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mercredi 17 novembre 2010

Peek et poke, spécialiste du Playmobil et du Lego, remporte un trophée régional

 Suite à une forte demande des adeptes de Playmobil et Lego, Bénédicte Ramet a ouvert une boutique au Touquet. PHOTO « LA VOIX »

Au départ, ils étaient deux. Trois ans plus tard, Bénédicte Ramet et son époux Fabrice Perrin emploient quatre personnes, ont une boutique au Touquet, un commerce de vente en ligne florissant et un projet de franchise. Zoom sur cette entreprise qui n'a pas que des idées en plastique.


Il a une pince à la place des doigts, il ne peut ni plier les bras ni les genoux. Et pourtant, le Playmobil continue de cartonner, au même titre que le Lego. La mecque des adeptes se trouve rue Saint-Jean, au Touquet. « Des clients ont acheté une résidence secondaire dans le secteur pour pouvoir être près de chez nous », sourit Bénédicte Ramet devant notre mine interloquée.



Quand elle a créé cette entreprise avec son mari, la gérante de Peek et poke était à mille lieues de s'imaginer un tel succès. Et la voilà auréolée d'un trophée régional décerné par le site de vente en ligne eBay (lire ci-dessous). Tout a commencé en 2007. Bénédicte Ramet, ancienne responsable de la ludothèque d'Étaples et Fabrice Perrin, son informaticien de mari, décident d'ouvrir une boutique de jouets à Boulogne, rue Nationale. « On avait racheté le stock d'un Rouennais, dans lequel il y avait des jouets anciens et de collection, dont des Playmobil et des Lego », se souvient Bénédicte Ramet. Mais à Boulogne, le magasin est peu visible. Le couple ferme et se consacre entièrement au développement de l'activité sur Internet.

« On a misé sur Internet pour se faire connaître »

Peek et poke ouvre une boutique en ligne chez eBay, puis un site propre. « On a misé sur Internet pour se faire connaître », précise Bénédicte Ramet. Mais rapidement, la question d'un point de vente revient sur le tapis. « Les gens nous le demandaient, mais à l'époque il n'y avait pas d'opportunité au Touquet ». Le couple ouvre quand même un petit magasin à Étaples, rue de Rosamel. Le scénario est le même qu'à Boulogne. Puis, mi-janvier, une cellule commerciale se libère au Touquet.
Cependant, Internet représente toujours 80 % des ventes. Peek et poke exporte ses Lego et Playmobil en France, dans les Pays de l'Est, les Dom-Tom, la Belgique, et même en Chine et aux États-Unis.
Avec une centaine d'envois quotidiens, il a fallu employer quatre personnes et investir dans un dépôt de 500 m², dont on taira l'adresse. Car tout jouets en plastique qu'ils sont, Lego et Playmobil peuvent être aussi haut de gamme qu'un sac Vuiton. « Pour certaines références, on peut monter jusqu'à 200, 300 E », estime Bénédicte Ramet. Ce n'est pas pour effrayer les fans. « Certains clients achètent pour 2 000 E de jouets », assure la commerçante.
Si Peek et poke a tant de succès, c'est que ses gérants ont plus d'un tour dans leur sac. « Nous travaillons également avec Lego Belgique, ce qui nous permet d'avoir des choses qui ne sont pas sorties en France. » Achetés à un revendeur allemand, les Playmobil, eux, arrivent rue Saint-Jean quelques mois avant leur sortie française officielle.
C'est là la force de Peek et poke, qui aura peut-être bientôt pignon sur rue en Belgique. « On pense aussi à lancer une franchise », annonce Bénédicte Ramet. Finalement, on peut faire beaucoup de choses de ses deux pinces.