et en accélérant chaque étape de ce processus au moyen d’un processus de transfert hydrophotosynthétique et thermochimique à l’aide de catalyseurs, utilisant :
  • L’énergie solaire comme principale source d’énergie.
  • Le CO2 des émissions industrielles comme matière première.
  • Le plancton en tant qu’échangeur primaire, simple et efficace.
Le résultat c’est un combustible dense, non polluant, durable, inépuisable et viable d’un point de vue économique, le Blue Petroleum, comparable au pétrole fossile et offrant, toujours selon BFS, les mêmes possibilités de produits dérivés (plastiques, polymères…).
  • DENSE avec un pouvoir calorifique élevé (9.700 kcal / kg).
  • NON POLLUANT, il élimine 938 kg de CO2 par baril produit.
  • DURABLE, il convertit en permanence le CO2 en énergie (2.168 kg de CO2 par baril).
  • INÉPUISABLE, avec une production journalière par reproduction cellulaire illimitée.
  • EFFICACITÉ PROUVÉE, son bilan énergétique est positif et sa production en continue nécessité de faibles apports énergétiques, assurant une disponibilité d’énergie de 8 000 heures par an.
  • VIABLE D’UN POINT DE VUE ÉCONOMIQUE, son prix est compétitif comparé à celui des sources énergétiques existantes.

Des photobioréacteurs profilés pour une rentabilité optimale

La culture intensive des micro-organismes s’opère en milieu fermé dans des photobioréacteurs verticaux de 8 mètres de haut pour optimiser les surfaces d’implantation au sol et la productivité à l’hectare. Les photobioréacteurs offrent une large surface de réception à l’énergie lumineuse afin d’assurer la fixation des photons et la production de biomasse en continu, avec un rapport m²/m3 optimisé. Ils ont été pensés pour être également « autonettoyants ». Le confinement du milieu d’élevage, assuré par le maintien constant d’une « pression positive », assure qu’aucun élément extérieur pathogène ou contaminant ne peut pénétrer le milieu de culture ni en altérer sa productivité. La mise en structure cellulaire des tubes des photobioréacteurs facilite la photosynthèse.
Un substitut au pétrole produit en moins de 48 heures
Élaboré à partir des émissions de CO2 des industries dites polluantes telles les cimenteries, les déchetteries, les centrales thermiques ou encore les raffineries, le pétrole BFS est produit directement sur place ou, selon les options retenues, sur un site distant de transformation.
Alors que le pétrole d’origine fossile a nécessité des millions d’années pour se former à la suite d’un long et complexe processus de sédimentation, 48h suffisent à produire le pétrole BFS. Il faut en effet près de 24h pour obtenir le gisement de biomasse et autant pour en extraire le pétrole par voie thermochimique. Les installations fonctionnent 24h/24 pour permettre l’absorption massive du CO2 et assurer une production en continu du pétrole.
Dans sa phase finale 450.000 tonnes de CO2 seront traitées annuellement dans l’usine pilote de San Vicente de Raspeig (Alicante) en Espagne pour produire 35.000 tonnes de fuel ainsi que 3.000 tonnes de produits secondaires hautement nutritifs. Cela éliminera plus de 200.000 tonnes de CO2 d’émissions dans l’atmosphère. Deux autres usines sont déjà signées sur l’île de Madère au Portugal et à Venise en Italie.
Pour en savoir plus : www.biopetroleo.com ou http://bfs-france.com/

mardi 18 janvier 2011

Du savon râpé bon pour la planète


soapgrater
Les designers sont fantastiques, ils sont capables de nous mettre face à des évidences que les grandes sociétés de marketing ont fini par nous faire oublier pour toujours nous en vendre moins à un prix plus exorbitant.
Comment ne pas de dire ” il fallait y penser ” en voyant ce distributeur de savon ? Une solution qui convertira sans aucun doute les adeptes dusavon liquide au retour du savon de Marseille .
On doit ce concept à Nathalie Stämpfli à la recherche d’une solution économique et écologique pour remplacer les savons liquides qui contiennent de l’eau et tout un ensemble de produits chimiques dont le traitement n’est pas toujours tendre avec la planète, ainsi que des emballages volumineux dont le plastique n’est pas toujours recyclé.
Le problème des savons normaux étant qu’ils nécessitent tous autant d’eau pour extraire une couche de leur bloc, et que généralement le fait de mouiller un pain entier de savon provoque des pertes non utilisées.
Ici le principe est simple, le pain de savon vient se positionner sur une rape dont l’action se fait par une simple pression. Des petits copeaux de savons tombent ainsi dans la main de l’utilisateur qui n’a plus qu’à y apporter un peu d’eau pour en profiter pleinement.
Le concept a également été porté dans une forme adaptée à la douche, ressemblant fortement avec un poivrier dont il faudra tourner le moulin pour obtenir des morceaux de savon.

lundi 17 janvier 2011

CES de Las Vegas : Vers la maison connectée

De la cuisine à la salle de bains en passant par la chambre, toute la maison se met progressivement à l'ère du tout connecté, avec des appareils "intelligents" permettant d'ajuster la consommation d'énergie et d'assurer des suivis à distance. 

