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lundi 6 décembre 2010

Des arbres phosphorescents pour éclairer les villes ?

Arbres (illustration)Une équipe de l'université de Cambridge a réussi à mettre au point un procédé permettant de transférer des informations de bioluminescence de certains organismes vivants à d'autres espèces. Il s'agit là d'un premier pas vers la création d'arbres lumineux. 

Si la nature est pleine d'organismes capables de produire de la lumière, celle-ci reste trop faible pour véritablement éclairer. Pour augmenter cette lumière, les chercheurs de l'université de Cambridge ont cherché à modifier le génome d'insectes (lucioles) et de bactéries sous-marines (Vibrio fischeri) de façon à accroître leur production d'enzymes capables de stocker la lumière. Ils ont par la suite poursuivi leurs études pour parvenir à mettre au point des composants capables d'être insérés au sein même d'un génome.

Le premier organisme à avoir fait les frais de cette expérimentation est la bactérieEscherichia coli. L'équipe s'est ainsi rendue compte qu'une culture de bactéries de la taille d'une bouteille suffisait à produire suffisamment de lumière pour permettre de lire.

L'équipe avait pour ambition initiale de fabriquer des arbres lumineux. Même si ce projet n'a pas été abandonné, les scientifiques ont décidé de poursuivre leurs recherches afin d'établir les modalités qui permettront à une autre équipe d'utiliser de façon plus concrète encore leurs travaux. D’après leurs calculs, un arbre biolumineux n'aurait besoin que de 0,02% de l’énergie qu’il absorbe pour produire une lumière suffisante pour éclaire une rue.

En effet, tous les problèmes de la bioluminescence sont loin d'être résolus. Le principal obstacle est l'existence de composants appelés luciférines. Ces dernières émettent une lumière qui se convertit en oxyluciférine, elle même incapable d'éclairer. La solution trouvée par l'équipe de Cambridge pour contrer ce phénomène a été de mettre au point des éléments rendant les organismes incapables d'émettre de l'oxyluciférine.