"Les appareils intelligents, ce ne sont pas des appareils qui imposent d'adopter de nouvelles routines, mais qui sont discrètement intelligents", en ajoutant à des objets d'usage familier de nouvelles possibilités, a expliqué Cédric Hutchings, le directeur général de Withings. Cette petite société française s'est fait remarquer au CES de Las Vegas avec des appareils modestes : pèse-personne, tensiomètre ou appareil de surveillance de la chambre d'enfants communiquant avec des tablettes ou téléphones. Ils peuvent ainsi transmettre, stocker et analyser les données recueillies, et même, dans le cas du "baby monitor", être commandés à distance.

Plus largement, c'est tout le secteur de l'électroménager qui s'est fait une place cette année au CES, avec en vedette le géant General Electric, présent pour la première fois depuis plus de trente ans, ainsi que l'américain Kenmore, ou encore le coréen LG : lave-linge, sèche-linge, réfrigérateur, four, chauffe-eau... tous ces appareils promettent des programmations facilitées, et surtout la possibilité de gérer au mieux la consommation d'électricité. Plus étonnant encore, la société Fulton, un équipementier pour de grandes marques, a présenté les nouvelles avancées de sa technologie eCoupled, qui annonce la possibilité de gérer des placards de cuisine comme une épicerie high-tech, grâce à des émetteurs placés dans des emballages : on apprendra sur son téléphone portable qu'on est bientôt à court de jus d'orange ou que les yaourts seront bientôt périmés. Pour Joseph McGuire, président de l'association américaine du secteur AHAM, ces innovations bénéficient "d'un grand soutien au niveau fédéral", illustré par exemple par des crédits d'impôts en faveur des appareils à la consommation modeste, mais "c'est le consommateur qui déterminera leur succès", avec les économies d'électricité pour principale motivation.

Dans les années qui viennent, quand les "compteurs intelligents" se seront généralisés et que le secteur se sera mis d'accord sur une ou deux normes communes pour faire circuler les données d'un appareil à l'autre, les fabricants promettent de développer la programmation des appareils pour éviter les pics de consommation.

Parmi les autres applications du tout-connecté, chez Kenmore et LG des appareils sont déjà équipés d'une technologie permettant au service après-vente d'analyser un dysfonctionnement ou une panne à distance, avec la transmission d'un signal sonore par téléphone, sans déplacement. Le processus de dépannage est ainsi raccourci et simplifié. LG prévoit aussi à terme de pouvoir vous prévenir par téléphone si la porte du réfrigérateur est mal fermée ou si le lave-linge s'est arrêté inopinément.

A terme, Kenmore, marque de milieu de gamme du distributeur Sears, n'exclut pas de faire démarrer ou arrêter à distance diverses machines, du séchoir au four, depuis un téléphone portable. Mais un porte-parole, Tom deSalvo, explique qu'"il y a des questions de sécurité" sur lesquelles les autorités devront se pencher : il est difficile de s'assurer de loin que le four est bien fermé ou qu'un enfant n'y a pas mis sa dînette. En revanche, dès l'an prochain, la température du four Kenmore pourra être réglée depuis la voiture ou la salle de bains, sur un téléphone, tandis qu'un aspirateur LG pourra bientôt être lancé sur le parquet pendant qu'on est au bureau, en cas de visite imprévue.

Des bio-domes pour retraiter les eaux usées

Des bio-domes pour retraiter les eaux uséesLa compagnie américaine WCS spécialisée dans le traitement des eaux usées a développé un dispositif étonnant (dénommé bio-dôme), économique et durable censé être aussi performant qu'une installation d'épuration classique.


Les dimensions d'un bio-dôme sont respectivement de 1,8 mètres et de 1,5 mètres en largeur et en hauteur. Les parois internes de la structure de 385 kg sont recouverts de biofilms bactériens qui ont pour tâches de nettoyer les eaux sales.

Les diverses colonies bactériennes ont le potentiel de consommer les éléments contaminés, mais elles ne peuvent survivre que dans un bio-film en contact avec des surfaces immergées. Par ailleurs, les bio-films ne sont efficaces que lorsqu'ils sont protégés des rayons du soleil, exposés à divers degrés d'aération et mélangés à des éléments nutritifs.
Des bio-domes pour retraiter les eaux usées
Comme l'eau circule dans le bio-dôme, de bas en haut, les bactéries vont réduire la demande biochimique en oxygène (BOD), les matières en suspension (TSS), et l'azote ammoniacal (NH3 / NH4+) dans les lagunes d'eaux usées.
Des bio-domes pour retraiter les eaux usées

Afin de maximiser la surface de traitement, plusieurs dômes en plastique doublés de biofilm sont empilés les uns sur les autres, comme des poupées russes. Ensuite, ils sont immergés dans des bassins de décantation, essentiellement ceux qui peinent "à respecter les normes environnementales" précise WCS. Les bactéries hétérotrophes manger la plupart des matériaux à base de carbone*, tandis que les bactéries autotrophes** produisent des composés azotés d'ammoniaque. Le tuyau disposé au centre de chaque dispositif va diffuser des bulles d'air permettant de garder les bactéries en vie et de faciliter leur circulation parmi les eaux usées.

Des bio-domes pour retraiter les eaux usées
Des tests réalisés par l'entreprise ont montré que les déchets organiques et les matières en suspension dans l'eau ont été réduits d'une manière significative, soit environ 85 %. Le niveau atteint même plus de 98 % dans l'eau chaude et 93 % lorsque la température de l'eau arrive en dessous des 50 degrés. La teneur en azote a diminué de 68 % dans l'eau chaude et de 55 % dans de l'eau plus froide.

Enfin, le coût d'installation d'un Bio-Dome se situerait entre 10.000 et 20.000 dollars.


* l'hétérotrophie est la nécessité pour un organisme vivant de se nourrir de constituants organiques préexistants.
** L'autotrophie désigne la capacité de certains organismes vivants à produire de la matière organique en procédant à la réduction de matière inorganique, par exemple le carbone (le dioxyde de carbone) ou encore l’azote (sous forme de NO3 ou de N2).

vendredi 14 janvier 2011

Les hologrammes aussi passent au tactile

Pour les chercheurs de l’université de Tokyo, le contrôle d’un ordinateur ou tout autre dispositif informatique par une souris et un clavier ne semblait plus suffire.
C’est sans doute la raison qui les a poussé à concentrer leurs recherches sur un principe cantonné depuis des décennies dans nombre de films de science fiction : les Hologrammes.


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Et la révélation de Hiroyuki Shinoda, chef du projet à l’université de Tokyo devrait en surprendre plus d’un :
‘”Jusqu’à maintenant, les hologrammes ne concernaient que la vue, et si vous tentiez de les toucher, votre main passait au travers. Maintenant, nous avons une technologie qui permet d’ajouter la sensation du toucher aux hologrammes.
3Dtouchablehologramms
La technologie citée se base sur un logiciel utilisant des vagues ultrasoniques pour créer une pression sur la main de l’utilisateur et recréer la sensation de préhension en accord avec l’hologramme projeté.
Une technologie présentée cette année au SIGGRAPH, qui a depuis fait l’objet de nombreux tests avec des éléments de tailles réduites.

Petite précision qui pourra faire sourire : les chercheurs utilisent pour le moment 2 Wiimotes pour localiser et suivre les déplacements de la main de l’utilisateur.
Cette nouvelle forme d’hologrammes devrait , selon Hiroyuki Shinoda, prendre une place importante dans notre futur proche :
par exemple, il a été démontré que dans les hôpitaux, il y a des risques de contamination entre les personnes du fait de contacts physiques. Si vous pouvez changer ces manipulations par des manipulations virtuelles, alors il n’y a plus rien à craindre concernant les contaminations. Voilà l’une des applications simples à envisager.

On peut également envisager cette application pour la réalisation de livres numériques, ou d’interfaces de saisie personnalisées au maximum… Et vous, qu’envisageriez-vous en premier lieu avec cette technologie ?

La métropole lilloise choisie pour tester les services mobiles sans contact


La métropole lilloise choisie pour tester les services mobiles sans contactLMCU doit expérimenter un système permettant, entre autres, de payer ses achats avec un téléphone portable. PHOTO PIB
La communauté urbaine de Lille (LMCU), comme neuf autres pôles en France, vient d'être désignée par le ministère de l'Économie pour tester les services mobiles sans contact. Une technologie qui doit, à terme, simplifier notre quotidien.
> De quoi s'agit-il ? De permettre aux particuliers de se passer de toutes leurs cartes plastiques, à puce ou magnétiques (cartes bancaires, de transports...), et d'effectuer toute une série d'actions du quotidien par le biais unique du téléphone portable. Objectif : gagner du temps.
> Comment ça marche ? Cela fait appel à une technologie qui permet l'échange de données entre différentes puces séparées de quelques centimètres, entre un support (un terminal bancaire à la caisse d'un commerce par exemple) et le téléphone (compatible) qu'on aura posé dessus.
> Des exemples d'utilisation ? Avec son téléphone, un particulier pourra par exemple acheter à distance des titres de transport et n'aura plus qu'à passer son mobile devant une borne ou un contrôleur pour voyager. Il pourra aussi passer son portable devant une affiche de spectacle en ville et réserver immédiatement des places... « Depuis deux ans, on a lancé le projet Les Numériques de Lille XXL, rappelle Michel-François Delannoy, vice-président de LMCU en charge du développement économique. On travaille notamment au développement de l'information et des services à la population en tout lieu et sur tout support. » Ce projet entre dans ce cadre.
> C'est pour quand ? L'expérimentation, financée par l'État, doit débuter dans les dix-huit prochains mois. Et les tests s'étaleront jusqu'en 2014.
> Où les tests seront-ils effectués ? A priori dans un site péri-urbain (une zone commerciale) et un site urbain (les commerces d'un centre-ville) qui restent à définir. On sait en revanche que les pôles de compétitivité Picom (industries du commerce) et I-Trans (ferroviaire) travaillent déjà sur le sujet. •